Après avoir déposé lundi dernier, son dossier de candidature au CE ADEMA, M. Adama Doumbia, a accepté répondre à nos questions. Trois questions que l’enfant chouchou de Nyamakoro et de la Commune VI et militant avisé de la Ruche, n’a pas hésité de dire tout haut, ce que certains préfèrent ne même pas prononcer. Soucieux de la démocratie au sein de son parti, le Secrétaire au Développement de la Section VI souhaite que le candidat désigné par le parti emporte la partie au soir du 07 juillet prochain.
Mali Demain : Qu’est ce qui a motivé votre candidature ?
Rupture avec certaines pratiques
M. Adama Doumbia : Contrairement à ce qui se dit ça et là, personne n’a initiée ma candidature. Je ne « danse » pour personne. Je suis naturellement candidat. Et mon intention, n’est de créer un quelconque débordement. Je veux démontrer par ma candidature que l’ADEMA n’appartient à personne. Il s’agit de changer la façon de faire la politique au sein de notre parti ainsi que la morale dans l’ADEMA. Nous n’avons jamais été complexés pour notre parti. Avant que le CE, donc l’ADEMA nationale sache que je suis candidat, il faut que ma base le sache. Ma candidature, vise à faire la rupture avec certaines pratiques. Il s’agit de mettre fin à certaines démagogies ; amener certains cadre DG et autres, à changer de comportements. Et s’il y a eu de mauvais gouvernements, c’est qu’ils étaient composés de Ministres sans base, sans vision.
Mali Demain : Par votre candidature, que voulez-vous insuffler dans le parti ?
Nous voudrions que le CE comprenne…
M. Adama Doumbia : Nous voudrions que le CE comprenne que les femmes et les jeunes, fer de lance du parti ont muri et réclament, un changement. Ce mot veut dire revoir le fonctionnement du parti, nos stratégies qui devront être orientées vers les femmes et les jeunes. Il faut mettre fin à une oligarchie, à une main mise d’un groupe sur la quintessence du parti. Ce qui fait la force de l’ADEMA, c’est la transparence, l’écoute et le respect. De ce fait, un débat franc et direct entre les candidats à la candidature s’impose devant les membres de la Commission de bons offices. Je déplore que les vieux intervertissent les rôles. En ce sens de les commissionner et non le contraire. C’est-à-dire, ce sont eux qui devront envoyer les jeunes et non le contraire. Cela devra cesser, si nous voulons avoir un parti for reposé sur la discipline, le respect de nos valeurs sociétales.
Mali Demain : Un appel ?
Tenir compte de l’essentiel
M. Adama Doumbia : Tenir compte de l’essentiel : le parti, son unité et notre vision d’un Mali qui gagne. Nous devons rester unis pour que nous contunions à perturber le sommeil de nos adversaires. Je demeure ADEMA et respectueux des textes de mon parti.
Propos recueillis par B. Dicko
Quand des autorités félicitent Adama Doumbia
Et non les moindres ! Qu’il s’agisse du Ministère de la Justice à celui de la Sécurité Intérieure via le Directeur Général de la Police de l’époque, Général Niamé Kéïta qui dans une correspondance (voir en fac similé) pense qu’Adama Doumbia devrait servir d’exemple afin de « faire des émules au Mali grâce à ses actions pour le plus grand bien de la communauté ». En réalité, la popularité de cet homme, nous confie un habitant de Nyamakoro, son fief, ne date pas d’aujourd’hui. Et pour cause, cet homme a toujours à nos côtés de jour comme de nuit. Donc, s’il se présente à la candidature de l’ADEMA pour la présidentielle, il pourra relever le défi puisqu’avec ses moyens propres, il a su partagé ».
Mamadou Dembélé dit Prince, non moins Secrétaire Général du Comité VI, membre de la sous Section
« La candidature d’Adama Doumbia n’est pas venue par hasard. Plusieurs facteurs l’expliquent : – primo il a l’amour de la patrie, de la famille. C’est un gros travailleur qui aime mouiller le maillot. Ce qui a crée la confiance avec les militants. Donc avec les populations. D’ailleurs, partout l’homme a passé, il fait ce qu’il peut. C’est un homme du peuple. Avec le monde qui l’a accompagné, cela prouve que l’homme est aimé et déterminé puisque venant de la Commune qui regorge le plus grand nombre de bureau de vote du pays, soit 408 selon le RACE. Adama Doumbia a toujours été à l’écoute du peuple. Il a le sens du partage. Et pour cause, grâce à son sérieux et son dynamisme ses partenaires américains lui ont donné la coquette somme de 500 millions de FCFA. Sociable et soucieux des conditions de ses semblables, donc des populations, il a décidé à la surprise générale de bitumer le tronçon qui relie les 30 m au marché de Nyamakoro cité UNICEF. Le jour de l’inauguration, le chef de village a été ému et surpris par ce geste patriotique. En tout cas sur dix familles, neuf vous diront qu’elles sont prêtes à mouiller le maillot pour leur enfant prodige ».
