Pour usage abusif des biens de l’état : L’ADP-Maliba menace de poursuivre IBK pour haute trahison

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ADP/Maliba

C’est l’une des principales informations issues de la conférence de presse animée le mardi 29 novembre dernier par les responsables du parti Alliance démocratique pour la paix (ADP-Maliba) à son siège.

 

Ce qui était donné pour être une occasion de faire le point des élections communales du 20 novembre dernier s’est transformé en une véritable séance d’interpellation, où le secrétaire général du parti a dit tout le mal que son parti pense du régime IBK.

Ce sont des mots durs que Sory Ibrahima Traoré, secrétaire général du parti a utilisés pour qualifier les élections communales du 20 novembre dernier.            Selon lui, l’ADP-Maliba a constaté avec regret que les élections communales du 20 novembre ne se sont pas déroulées sur l’ensemble du territoire national. Et que dans certaines circonscriptions où il a eu lieu, le scrutin s’est déroulé dans une atmosphère de violence marquée par l’attaque de convois de nos forces armées ainsi que l’enlèvement de certains candidats et la destruction du matériel électoral. A cela, Sory I. Traoré ajoute que son parti s’offusque des irrégularités criardes telles que la modification des procès-verbaux ou la non transmission des urnes aux autorités compétentes dans les délais impartis. Mais l’irrégularité que le Secrétaire général  qualifie de très grave serait la circulation de bulletins de vote pré-remplis le jour du scrutin et l’achat de conscience à ciel ouvert dans l’ensemble des circonscriptions électorales.

Cependant, M. Traoré affirme que dans ce contexte jugé anti-démocratique, de pagaille généralisée et de corruption massive des électeurs, l’ADP-Maliba est allé en compétition dans 187 des 703 communes du pays. Il pense que leur bilan est positif avec plus de 200 conseillers communaux dont une dizaine de maires.

Au vu de tout le constat accablant relayé ci-dessus, Sory Ibrahim Traoré soutient que son parti recommande la démission du gouvernement  à cause de son incapacité à organiser des élections transparentes et tout ce que cela fait courir au pays en termes d’instabilité ; la refondation du système électoral ; l’instauration d’une véritable biométrie et une meilleure implication de la société civile. Répondant à la question d’un confrère sur la proposition de démission du gouvernement, le conférencier s’est lâché. Il estime que son parti ne subit l’influence de personne à part le désarroi du peuple qui a été trahi. A ce titre, Sory Traoré a indiqué qu’ils sont prêts à affronter le chef de l’Etat(IBK) s’il va à l’encontre de la République. « D’autres choses peuvent suivre en termes d’actions, après la réclamation de la démission du gouvernement, peut être même l’accusation pour haute trahison. Car ce sont les moyens de l’Etat qui ont été utilisés pour battre campagne au profit du parti au pouvoir », dit-il.

Partant, le conférencier a conclu que les élections du 20 novembre étaient tout simplement un concours national de fraude électorale.                                                       

Harber MAIGA01

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3 COMMENTAIRES

  1. Au Mali tout est permis , ADP-maliCorrupteur ( Acheteur des élus ) crié aussi pour fraude électorale et lui qui achète des élus à des coûts de million volent de wassoulou d’Or , souvent avec 4×4 a l’appui

  2. Ce parti a fait la cour au président IBK pendant trois ans pour avoir un poste ministériel. IBK n’a pas cédé à son chantage et maintenant il veut poursuivre IBK. Au Mali, On a du goût pour les coups d’éclats. Ah bon. Désolé, Sa ne marche pas

  3. vous serez avec lui vous avez participe 3ans de gestion avec lui ca veut dire vous etiez de meme bande ourquoi depuis les 1ers scandales pour n avez pas pris votre distance mais vous etiez reste la majorite vraiment on assez entendu de vous les politiques au lieu de nous tire de cette crise c est des critiques

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