Union de l’opposition au Mali : Est-ce le signe annonciateur ?

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une vue des membres du FSD lors d'un meeting (photo archives)

On la croyait désemparée face aux nombreuses secousses qui menacent son organisation. Mais les leaders de l’opposition malienne ont surpris plusieurs observateurs de la vie politique en prouvant qu’ils peuvent taire leurs dissensions du passé au nom de l’intérêt supérieur de la nation.

 C’est pour certains un signe qui annonce la fin de la souffrance des populations sous le régime de la rupture. Face à un gouvernement où le leader proclame que je n’ai peur de rien, je ne recule devant rien, ou encore lorsqu’un dirigeant arrive au pouvoir, laissez-le faire ce qu’il veut et attendez votre tour, il y a lieu de s’inquiéter et le Mali qui pensait avoir tourné la page de ce genre de gouvernance ne peut pas accepter le retour de ce système politique qui rappelle un passé douloureux. Il y a donc urgence à agir pour opposer un refus catégorique à ce système politique rétrograde instauré par le gouvernement d’IBK II. Les leaders de l’opposition dans la tradition de la particularité malienne ici, c’est le Mali, ont compris que l’heure est grave.

Que face aux grands maux, les grands remèdes, la première approche thérapeutique de la sortie du peuple du calvaire, de la misère et de la souffrance que lui impose le gouvernement IBK II depuis la présidentielle 2018, c’est d’unir ses forces. C’est le regroupement de ces forces de l’opposition qui a eu lieu le vendredi dernier, lors de leur meeting à la Bourse du travail, réprimandé par les forces de l’ordre. Lorsque fusionnent le parti URD avec la Codem d’Housseyni Amion Guindo. Qu’à ces deux formations politiques se joignent le Cnid-Fyt de Me Mountaga Tall, le parti Sadi, le parti MPR, ainsi que d’autres formations politiques et des acteurs de la société civile, il y a lieu de penser que la chose est sérieuse. De tout temps, on a critiqué l’opposition d’être éparse et fragile.

Avec ce regroupement, il y a visiblement des lueurs d’espoir qu’elle restera ainsi soudée pour organiser une véritable opposition au régime d’IBK, gage de la vitalité de la démocratie malienne, car un gouvernement sans opposition est comme un navire sans gouvernail. Le premier test de ce regroupement de l’opposition est la participation aux élections législatives prochaines.

Assi de Diapé

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2 COMMENTAIRES

  1. Les effets d’annonce de l’opposition relèvent du « Bagabaga », c’est-à-dire de l’intimidation. Elle se donne une force, un poids, une influence internationale, quelle ne possède guère. Ce sont des mesures captivantes pour tenter de se légitimer, d’obtenir par la rue ce que le peuple lui a refusé par les urnes.

    Composée d’entités hétérogène, l’opposition malienne, dont une partie reconnait le président de la République (La COFOP), et une autre (FSD), pas du tout, travaille, pour déstabiliser le régime d’IBK, l’empêcher de dérouler son programme, intitulé : « Notre grand Mali avance ». Pendant qu’IBK veut aller de l’avant, l’opposition essaie de le tirer vers le bas, empêcher SBM de travailler, créer le désordre en comptant sur un hypothétique coup d’état militaire. Examen de Bougouni, que Bougouni me pardonne.
    Mais les militaires savent que les temps ont changé et que c’est dangereux et même suicidaire de suivre des assoiffés comme Soumaila et TIEBLE qui pensent détenir le monopole de l’intégrité morale et que eux seuls méritent de diriger le Mali.
    Mais inch’Allah Soumaila, encore moins TIEBLE, ne sera jamais président du Mali.

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