Les membres du Mouvement Populaire du 22 mars (MP22) ont organisé le 21 mars 2013, une conférence de presse pour fêter le premier anniversaire du coup d’Etat du 22 mars 2012.
Cette conférence était animée par le Pr Rokia Sanogo, Mohamed Tabouré, Perignama Sylla, entre autres. La déclaration liminaire du mouvement, lue par Perignama Sylla, annonça : « cette première année écoulée sous l’ère du CNRDRE nous a permis de mettre à nu la déliquescence avancée de l’appareil d’Etat néocolonial. Ce coup d’Etat patriotique du 22 mars 2012 a permis à tout un chacun d’avoir une idée plus ou moins exacte de la déliquescence de l’Etat caractérisée par des services ankylosés, gangrénés par la corruption où le citoyen, surtout des campagnes, était un serf taillable et corvéable à merci. L’intervention systématiquement provoquée, du 11 janvier 2013, des forces étrangères n’est qu’une pose, une pose négative qui aura pour effet de faire pourrir davantage la situation, de la rendre plus complexe et plus dramatique au moment de la résolution devenue inéluctable. La réponse est sans aucun doute à Dioncounda et ses ailes marchantes du FDR qui ont choisi de manipuler Ançar Dine et ses allies du Mujao et de Boko Haram pour attaquer Konna pendant que leurs complices de Bamako privaient les troupes de moyens logistiques adéquates afin de faire triompher la ligne interventionniste au sein des forces armées et de sécurité. Pour relever notre patrie, il faut une véritable conférence nationale souveraine pour refonder la République. Les forces parasitaires du FDR sont disqualifiées pour organiser des élections ; mieux pour un meilleur devenir de la nation malienne, ces forces ont leur place dans le rebut de l’histoire ».
Répondant aux questions des journalistes, le Pr Rokia Sanogo a souligné que faire paraître les salaires du capitaine Haya dans les journaux, c’est pour diviser l’armée. Pour elle Haya n’a pas déçu le MP22.
Parlant des élections, elle avoue qu’on est dans le même contexte qu’en mars 1990, 2012 et qu’en 2013, rien n’est prêt pour aller aux élections.
Prenant la parole, Perignama Sylla, a fait aussi remarquer que personne n’est satisfait par la situation au Mali, un an après le coup d’Etat de mars 2012. Enfin, le Dr Oumar Mariko a rebondi sur les élections à venir en ces termes, « si les élections ne sont pas truquées, le parti Sadi gagnera et ira à Koulouba ».
Lassana
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