Au terme de la réunion d’urgence organisée le 16 avril au CRES de Badalabougou après l’arrêt de la Cour suprême, les partisans du Pr. Salikou Sanogo projettent la création d’une nouvelle formation politique, une démarche qui va davantage fragiliser l’URD qui était divisée en deux clans pour la bataille de l’héritage politique de Soumaïla Cissé. Il s’agit du clan de l’ancien ministre Salikou Sanogo et de l’ex député Gouagnon Coulibaly.
Depuis le décès de Soumaïla Cissé, président de l’URD, ce sont deux clans qui se regardaient en chiens de faïence pour le contrôle du parti. Il s’agit du clan dirigé par l’ex-ministre Pr. Salikou Sanogo et le second par l’ex-député de Kati, l’entrepreneur Gouagnon Coulibaly. Les dissensions entre ces deux camps ont été transportées devant les juridictions du pays. Et le dernier verdict rendu sur cette affaire remonte au 12 avril quand la Cour suprême a confirmé les verdicts rendus par les juridictions inférieures en faveur de Gouagnon et ses partisans. Face à cette situation, le Pr. Salikou et ses lieutenants dont l’ex-ministre Demba Traoré étaient en conclave le 16 avril dernier au Cres de Badalabougou. Objectif : dégager une stratégie à adopter et tracer la voie à suivre après l’arrêt de la Cour suprême.
Premier à prendre la parole lors de cette réunion, le Pr. Salikou Sanogo a donné le ton en ces termes : “Depuis le début de cette affaire jusqu’après le verdict du 12 avril dernier, je vous ai entendu, j’ai consulté, j’ai écouté et j’ai compris que tous les responsables, militants, sympathisants de l’URD épris de paix et de justice, respectueux de nos valeurs et de nos principes sont résolument engagés à perpétuer le combat de nos défunts présidents et à honorer leur mémoire sous une forme plus saine plus attrayante, plus conviviale et plus rigoureuse. C’est dans cette perspective qu’il nous faudra rester sur la scène politique et disposer d’un nouvel appareil politique à travers lequel nous allons continuer à partager avec les Maliennes et les Maliens nos aspirations pour mieux protéger notre République et bien sauvegarder notre démocratie afin qu’il y ait plus de développement au Mali. Il nous faut impérativement recréer l’espoir chez les maliens”. Il ressort de ce discours que Salikou et ses proches sont désormais décidés à prendre leur destin en main avec la création d’une nouvelle formation politique. “Les travaux au Cres ont commencé à 11 h pour prendre fin à 17 h. Les militants étaient vraiment décidés. C’est pourquoi ils ne voulaient même pas qu’on sorte de la salle sans donner le nom du nouveau parti qui va refléter le sens réel du combat notre feu président Soumaïla Cissé”, nous a confié un militant au terme de cette rencontre.
Il nous revient que pour trouver le nom de cette nouvelle formation politique dans un bref délai, deux organes ont été mis sur place. Il s’agit de la commission orientation et les nouveaux textes et la commission mobilisation, sensibilisation et communication. Déjà plusieurs sources proches de Salikou Sanogo révèlent que la famille de Soumaïla Cissé réputée en phase avec ce clan a donné sa bénédiction pour la création de cette nouvelle formation politique.
En tout cas, la création de ce nouveau parti va fragiliser davantage le parti de la poignée de mains déjà éclaboussé avec le décès de son fondateur l’ancien ministre et président de la commission de l’Uémoa feu Soumaïla Cissé.
Kassoum Théra
Qu’Allah soubahana tala oriente nos dirigeants d’aujourd’hui vers un Mali propre où les plus hautes autorités serons dotées de pensées honnêtes pour la création d’un Mali plus juste et plus sincère avec des hommes et femmes soucieux de la bonne tenure des institutions du pays. Que ce Mali vienne dès maintenant sans trop de chocs au cours du processus d’émergence de ce Mali tant attendu par les maliens d’aujourd’hui.
Tant que les autorités de ce pays n’auront pas compris qu’il faut séparer l’administration publique des politiciens, ce pays n’ira nulle part. Car les ressources destinées à la gestion de l’administration publique ne suffisent même pas pour le développement de ce pays et si à cela s’ajoute le fonctionnement des partis politiques au pouvoir, le pays ne bougera pas d’un iota, nous sommes dans cette situation depuis plus de trois décennies maintenant sans aucun résultat tangible pour le développement du pays. LES RESSOURCES DU FONCTIONNEMENT DES INSTITUTIONS DU PAYS SONT ENTRE LES MAINS DE NOS PARTIS POLITIQUES QUI EN FONT CE QU’ILS VEULENT, C’EST DOMMAGE. COMMENT DEVELOPPER UN TEL PAYS ? IMPOSSIBLE.
Sans être un voyant ou un prédicateur. Je trouve que vous allez vers votre perte et celle de l’URD. À bon entendeur salut !
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