Suite aux risques d’embrasement subséquents au forcing des reformes de ATT et au référendum décriés par tous les maliens avisés, le pouvoir se fait précautionneux. A raison.
Le front social est en alerte d’ébullition face au mal vivre, à la corruption rampante. Les politicards sont sur leur garde face à un pouvoir moribond au crépuscule de sa dernière nuit. Les élèves et étudiants n’entendent plus subir les incuries du pouvoir et être victimes des guéguerres pouvoir – gens saignants. Les organisations et autres catégories socio-professionnelles, à l’instar de la justice et du parlement, apprécient peu ou prou le texte constitutionnel et ses réformes subséquentes : objet du branle-bas du pouvoir.
Face à ces pétards ou bombes à vue, le régime de Sa majesté Zounzani 1er a pris les devants en fermant purement et simplement l’université du Mali. Mais au lieu de sacrifier l’école ; n’est-il pas mieux d’entendre raison et sortir de l’autisme pour renoncer aux réformes institutionnelles et au référendum inopportuns que sa Majesté veut imposer au peuple au risque de tous les périls ?A bon entendeur, …
El Hadj Mahamane Hamèye Cissé