Cheick Diallo, l’élu PARENA déballe…
La crise malienne, la CEDEAO, la candidature d’Adama Doumbia
Ce cadre du parti du bélier blanc, élu de son état, non moins Président de la Commission sportive de Magnambougou, en Commune Vi du District de Bamako, très avare en mot lorsqu’il s’agit de politique, de gestion d’état, cette fois-ci, l’homme que nous avons rencontré lors du dépôt de candidature d’Adama Doumbia au CE, à l’image de son Président, Tiébilé Dramé, a décidé de taper du point sur la table. Il passe à la vitesse supérieure pour décrier la manière dont la crise au nord est gérée, dénonce l’attitude de la CEDEAO au Mali. Et vice, versa.
Pour Cheick Diallo, « la crise que vit notre pays est le résultat de gestions ratées ». En tout cas dit-il : « les pouvoirs publics n’ont pas su s’assumer à un moment où cela se devait ». Patriote aveuglé par la défense de la patrie, Cheick Diallo, pense que « si tous les fils du pays mettaient de côté leurs intérêts et querelles de chapelles, le Mali sortira grand dans la situation que nous vivons. Il faut que nous acceptions, (tous les maliens) que nous avions échoué dans l’enracinement de la démocratie. Surtout dans la gestion des hommes et des deniers publics. Chacun devait et devra s’assumer dans son domaine. Ce qui facilitera la tâche à nos autorités. Cela a beaucoup manqué durant ces deux dernières décennies. Donc, nous devons nous en prendre à nous même. Et non à d’autres personnes. S’il y a fissure dans le mur, le margouillat pénétra. C’est ce qui est arrivée. Ressaisissons-nous ! »
La CEDEAO et nous
« Les mots me manquent pour remercier et féliciter la France, le Niger, le Tchad ainsi que d’autres pays européens, les Américains pour leur aide et appui », a expliqué l’élu PARENA. Parlant de la CEDEAO, M. Cheick Diallo est très amer, voir déçu des comportements et agissements de l’organisation sous régionale. « Je n’arrive pas à comprendre l’utilité des troupes de la CEDEAO dans notre capitale et dans certaines villes telles que Niono, Banamba…. Elles ne font que gambader, armes au point alors que les Français, Nigériens et Tchadiens, naturellement nos soldats, se battent au front avec des blessés et des morts. Nous sommes fiers et reconnaissants pour eux. Quelle est l’utilité de ces soldats Ouest-africains ? Nous devons quitter la CEDEAO car depuis le coup d’état du 22 mars à nos jours, elle n’a jamais su respecter ses engagements. Et les populations continuent de souffrir ».
Pour cette « bête » politique, les pouvoirs publics doivent revoir notre copie avec la CEDEAO. « Sinon, rien ne saurait expliquer sa lenteur dans ses prises de décisions à fortiori agir sur le terrain. Et c’est maintenant que notre armée et ses alliés du terrain ont besoin des soldats de la CEDEAO », ajoute Cheick Diallo.
La candidature de l’abeille Adama Doumbia
L’élu PARENA qui a fait le déplacement du siège de l’ADEMA PASJ à Bamako-Coura, lundi dernier, ne tarit pas d’éloges sur le candidat Adama Doumbia. « C’est un candidat propre qui s’est toujours occupé de sa base. Donc de son parti. Aussi, il n’a jamais occupé de poste de responsabilité. C’est ce qui explique que sa base est derrière lui. Une première. Je connais cet homme depuis plus de vingt ans. Adama Doumbia est un ami certes, mais je demeure fidèle au PARENA et quand même que le candidat Adama Doumbia a de la valeur ». Et l’élu PARENA furieux déballe : « Si le pays est en retard, c’est la faute à certains pour leur gestion ».
Parlant de l’engagement des soldats Tchadiens au nord, Cheick Diallo, surpris par la manière dont les autorités actuelles gèrent ce dossier dénonce : « Nos autorités doivent poser des actes qui rassurent les maliens et qui nous honorent car celui qui accepte venir te libérer, vaut mieux que toi », martèle l’élu PARENA.
Ardo
SVP, respect pour le Mali, qui mérite quoi, le Mali à été tromper durant 20ans par deux hommes deux voleurs de la révolution de mars 1991, Un homme de Kayes KHASSO pour qui connai KHASSO désole mais ils sont ce q il sont, le seconde un homme de Mopti dont personne connai ses perent sur, tout deux certainement opportuniste et sans dignité!!!!!! Voilà les conséquences. Maintenant un DOUMBIA aussi prétend, pitié pitié le pauvre MALI. NÉE égaux certe, mais DOUMBIA aussi pour le MALI
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