Union pour la démocratie et le développement (UDD) : Dans les secrets de la montée en force du parti de Tièman Hubert Coulibaly

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Tiéman Coulibaly, ministre malien de l'Administration territoriale, s'est rendu dans la région pour enquêter sur l'origine des affrontements entre communautés. © Wikimedia commons

Résolument engagée dans la majorité présidentielle, l’Union pour la Démocratie et le Développement (UDD) du Ministre Tièman Hubert Coulibaly ne cesse de gagner du terrain et la confiance des Maliens. Toute chose qui en fait une force de frappe réelle autour du président de la République, Ibrahima Boubacar Kéita, avec lequel le parti a une vision partagée de la gouvernance du pays.

 Par la force des choses et surtout le charisme et la valeur intrinsèque de son leader, le parti lancé sur les fonts baptismaux, il y a 25 ans, par l’emblématique Moussa Balla Coulibaly, ne cesse de grimper dans l’arène politique.

De nombreux faits d’armes ont contribué à forger le crédit du président de l’UDD, venu très jeune sur la scène politique. Il s’est signalé comme une personnalité d’une très forte qualité, avec force de caractère,  sens de l’engagement et force de  conviction.

Tièman Hubert Coulibaly a véritablement commencé son ascension politique en novembre 2016, quand il a prononcé un discours remarqué lors du lancement du mouvement Convergence 2007, soutien d’un certain Soumeylou Boubèye Maïga avec qui il a entretenu d’intéressantes alliances politiques. Dans l’animation de ce mouvement politique, il s’est imposé comme une force tranquille, respectée et incontournable. Un mouvement qui s’est retrouvé finalement au centre de nombreuses alliances politiques.

En 2012, avec le coup d’Etat militaire, Tièman Hubert Coulibaly était à l’avant-garde du combat pour la restauration de la démocratie, se signalant ainsi par son aversion pour la prise du pouvoir par la force. A ce moment déterminant de l’histoire récente du pays, Tièman Hubert Coulibaly et son parti avaient séduit par leurs prises de positions très cohérentes et très incisives. Si bien que le jeune président de l’UDD était devenu l’adversaire résolu au coup d’Etat, tout en restant l’idole et l’espoir des combattants de la démocratie. Son arrestation par les militaires lui a valu un vaste mouvement de sympathie qu’il n’a dès lors cessé de capitaliser. On reconnait en lui un démocrate convaincu et intègre. Même dans l’opposition, on n’hésite pas à reconnaitre le choix éclairé du président de la République l’ayant nommé à la tête du Département de l’Administration territoriale, dans la perspective des prochaines échéances électorales.

Pendant la transition, le peuple malien se souvient encore de l’efficacité du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale. Il fut d’ailleurs la cheville ouvrière du déclenchement de l’opération Serval dans notre pays contre les djihadistes et autres forces d’occupation, sans omettre ses remarquables interventions à la conférence des bailleurs à Bruxelles, à un moment où le Mali était financièrement à genoux.

Enfin, l’on garde toujours en mémoire que Tièman Hubert Coulibaly est un poids lourd de la Convention de la majorité présidentielle (CMP) qui continue de soutenir toutes les actions du président Ibrahim Boubacar Kéita.

A coup sûr, le passage remarqué de son président, Tièman Hubert Coulibaly à la tête de différents départements ministériels depuis la transition en 2012, explique en partie le poids actuel du parti de la Colombe. La raison invoquée du ralliement de cette jeune dame, fonctionnaire internationale de son état, est suffisamment illustrative. « J’ai longtemps hésité à me lancer dans la politique. Mais ces derniers temps, quand j’ai voulu rejoindre une formation politique, j’ai surtout été séduite par le profil de l’actuel ministre de l’Administration territoriale que j’ai observé au fil de ses passages dans les gouvernements successifs du Mali depuis 2012. Tièman Hubert Coulibaly en l’occurrence est pour moi l’homme politique exemplaire. Et c’est ce qui a déterminé mon choix de rejoindre les rangs de l’UDD », a-t-elle confié.

Comme cette dame, nombre de Maliens justifient leur adhésion à l’UDD par les qualités humaines et les valeurs d’homme d’Etat de celui qui s’affiche aujourd’hui comme l’un des principaux soutiens du régime actuel.  L’observation du parcours politique de Tièman Coulibaly fait ressortir les valeurs de loyauté et la force de caractère de quelqu’un qui met le Mali au-dessus de tout.

Justement, c’est ce Mali qui est le lien déterminant la conviction des hommes et des femmes qui tiennent aujourd’hui les rênes de l’UDD. Pour eux, le Mali vaut plus que tous les sacrifices. Et c’est pourquoi, ils partagent la vision qui a porté le candidat Ibrahim Boubacar Keïta au pouvoir : « Le Mali d’abord ».

Aujourd’hui, plus que jamais pour les Maliens, l’UDD est une force réelle et incontournable qui constitue un soutien sans faille au président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, que l’UDD a souverainement choisi d’accompagner parce que fidèle à son engagement. Avec IBK, l’UDD a une vision partagée des choses et globalement une convergence sur la gouvernance.

C’est pourquoi, le parti ne cesse de travailler à ratisser et à se structurer, pour être toujours plus fort et être ainsi à même de mieux jouer son rôle, dans une majorité présidentielle solide.

Au bout, l’UDD est devenue l’un des principaux partis de l’échiquier politique avec des ralliements et des adhésions tous azimuts. Si au sortir des dernières élections communales le parti revendiquait environ 380 élus communaux, aujourd’hui, avec les nombreuses adhésions d’élus communaux qui ont rallié avec leurs bases entières, le parti compte près de 500 conseillers. Ce qui lui permet de rivaliser avec les vainqueurs des élections du 20 novembre 2016.

Au regard des nouveaux ralliements et sur la base des actions politiques en perspective, nul doute que l’UDD qui est en pleine structuration pourrait faire d’éclatants succès dans les prochaines consultations électorales.

En attendant, force est de constater que le parti s’est donné les moyens d’assurer une belle couverture nationale. Il compte des bases entières qu’il continue de renforcer dans presque toutes les régions du pays, de Kayes à Ménaka. Ces nombreuses adhésions pourraient accélérer le raffermissement de la base nationale du parti.

Des programmes de structuration à l’extérieur sont également prévus car nombre de Maliens expatriés s’organisent activement pour l’implantation ou le renforcement du parti, notamment en Afrique, en Europe et en Asie.

Alassane Barry

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