A l’occasion des conclusions des premiers congrès ordinaires des mouvements des femmes et des jeunes tenus en février dernier, le parti a organisé une conférence de presse ce jeudi 31 Mars 2011 à son siège à Badalabougou. Présidé par son président, l’honorable Younoussi Touré (conférencier), en présence de Mme N’Diaye Aïché Kéïta du mouvement des femmes, M. Mamadou Diallo président du Mouvement des jeunes et plusieurs militants du parti.
A quelques encablures des élections générales (présidentielles et législatives), de nombreux partis politiques sont en train de procéder aux derniers réglages. Ils affûtent, à cet effet, leurs armes afin de mieux aborder ces joutes qui s’annoncent cruciales. Puisque très ouvertes avec des candidatures à couper le souffle. Notamment celles des anciens Premiers ministres Zoumana Sacko, Ibrahim Boubacar Kéïta et Modibo Sidibé, du super ministre et non moins président de la commission de l’UEMOA Soumaïla Cissé (champion), l’interplanétaire Cheick Modibo Diarra, des jeunes loups comme Boucadary Traoré, Oumar Mariko entre autres.
Alors, au vu de sa percée sur l’échiquier politique national, le parti de la poignée de mains a les moyens de faire un succès très éclatant si et seulement si les hommes et les femmes demeurent engagés, soudés avec un même objectif, la conquête du pouvoir. Mais, à l’approche de l’échéance, on sent une certaine fébrilité, le manque de visibilité et de cohérence à plusieurs niveaux. Ou encore des injonctions à des affaires qui peuvent être gérées sans que le bureau national intervienne.
Qu’à cela ne tienne, après la tenue avec succès des congrès des Jeunes et des Femmes, le président Younoussi Touré en éclaireur a vu juste de faire une grande sortie médiatique. Il s’agit de l’organisation de cette conférence de presse au siège du parti. A cet effet, l’honorable Younoussi Touré, dit : «A l’URD, nous sommes convaincus et oeuvrons pour que les dirigeants du pays et les hommes politiques puissent montrer une véritable volonté de promouvoir des femmes en politique.». Il soutient sa thèse par le fait que les femmes sont minoritaires en politique. Pour la raison qu’elles sont combattues, mal comprises, et manquent de moyens financiers pour l’entretien de leur électorat u de financer une campagne électorale.
Selon le président du parti, concernant les jeunes, nous pensons que plus informés, ils sont plus critiques et exigeants à l’égard des politiques. Ils n’ont pas remisé leurs illusions, et leur expérience dans ce domaine se révèle plutôt riche, voire pleine de promesse pour l’avenir. Les sirènes alarmistes qui retentissent dès qu’est abordée la question du rapport des jeunes à la politique peuvent donc se mettre en sourdine. En effet selon toujours M. Touré l’implication de ces derniers dans la vie de la cité et leur participation électorale ou plutôt sa faiblesse reviennent régulièrement dans les débats. Elles sont mêmes au cœur de maints programmes d’actions. En fait, les jeunes sont aujourd’hui, à la fois intéressés et désintéressés par la politique…comme bon nombre de citoyens. « Pour ce qui est de notre parti, nous avons aujourd’hui une jeunesse qui est engagée et responsable, qui est à même d’amener les jeunes maliens à s’intéresser à la politique et à remplir leurs devoirs civiques. » a laissé entendre le président du parti.
Selon lui, la direction du parti est engagée pour la promotion des femmes et des jeunes dans les structures du parti, tout comme dans les postes électifs et de responsabilité. Alors, soutient-il, ce qui justifie tout l’intérêt que nous accordons aux résolutions et recommandations issues de leurs assises respectives qui sont actuellement à l’étude et recevront très bientôt une suite.
Pour lui, il s’agit entre autres de l’octroi d’un quota de financement du parti à chacun des deux Mouvements, la relecture des textes permettant une meilleure représentativité des femmes et des jeunes.
Répondant aux questions des journalistes, le président Touré a donné satisfaction aux hommes de médias présents.
Moussa SOW
Stagiaire