Face à la crise qui secoue l’Union pour la République et la Démocratie (URD), Mamadou Igor Diarra, un potentiel candidat à la candidature du parti, appelle au consensus, à l’unité et à la cohésion afin de préserver les précieux acquis de Soumaïla Cissé et ses camarades.
Rien ne va plus au sein de la formation politique du très regretté Soumaila Cissé. Les cadres et militants de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) sont divisés sur la tenue ou non d’une conférence nationale extraordinaire pour remembrer le Bureau Exécutif National de l’URD et surtout remplacer leur président rappelé à Dieu.
Pour les partisans de la tenue d’une conférence extraordinaire, le président intérimaire, le Pr. Salikou Sanogo, n’a pas l’étoffe nécessaire pour diriger un parti comme l’URD. Il est jugé trop clivant et est soupçonné de vouloir imposer Me Demba Traoré comme candidat du parti de la poignée de main.
« C’est un procès d’intention fait au Pr. Salikou Sanogo. Celui-ci est la caution morale du parti et est neutre dans le combat pour le choix du candidat à la présidentielle », assure un cadre de l’URD, selon lequel les personnes qui appellent à l’organisation d’une conférence extraordinaire n’ont d’autres intentions que de vouloir imposer l’ancien Premier ministre, Dr. Boubou Cissé, comme candidat du parti. Vrai ou faux, difficile d’en savoir plus.
Face à ce triste spectacle auquel se donnent certains cadres, Mamadou Igor Diarra, un des vice-présidents de l’URD, appelle au consensus, à la cohésion et à l’unité, vertus indispensables pour gagner la prochaine bataille présidentielle. Contacté, le potentiel candidat à la candidature de l’URD se dit favorable à un large consensus et appelle alors à la retenue afin de ne pas mettre à l’eau les précieux acquis du parti.
Pour Mamadou Igor Diarra, la solution pourrait être une conférence nationale tout court en lieu et place de celle extraordinaire qui divise déjà, et cela pour permettre de corriger les nombreux dysfonctionnements et pourvoir les postes vacants, si nécessaire. « Nul n’a intérêt à ce que le parti soit divisé », a-t-il ajouté. Son souhait le plus ardent est de voir le parti aborder les futures échéances électorales dans l’unité et la cohésion.
Car, convaincu que c’est à ce seul prix que le parti de la poignée de main pourrait remporter les prochaines élections. Cet appel de l’ancien ministre de l’Economie et des Finances sera-t-il entendu par les cadres du parti ? Difficile pour l’instant de répondre à cette question. Ce qui est sûr, par ces mots, Mamadou Igor Diarra veut éviter toute confrontation entre les membres du parti, ce qui serait très préjudiciable pour l’URD.
Le banquier Diarra apparaît, de toute évidence, comme le garant de l’unité, de la stabilité et de la cohésion du parti, et n’a jamais aussi bien porté son nom d’homme de consensus et de rassemblement. Le natif de Markala dans la région de Ségou vient de dénombrer, si besoin en était, que l’URD peut compter sur lui pour être son porte-étendard lors de la future élection présidentielle.
S’il ne s’est jusqu’ici prononcé sur le sujet, Mamadou Igor Diarra apparaît à bien des égards comme celui capable de faire gagner le parti de la poignée de main. La balle est désormais dans le camp des 55 sections de l’URD.
Cheick Bougounta CISSE
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Mr Bougounta Cissé.
Tout ceci est votre invention. Le journalisme du ventre fait sans aucun talent.
Igor ne devrait normalement pas avoir la politique en tête en ce moment pénible.
LES CANDIDATS A LA PRESIDENTIELLE DE L URD DOIVENT ETRE CELLES QUI ONT PROUVE PAR LEURS ACTIONS ET LEURS COMPETENCES DES CAPACITES A REFORMER ET BATIR LE PAYS POINT A LA LIGNE QUE CE SOIT DANS SA VIE PROFESSIONNELLE -PRIVEE-ASSOCIATIVE ETC… PEU IMPORTE
ET SURTOUT QUELQ UN QUI A ASSEZ DE DIGNITE POUR DEMISSIONNER EN CAS D ECHEC
DONC SUR CV AVANT TOUT AVEC RESULTATS OBTENUS A LA CLE
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