Conflits internes, loubards en renforts, bureaux parallèles… De nombreuses structures du parti, à l’image de la sous-section des femmes RPM de la Commune IV connaissent les mêmes tendances.
Ici en commune IV du District de Bamako et en particulier au niveau de la sous-section de l’Union des Femmes de Hamdallaye, plane l’ombre de la présidence de la République.
La sous-section en question, connait désormais un bicéphalisme et ce, depuis 25 Octobre 2014 suite au renouvellement du bureau. Et le nom de Mme Fofana Fanta Sidibé, épouse de M. Sékou Fofana personnel du cabinet de la présidence, revient dans les discussions.
Selon des militantes, elle aurait soutenu que c’est IBK en personne qui lui aurait donné mandat de choisir une présidente de bureau. Ce à quoi, le camp d’en face, s’est refusé. Des incidents survinrent alors et chacun des camps fit appel aux loubards. Le processus étant perturbé, l’on fixa une autre date (le 25 Octobre2014) pour re-belotter.
Cette fois-ci, en vue d’éviter toute complication, les participantes adoptèrent le principe du bulletin secret. A l’issue du vote, c’est Mme Maïga Fanta Keïta qui sortit vainqueur. Tout est bien qui finit bien ? Pas si sûr !
Le résultat du scrutin fut contesté par l’autre clan, à savoir, celui de, Mme Fofana Fanta Sidibé, l’épouse de notre cher employé de la présidence de la République. Et dans les heures qui ont suivi, elle (Mme Fofana Fanta Sidibé), mit en place un bureau parallèle avec comme secrétaire Générale, Mme Aissata Sangaré, une ex-députée du parti YELEMA de l’ex-premier Ministre Moussa Mara.
A l’heure actuelle donc, il existe deux bureaux représentant la sous-section UF-RPM de Hamdallaye et chacun organise de son côté des activités à sa mesure.
La tendance Mme Fofana Fanta Sidibé, elle, préfère «des nuits brochettes». Et la faim des militantes aidant, elle parvint à s’attirer du beau monde dans le quartier.
Les conflits de cette nature ne touchent pas cette seule sous-section du parti. En Commune II du District, la section connaît des embrouilles similaires. Là aussi, des loubards ont été mis à contribution par les deux tendances. Et pour cause d’incidents frôlant souvent l’affrontement physique, le bureau de la section n’a encore pu être renouvelé.
Si l’on peut considérer que ces affrontements sont la résultante du succès du parti (sic), ils représentent surtout l’image du sommet où, pour la succession du président Ibrahim Boubacar Keïta, deux caciques se livrent désormais à une guerre ouverte. Il s’agit d’Abdoulaye Idrissa Maïga, Ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation et de Bocary Téréta, en charge du Développement rural.
Djibi