URD : les personnes « sanctionnées » rejettent la décision et parlent d’absurdité

0

Sous les ordres de Salikou Sanogo, 1er vice-président du parti, une partie des membres du Bureau politique national a procédé à l’expulsion et à la suspension de plusieurs cadres de l’Union pour la République et la démocratie (Urd). Une décision que ceux-ci rejettent et parlent d’absurdité.

06 cadres expulsés dont des vice-présidents et membres fondateurs et une dizaine d’autres suspendus pour 06 mois, c’est la décision prise le samedi 05 février au CRES de Badalabougou par une partie des membres de l’Union pour la République et la démocratie (Urd), avec à leur tête le 1er vice-président du parti, le Pr. Salikou Sanogo.

Les 06 personnalités exclues, selon le communiqué publié par la frange du Pr. Sanogo, sont accusées de « travail fractionnel, organisation d’un congrès extraordinaire au nom du parti en violation flagrante de la procédure en la matière, utilisation sans l’accord de la direction du parti des signes distinctifs du parti… ». Les 19 autres sont suspendus pour 06 mois pour avoir prêté main forte à l’’organisation du congrès extraordinaire.

C’est de l’absurdité, tranche un cadre du parti qui assimile la décision prise par le Pr. Salikou Sanoko à un kotèba. Tout en fustigeant le fait que la décision viole les statuts et le règlement intérieur du parti qui prévoient une démarche à suivre pour sanctionner un membre du parti. Il a indiqué que moins d’une cinquantaine sur les 266 membres du Bureau politique national du parti ont participé à cette réunion, qu’il qualifie du reste de mascarade.

« Dans ce cas, comment une minorité peut-elle sanctionner une majorité? » s’interroge-t-il. Et d’ajouter « Cette tentative désespérée du Pr. Sanogo et ses amis ne marchera et n’ira nulle part ». Il a indiqué que le congrès extraordinaire a été organisé dans les règles de l’art.

« Tous les membres de la direction du parti y compris le Pr. Salikou Sanogo ont été impliqués dans son organisation », a-t-assuré.  « Nous avons la majorité avec nous. Le jour du congrès extraordinaire qui avait mis Gougnon Coulibaly à la tête du parti, on avait la possibilité de changer tout le BPN. On ne l’a pas fait pas par souci d’apaisement. Car c’est de cela qu’il faut aujourd’hui pour l’Urd », a-t-il expliqué.

Pour terminer, notre interlocuteur, qui refuse de répondre à la tentative «désespérée» de Salikou Sanogo et ses amis, affirme tout mettre en œuvre afin de faire éclater la vérité. « Nous n’allons pas nous laisser faire », promet-il.

Cheick Bougounta CISSE 

 

Commentaires via Facebook :