Trésor Public : Salaires de tonnerre !

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Le président  Ibrahim Boubacar Keïta
Le président de la République recevant le rapport 2012 des mains du Vérificateur général

En un mois, ils perçoivent dans nombre de cas (en plus de la gratuité du logement, de l’eau et l’électricité) les revenus de deux ans d’un Malien payé au SMIG.

 

Et pourtant, ils (ou elles) veulent toujours gagner davantage.

3 950 000 Fcfa, c’est exactement le montant mensuellement affecté pour le traitement du Vérificateur Général, communément appelé Vegal.

Ce montant colossal est réparti comme suit : salaire de base 2 500 000 Fcfa, indemnités de responsabilité 300 000 Fcfa, prime de sujétion 250 000 Fcfa, indemnités de logement 500 000 Fcfa, indemnité forfaitaire d’entretien (consommation eau et électricité téléphonique) 400 000 Fcfa.

A quelques différences près, le traitement mensuel de l’adjoint du Vegal est réparti de la même manière.

Outre ces deux personnalités, les collaborateurs du Vegal, c’est-à-dire les Vérificateurs (une vingtaine) ont une rémunération mensuelle totale de 2 400 000 Fcfa.

Parallèlement les contrôleurs (Control général de l’Etat) bénéficieraient mensuellement d’environ 1 million de Fcfa.

La rémunération mensuelle du Chef du Gouvernement s’élève à 1 197 250 Fcfa.

Elle comprend un salaire de base de 497 250 Fcfa et une indemnité forfaitaire de représentation fixée à 700 000 Fcfa.

Les membres du gouvernement et assimilés bénéficient, en plus de la gratuité du logement, d’un salaire de base de 351 000 Fcfa majoré d’une indemnité forfaitaire de représentation et de domesticité de 350 000 Fcfa ainsi qu’une indemnité forfaitaire d’entretien fixée à 250 000 Fcfa.

Autrement dit, les ministres et assimilés perçoivent mensuellement 951 000 Fcfa.

Notons également, qu’à l’expiration de leur mandat, les membres du gouvernement bénéficient, d’une indemnité de sortie dont le montant équivaut à trois mois de salaire de Ministre, c’est-à-dire, 2 853 000 Fcfa.

Les membres du gouvernement sont suivis des députés qui perçoivent chacun, en moyenne 876 000 Fcfa par mois. Ceux-ci devancent légèrement le Président de la Cour Constitutionnelle qui bénéficie, en plus de la gratuité du logement, d’un traitement mensuel de 854 600 Fcfa.

Le Médiateur de la République vient légèrement après le Président de la Cour Constitutionnelle, avec un traitement mensuel de 821 750 Fcfa.

En plus de ce traitement pécuniaire, le Médiateur bénéficie aussi de la gratuité de l’eau, de l’électricité et logement au même titre que le Président de la Cour Suprême dont le traitement mensuel s’élève à 530 000 Fcfa.

Quant aux magistrats de classe exceptionnelle (en activité depuis au moins 20 ans), ils perçoivent un salaire mensuel d’environ 800 000 Fcfa.

Les magistrats débutants, eux sont payé à 400 000 Fcfa.

 

Malick Camara

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11 COMMENTAIRES

  1. La gouvernance du “Baga Baga” ou le pari perdu d’IBK

    Octobre 2013, moins d’un mois de son investiture internationale du 19 septembre 2013, IBK rentre précipitamment de Paris où il avait un agenda avec le Sénat français, pour faire face à la mutinerie du 30 septembre 2013 qui éclata à la place d’armes de Kati.

    Fort de sa légitimité tirée des élections de juillet et août 2013, et assuré du soutien français, IBK mène d’une main de fer la gestion de la crise de Kati sans fausse note.

    L’opération militaire “Sanya” menée dans la garnison de Kati pour y régner l’ordre et récupérer les armes en possession des mutins se déroula sans anicroche.

    Dans la foulée l’adresse à la nation d’IBK du 2 octobre 2013 ne laissa aucune place à la légèreté ni au laxisme dont faisaient montre les autorités de Bamako face à la junte de Kati durant la transition politique.

    “On ne me trimbalera pas” ou “Kati ne fera plus peur à Koulouba” sont entre autres formules qui édifieront sur la volonté du nouveau chef de l’état de donner un grand coup de pied dans la fourmilière de Kati.

    La suite est connue et le juge Karembé se chargea du reste jusqu’à aujourd’hui et le procès des anciens hommes forts de l’ex junte militaire de Kati peut commencer d’un moment à l’autre.

