La réponse du berger à la bergère telle semble être la nouvelle alliance politique en gestation entre le Rassemblement pour le Mali (RPM), le CNAS Faso Hèré, le parti Yelema et plusieurs autres formations politiques, car il n’est pas question de permettre à des pourritures de revenir à la tête du pays. D’ores et déjà Soumeylou Boubèye et son parti ont pris les devants en s’alignant derrière le candidat du RPM en attendant les autres.
L’information fait le tour des salons et des grins de thé depuis un certains moments, qu’un certains nombres de partis politiques dont le Rpm, Yelema, CNAS Faso hèré entre autres sont en concertation pour créer une plate forme capable de barrer la route aux prédateurs du denier public regroupés au sein de l’alliance FDR/ADR.
L’idée de cette alliance semble être venue de Moussa Mara du parti Yelema selon une source proche du dossier. Elle rapporte une possibilité d’alliance entre le Rassemblement Pour Mali (RPM) d’Ibrahim Boubacar Keita (IBK), le parti Yèlèma de Moussa Mara, le CNAS-Faso Hére de Soumana Sacko, le parti de Cheick Modibo Diarra et d’autres partis non moins importants.
La même source affirme qu’une première rencontre a eu lieu le dimanche 24 juin au domicile du président du RPM, M. Ibrahim Boubacar Keita, et qu’elle a porté essentiellement sur la manière de barrer la route au FDR/ADR. Une seconde rencontre a eu lieu le samedi 29 juin dernier au même endroit
La plate forme envisageait pour un premier temps de voir la possibilité d’annuler les autres candidatures au profit d’une seule autour de laquelle tous les autres candidats se battront pour la victoire finale. Cependant, cette possibilité n’ayant pas pu être consensuelle pour des raisons d’ego. Alors, c’est une alliance se fera autour du candidat de la plate forme au second tour.
En tout cas, cette idée de plateforme donne déjà du fil à retordre aux membres de l’alliance FDR/ADR qui pensaient s’offrir Koulouba impunément et continuent de martyriser le peuple malien. Echec et Mat. Affaire à suivre.
Harber Maïga
Le train commun :
Le train est que tous ces candidats cités ci-haut ambitionnent de faire trois choses afin de remettre le pays debout, après tant d’années passées au fond du trou. Ils veulent tous consolider la paix; reconstruire l’Etat et enfin établir la bonne gouvernance.
En évoquant la consolidation de la paix dans leurs programmes, tous ces leaders politiques ont unanimement convenu que, sans la paix et la stabilité, rien n’est possible. Car ces deux éléments constituent les fondements mêmes du progrès et du développement. Et dans ce cas, ils se disent prêts à consentir de grands efforts pour doter nos forces de défense et de sécurité, d’équipements opérationnels. En plus, nos candidats ont tous expliqué dans leurs programmes qu’il faut dorénavant rompre avec les anciennes pratiques et recruter des hommes et des femmes compétents sur des bases transparentes et vérifiables. Selon eux, rien ne devrait plus être fait comme avant. Comme pour répéter l’adage bien connu de tous : « qui veut la paix, prépare la guerre ». La lutte contre le fléau de la corruption se trouve aussi incluse dans le programme des prétendants pour Koulouba. Pour mieux mener à bien ce combat contre la mauvaise gouvernance, ils entendent augmenter considérablement les salaires des fonctionnaires. La tolérance zéro sera de mise ont-ils indiqué, de manière ferme dans leur projet. S’agissant des maux qui pourrissent notre éducation, les candidats ambitionnent tous d’en faire un mauvais souvenir en refondant l’école malienne. Parlant d’agriculture, ceux-ci ne manquent pas d’arguments. Ils prétendent mettre les moyens adéquats afin de pouvoir bien combattre la faim et en même temps faire du Mali, avec son immense ressource de sol, le grenier incontestable de l’Afrique. Une autre préoccupation des candidats demeure le problème de la santé. Sur ce volet, les programmes révèlent l’amélioration des équipements des hôpitaux et la formation nécessaire de nos praticiens. La construction d’autres hôpitaux supplémentaires et des nombreux centres de santé sont envisagés dans les différents documents. En prenant connaissance de ces projets de société présentés par les différents candidats, le peuple peut rêver d’un avenir meilleur. Mais attention, en période de campagne, les promesses faites sont rarement tenues. Espérons qu’ils nous feront cette fois-ci la surprise de la preuve du contraire.
Dramane DEMBELE