En nommant Modibo Kéita à la tête du gouvernement, le président de la République lui a, semble-t-il, donné ” pleins pouvoirs ” pour traduire, enfin, en actes concrets, les nombreuses promesses qu’il a régulièrement faites et qui sont restées sans suite.
En tout cas jusque-là. Parmi ces nombreuses promesses on peut retenir la moralisation et la diminution du train de vie de l’Etat et, par ricochet, celle des hauts cadres. Et la période de précampagne qui pointe à l’horizon doit permettre au Premier ministre Modibo Kéita de sévir contre l’utilisation abusive et même frauduleuse des biens et moyens de l’Etat par certains fonctionnaires, notamment des ministres.
Depuis que le Conseil des ministres a fixé la date des élections communales et régionales au 26 avril prochain, les états-majors des partis politiques sont en effervescence. Renouvellement des instances par-ci, conférences régionales par-là sont organisés un peu partout en vue de mobiliser les militants à la base. Quoi de plus normal pour les hommes politiques ? Seulement, il apparait, de plus en plus, que pour effectuer leurs missions politiques, beaucoup de ministres utilisent les moyens de l’Etat. En effet, ils se déplacent dans des véhicules de commandement, pour mieux réussir le trafic d’influence, avec garde de corps et souvent avec tous les membres de leur Cabinet. Et, dans tous ces cas, c’est la Direction des finances et du matériel (DFM) du département qui payent la facture. Ces pratiques qui, il faut le rappeler, ont pignon sur rue dans notre pays depuis bien longtemps, ne sont pas de nature à assainir ou à moraliser la vie politique.
C’est pourquoi, il est important que le Premier ministre Modibo Kéita prenne ses responsabilités en imprimant sa marque. Contrairement à son prédécesseur Moussa Mara que certains ministres défiaient ouvertement et publiquement, lui il a la chance d’avoir été mis sur les rampes par le président de la République qui a officiellement dit aux membres du gouvernement qu’il ne tolérerait plus aucun écart de langage d’un ministre à l’endroit du chef du gouvernement. Pour réussir ce pari, le chef du gouvernement doit initier un code de bonne conduite exigeant des ministres et autres hauts cadres de ne pas utiliser les moyens de l’Etat quand ils vont dans leurs activités politiques et, surtout, que celles-ci ne soient pas financées sur les budgets des départements ministériels. Ce qui est, malheureusement, le cas depuis toujours.
En y parvenant, il aura mis tous les candidats et leurs partis sur le même pied d’égalité et épargné au trésor public une hémorragie qui n’a que trop duré.
Bruno D SEGBEDJI
LES MALIENS OUBLIENT TROP VITE:
1: – Arrivé au pouvoir en 1992, le premier décret pris par le Président Alpha c’est de nommer IBK comme conseiller spécial puis SEGAL de la présidence. Plus tard ambassadeur et ministre. Encore six ans comme premier ministre.
A cette époque, pendant que son président roulait en Peugeot pour éviter la saignée des dépenses, lui IBK roulait en Mercedes.
Battu à plate couture par ATT, il accèdera au perchoir avec sa folie dans les dépenses qu’on sait.
EN 2007, il entrera au parlement lors des élections arrangées pour ne pas l’humilier face à Moussa Mara en commune 4.
Toujours pour accéder à koulouba IBK courtisera les milieux sensibles du pays pour y arriver: l’armée et les religieux.
Sans programme le voilà à la tête d’un ÉTAT qu’il connaît mal dans la conscience. Pour la simple raison qu’il n’a jamais travaillé et connu le travail à la sueur de son front. Tout ce qu’il connaît c’est l’argent public qu’il gaspille comme son bien personnel.
Et c’est de celui-là que nous le peuple meurtri du Mali, attendons le salut.
Beaucoup beaucoup de courage hein, chers compatriotes.
Ça viendra peut-être d’ici le jour du jugement dernier.
Moraliser hum…les voitures de service transportent le bois charbon briques reste tranquille Bruno.
De toutes les façons, les maliens n’ont jamais eu un bon régime depuis l’indépendance à nos jours; j’espère que IBK ferait exception cette fois-ci pour garantir le bonheur du peuple malien au lieu d’une poignée de maliens comme ce fut le cas tout le temps avec les régimes successifs de la création du Mali à ce jour.
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