    La mise sous pas de Kati a été incontestablement un premier succès du régime IBK, mais elle a été aussi le trompe-l’œil qui précipita le régime IBK au bord du précipice auquel il se trouve actuellement.

    En octobre 2013, l’ex junte militaire de Kati savait plus que quiconque depuis déjà 9 mois avec l’opération Serval et dans son sillage la Minusma, qu’elle n’était plus seul maître à Bamako comme cela fut le cas au moment où Dioncounda fut tabassé ou que Cheick Modibo Diarra fut contraint à la démission.

    Sanogo le savait et cherchait à se caser dans un grade stratosphérique de général multi-étoilé pour se rendre indispensable dans la chaîne de commandement de l’armée.

    Il voulait aussi se rendre fréquentable par les principaux partenaires du pays qui commençaient à revenir à la faveur du retour à l’ordre constitutionnel normal et qui n’ont pas apprécié du tout son coup d’état de mars 2012.

    Mais ce n’était pas une si bonne idée que ça car ça s’apparenterait à un couteau à double tranchant.

    Pour passer d’un grade de capitaine à celui d’un général 4 étoiles sous les grands manguiers de Kati et le tout en une matinée de conseil de ministres, il faut s’assurer que cela ne fasse pas des jaloux parmi la nuée de soldats analphabètes qui rodent tout autour et qui croient qu’avec le coup d’état ils ont droit de vie et de mort sur une nation et ses ressources.

    Donc la mutinerie du 30 septembre 2013, capoter les plans de retraite dorée de Sanogo et remet sur le devant de la scène la nécessité d’enrayer les capacités de nuisance de l’ex junte sur le nouveau pouvoir d’IBK.

    La rocambolesque arrestation en chaîne des hommes forts au sud du Mali de 2012, conforta IBK dans son fauteuil de président de la république et le met à l’aise devant ses pairs africains et dans la gestion de la crise du nord.

    L’assurance qu’il en tient, l’amène à maintenir la pression.

    “Je ne négocierai pas avec les hommes en armes” ou “Aucun rebelle ne peut se hisser à ma hauteur” sont entre autres déclarations qu’il affectionnait.

    Mais IBK a semblé oublier que si Sanogo (dont il a eu raison) était dans l’inconfort au sud du Mali avec l’opération Serval et la présence militaire étrangère au Mali, “les rebelles” ou plus singulièrement le Mnla était dans le confort au nord de notre pays justement par la présence de Serval et des troupes étrangères chez nous.

    Ce n’était donc pas la même recette qui pouvait fonctionner contre l’ex junte et contre les groupes armés qui écument le nord du Mali.

    Pour faire plier les groupes rebelles ou leur déloger il fallait plus que le “Baga Baga” sur fond de présence de Serval et de la Minusma, il fallait une armée malienne opérationnelle aidée par un renseignement voir un contre espionnage autonome et indépendante et de Serval et de la Minusma.

    Mais hélas l’armée malienne qui fut portée littéralement dans le dos de Serval en janvier 2013 pour la libération de Gao et Tombouctou des mains des narco djihâdistes , est restée comme un bébé dans les jupons de Serval et de la Minusma, elle n’a pas grandi au nord du Mali.

    Le président IBK n’a pas concrètement augmenté de manière significative sa capacité opérationnelle ni dans les airs ni au sol.

    Pire le commandement militaire a semblé faire savoir que c’est Serval qui l’empêchait de se déployer sur tout le territoire malien négligeant au maximum les capacités de nuisance des groupes armés en face au nord du pays et nageant dans du faux comme d’habitude.

    Dans cette situation, le pari d’IBK était de faire plier les “rebelles” en pointant le doigt dans l’air pour proférer des menaces et en voyageant luxueusement dans des beaux avions pour donner l’impression d’une fausse grandeur et marquer les esprits.

    Mais mal lui a pris car son premier premier ministre, Oumar Tatam Ly, qui a semblé être plus lucide et plus réaliste que son successeur en annulant un premier voyage controversé à Kidal, démissionne.

    Son successeur avait d’autres agendas qui occultèrent complément le volet “capacité militaire de l’armée” et donnèrent toute la place à la communication politique.

    Mais la communication politique marche si elle est suivie de succès de la politique.

    Du moment où sa finalité rime avec échec et cacophonie cela produit plutôt l’effet inverse.

    “Nous avons des armes qui nous permettent aujourd’hui de faire de Kidal ce que nous voulons” disait Moussa Mara.

    Non monsieur le premier ministre ce ne sont pas les armes qui comptent le plus mais la capacité de nos troupes de les utiliser à bon escient.

