Ce n’est plus la libération des 11 leaders politiques, incarcérés depuis le 20 juin, que réclame la coalition de partis et mouvements politiques mais celle de toutes les personnes détenues pour leurs opinions. Dans une note publiée la semaine dernière, dont Le Wagadu s’est procuré une copie, une coalition de partis politiques et de mouvements politiques plaident pour la libération des personnes détenues pour leurs opinions. Las de la lenteur de la justice, les partis signataires de la déclaration du 31 mars, tout en se disant attachés au dialogue, en appellent aux Autorités de la Transition, pour libérer, dans les meilleurs délais, les 11 responsables politiques, et au-delà, tous les camarades détenus pour leurs opinions politiques, notamment Ras Bath, Mme Sidibé Rose Vie chère, Etienne Fakaba Sissoko, Clément Dembélé, Ben Le Cerveau, afin de favoriser la réconciliation nationale et une paix durable, gages du développement harmonieux du pays. Les autorités n’ont pour le moment pas réagi à cet appel. En attendant, la Cour d’Appel de Bamako va se prononcer sur le cas des 11 leaders politiques le 12 novembre.
La Rédaction
Au Mali soumis à la junte du général d’armée, il ne fait pas bon avoir des opinions déviantes. On se retrouve illico au trou. Et sans espoir réel d’en sortir bientôt. La justice, elle, va s’agiter un moment et demandera d’attendre. La liberté d’expression est un bien si précieux que, dans toutes les dictatures, on a la sagesse d’en limiter l’usage.