L’Hôtel résidence Wassoulou a abrité, le jeudi 5 juillet dernier, la conférence de presse du Mouvement national des enseignants pour le changement (MONEC). La cérémonie était présidée par le président du mouvement, Siaka Hamidou Traoré. Il avait à ses côtés son premier vice président, Aboubacar Cissé et plusieurs militants
Selon son président, le MONEC est une initiative des jeunes enseignants, soucieux du devenir de l’éducation au Mali. A ses dires, son mouvement s’est fixé comme objectifs notamment: l’amélioration de la qualité de l’éducation au Mali à travers le recrutement d’enseignants qualifiés; bannir l’amateurisme en épurant du secteur les prédateurs venus chercher leur pitance; participer activement à la gestion locale de l’espace scolaire et universitaire, en plaçant des enseignants formés et qualifiés soucieux du devenir de l’école malienne entre autres.
A en croire le président, cette initiative dès sa mise en œuvre en mai 2013 a gagné l’adhésion massive des enseignants à travers le territoire national. A ses dires, après une analyse responsable et objective du programme de société des candidats déclarés à l’élection présidentielle du 28 juillet, les responsables du mouvement ont jeté leur dévolu sur le porte étendard du parti de la poignée de mains. Selon lui, Soumaïla Cissé est le seul candidat capable de sortir l’école malienne de l’ornière.
Dans les jours à venir, les enseignants investiront le terrain politique à travers tout le pays pour la mise en place des bureaux locaux du MONEC et ce faisant, transmettre des consignes de vote pour le candidat du parti vert-blanc, a promis le patron du MONEC.
Aux dires de M.Traoré, très prochainement, sa structure mettra en place un mémorandum dans lequel seront insérés tous les points saillants sur la reforme de l’éducation malienne afin de le soumettre au candidat Soumaïla Cissé.
Il a dit qu’à travers son mouvement, les jeunes enseignants veulent apporter un changement dans le secteur de l’éducation. C’est un combat de longue haleine que nous venons d’engager avec la bénédiction de tout un chacun car, rien n’est de trop pour l’éducation, a conclu le président du MONEC.
Boubacar PAITAO
Stagiaire