    Et en mai 2014 ce n’était pas le cas car le renseignement qui complète le dispositif militaire a semblé faire scandaleusement défaut à l’armée à Kidal.
    Le manque de visibilité sur l’ennemi était patente et l’armée s’est jetée dans la gueule du loup.

    C’est ce qui s’est passé en mai 2014 avec la cuisante défaite militaire de l’armée malienne à Kidal où nos soldats en détresse rasaient les murs Minusma pour avoir la vie sauve.

    IBK et son premier ministre ont été obligés de se faire petits après tant de fanfaronnades et de jeter l’opprobre de la défaite sur l’armée.

    Dans la foulée, les opposants politiques et la société civile trouvent subitement une place dans la stratégie de Koulouba de recherche de solution au problème du nord alors que cela n’était pas le cas au début du régime.

    La question fondamentale qu’on doit se poser à ce niveau est de savoir pourquoi le pouvoir a voulu faire cavalier seul dans la gestion de la crise du nord et surtout pourquoi il a semblé sous estimer les capacités militaires de l’ennemi et surestimer celles de l’armée?

    La seule explication possible pour un pouvoir qui ne s’est pas donné le temps d’une analyse en profondeur d’une crise sécuritaire gravissime, est qu’il a voulu jouer à l’effet “d’optique” pour espérer affaiblir psychologiquement ses adversaires.

    La technique n’a pas fonctionné à Kidal car le minimum nécessaire n’était pas assuré du côté de l’armée.

    Mais problème, les ingrédients de la technique:

    -voyages interminables dans du avion neuf et très cher pour se donner une certaine fausse grandeur,

    -et le parler beaucoup pour impressionner,

    commencent à rattraper le régime.

    Le FMI, la banque mondiale et l’Union Européenne demandent des comptes et des explications et il n’y a pas beaucoup à donner du côté de Koulouba et de L’ACI 2000 ou se trouve le ministère des finances à Bamako.

    En attendant le Mali est privé du décaissement des fonds du FMI et de l’Union Européenne avant une décision en septembre 2014.

    La gouvernance du “Baga Baga” n’a pas marché au nord et nous avons été privés de sous de nos principaux bailleurs de fonds.

    C’est le pari perdu d’IBK de ces 11 derniers mois de pouvoir au Mali.

    Wa salam.

  2. Avec cet montant Île peuvent même pas entretenir les V8 de leurs épouses à plus forte de les acheter. Je me demande comment ils arrivent à finance les frais d'edutes de leurs enfants à hauteur de 10 a 15 millions ans. Le trésor publique soufre énormément ainsi que les pauvres citoyens.

  3. A TOUS LES MALIWEBNAUTES EPRIS DE V.E.R.I.T.E:

    Précipitez-vous sur le nouveau numéro du SPHYNX!!!… Vous y découvrirez que le scandale du Boeing est………….BIEN PLUS SCANDALEUX que ce que nous pensions! 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿

    En fait de « scandale d’état », il s’agirait plutôt d’une « escroquerie d’état » sans précédent ! Même chez nous au Mali !…

    En fait, l’avion pour lequel Ibk a « volé » 20 Milliards aux Maliens (alors qu’il n’en valait que 6 ou 8 !!!!), NE SERAIT MEME PAS « PROPRIETE DU MALI » MAIS SERAIT JUSTE ……..EN LOCATION !!!! 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿

    Le SPHYNX lève ici une ESCROQUERIE et une SUPERCHERIE au peuple Malien absolument HISTORIQUE si elle est avérée !!!! 😯 😯 😯 😯 😯

    http://journallesphynxmali.com/index.php?option=com_content&view=article&id=861:breves-et-confidences&catid=3:enquete&Itemid=60

    C’est juste IN-VRAI-SEM-BLA-BLE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  4. Les maliens, excepte le verificateur general, sont vraiment mal payes. Au senegal un magistrat debutant touche 1.200.000. Un verificateur general ne devrait pas etre mieux paye qu’ un magistrat

  5. J ai rien vu d’extraordinaire dans ce message ! Au Senagal et en Cote d’Ivoire n’ importe cadre sérieux à au moins 1 millions de CFA (sachant qu’ils ont les mêmes besoins que nous: télé , voiture et produit étrange !
    Ce journaliste devait tous simplement dire que les MALIENS sont très tres tres mal payé .
    Concernant le vérificateur, si le pouvoir faisait sont boulot, il récupèrai plusieurs milliards de fonds détourné comparer au quelque 4 millions du vérificateur !

    • Il faut savoir que chaque pays a ses réalités! Comparaison n’est pas raison, mais peut-être une source d’inspiration. Je t’invite à raisonner par rapport au revenu du malien moyen.

