Troisième du Congrès ordinaire du RDS: le Pr Younouss appelle à un second mandat d’IBK

0
Le Pr Younouss Hamey DICKO

Le Maison des aînés a abrité le week-end dernier, les assises du 3e congrès ordinaire du Parti Rassemblement pour le Développement et la Solidarité (RDS). Placé sous le signe, ‘’le Mali est de retour sur la scène internationale’’, la cérémonie d’ouverture des travaux de ce congrès était présidée par le président du parti, le Pr Younouss Hamèye DICKO, qui avait à ses côtés les membres du bureau exécutif dudit parti.

On y notait également la présence des représentants d’une vingtaine de partis politiques, dont : l’ADEMA, le BAARA, l’UFDP, le RPM, l’US-RDA, le PRN, le RAMAT, le PDS, PSDA, le PARI, le RDR, du parti Yelema, du PS-Yelen Kura, le PIDS, du parti FAMA, le MIRIA, etc.

À l’ouverture des travaux, le Pr Younouss Hamey DICKO a tenu à saluer les conseillers engrangés par son parti lors des élections communales du 20 novembre 2016.

Dans son discours, le président Younouss Hamey DICKO, a adressé un tableau sombre des durs moments de la vie de la nation caractérisés par la crise du nord.

S’agissant du thème dudit congrès, le Pr DICKO a indiqué que le retour de notre pays sur la scène internationale a été concrétisé, dans un premier temps, par l’organisation réussie des élections générales de 2013 qui a vu l’élection du président IBK avec 77,76 % des voix.

Malgré cela, les ennemis du Mali n’ont pas désarmé. Ceux qui ont juré, selon lui, de mettre le Mali dans son cercueil et l’enterré définitivement en centrant leurs attaques sur le chef de l’État, à travers des calomnies des haines de bas niveau, en vue de le déstabiliser et réussir leur mission de détruire le Mali.

Malgré ces agressions, a-t-il fait savoir, le Mali et ses autorités plient, mais ne rampent pas.
Au contraire, grâce à ses capacités réactives et de résilience, le Mali survit à tous les malheurs et a organisé brillamment les élections communales sur toute l’étendue du territoire, dans plus de 93 % des communes le 20 novembre 2016.

Autre signe du retour du Mali sur la scène internationale, l’organisation du 27e Sommet Afrique-France de Bamako, les 13 et 14 janvier 2017. Cela a prouvé aux yeux du monde que le Mali était une destination fréquentable.

Selon le RDS, la démocratie regagne aujourd’hui du terrain dans notre pays, des élections locales, régionales, communales et même le referendum sont programmés.
De même, le président a salué la mise en place des autorités intérimaires dans certaines régions et les patrouilles mixtes ont démarré à Gao.
Le président du RDS a très mal apprécié les exactions djihadistes contre les paisibles citoyens de notre pays, à plus de 98 % de musulmans.

Pour RDS, il est juste de constater que le Mali est debout aujourd’hui avec une agriculture et un élevage florissants, une industrie qui se construit.
Sur un tout autre plan, avec la création du nouveau pôle universitaire moderne de Kabala, il trouve que le Mali se repositionne dans le système éducatif international.
Au passage, il a remercié la communauté internationale, à travers la MINUSMA, l’UA, l’UE, la CEDEAO, l’OCI pour les efforts accomplis avec une mention spéciale au Tchad, l’Algérie, la France, les pays voisins du Mali.
Certes, le Mali a connu une période triste, voire avilissante, mais jamais le RDS, selon le Pr DICKO, n’a cessé son combat pour la patrie.

Le RDS a maintenu ses relations avec la base et a participé aux différents scrutins dans notre pays avec des résultats mitigés cause du fait que les meilleures bases du parti étaient perturbées par l’insécurité.
Selon son président, le RDS a aussi répondu à toutes les sollicitations du gouvernement et de l’Assemblée nationale concernant l’élaboration ou la révision des textes, des dispositions législatives et règlementaires.
Par ailleurs, la préparation inclusive de la conférence d’entente nationale, le retour en cours des réfugiés maliens, la poursuite du processus électoral et l’accélération des grands chantiers des réformes du Mali constituent aux yeux du RDS, des motifs d’espoir.

Le RDS, membre de la majorité présidentielle, demande au président IBK de solliciter auprès du peuple malien, un second mandat.

Par Abdoulaye OUATTARA

Commentaires via Facebook :