  6. The IBK administration in Mali: Why we are critics?

    En août 2013, le monde entier se félicitait de l’achèvement du retour à l’ordre constitutionnel normal au Mali et accourait à sa rescousse pour l’abreuver par des ressources financières et techniques de toute sorte.

    La communauté internationale promettait déjà 3,2 milliards d’euros d’aides au pays pour lui permettre son retour dans le concert des nations et se consacrer à son développement.

    Le régime IBK, issu des urnes des plus belles manières, comme il est rare en Afrique, attirait sympathie et à travers lui le peuple malien, quoique éprouvé par deux longues années de crises sécuritaires et institutionnelles, forçait le respect après moult humiliations.

    La manifestation la plus flagrante de ce respect et de cet estime fut, entre autres, la visite à Bamako de la directrice générale du FMI, du président français, du roi du Maroc et une nuée d’autres chefs d’État africains.

    Mais très vite le président IBK a cru bon de voir en cet engouement international pour le Mali une opportunité de s’adonner à ses vieux fantasmes du luxe inutile et mégalomane.

    D’interminables voyages d’apparats en jets privés très coûteux, marchés publics douteux et/ou truqués de plusieurs dizaines voire de centaines de milliards se succèdent comme par enchantement.

    Les préoccupations du pays, la paix au nord et le développement, sont repoussés aux calendes grecques.

    Les négociations avec les groupes armés ont été négligées alors qu’aucune option de remise sérieuse de l’armée en ordre de bataille n’est entamée.

    De l’autre côté, le régime IBK continue avec des déclarations mensongères pour masquer les réalités du pays à coup de grandes envolées lyriques.

    Le départ rocambolesque d’Oumar Tatam Ly de la primature et le voyage forcé de son successeur à Kidal, témoignent de la cacophonie et du pilotage à vue auxquels nous gratifie le régime IBK depuis maintenant 11 mois.

    La boulimie de disposer de façon légère l’argent public gracieusement prêté par les autres nations à notre pays et à un rythme proche de celui de la vitesse de la lumière, irrite d’abord les institutions de Bretton Woods, puis l’Union européenne et les travailleurs de l’UNTM.

    La relation controversée du régime IBK avec les bailleurs de fonds est présentée par une communication approximative de la présidence de la république comme un non-lieu total auquel l’opposition politique du pays s’arc-bouterait sans raison valable.

    Mais quand les décaissements du FMI, au profit du Mali, sont réellement suspendus jusqu’en septembre 2014, le régime IBK, toute honte bue, reconnaît les faits et essaie de nous dire que les dépenses de prestige incriminées par les Chicago Boys de Washington, n’étaient pas l’argent des partenaires financiers mais bien un emprunt public auprès d’une banque nationale.

    Mais je rêve ou quoi?

    Un crédit intérieur ou extérieur influe sur la solvabilité d’un État qui s’endette car il augmente ses engagements envers les tiers.

    Tout banquier qu’il soit privé, public, bilatéral ou multilatéral, ne peut négliger cet aspect du diagnostic financier (surtout si les dépenses financées par l’augmentation de l’endettement public ne sont pas créatrices de richesses ni aujourd’hui ni demain) au risque de s’exposer gravement et durablement à une défaillance de son portefeuille de crédit.

    Que cela ne soit pas compris à l’Hôtel des Finances au Mali, ni dans l’entourage du président IBK, est une préoccupation grave.

    Il démontre que nos autorités actuelles n’ont aucune expertise financière crédible en plus de leur pilotage à vue du pays.

    Donc nous avons deux problèmes fondamentaux avec le régime IBK:

    -Un premier problème de management d’Etat

    -Et un second problème technique de compréhension des mécanismes financiers et des concepts de rentabilité qui doivent sous-tendre la “priorisation” des dépenses publiques.

    Le premier explique l’absence de vision politique et de planification rigoureuse pour le concrétiser.

    Le deuxième explique la cacophonie et l’amateurisme ambiant qui polluent toutes bonnes relations du régime, sapent ses avantages et opportunités et multiplient ses faiblesses et échecs.

    Sur le plan de la défense nationale et de la sécurité, ces échecs sont visibles partout.

    Pas seulement la mémorable défaite militaire de Kidal de mai 2014, mais essayez de vous aventurer à une vingtaine de kilomètres de Gao ou de Tombouctou et vous mesurerez par vous-même cet échec patent du régime IBK en matière de défense nationale et de sécurité dans notre pays.

    Les négociations en cours précipitamment reprises à Alger dans le sillage de la bérézina de Kidal (et encore suspendues à la demandes des groupes armés, le Mnla jouant la technique de “Stop And Go” avec le gouvernement malien), sont une autre illustration de l’amateurisme et du pilotage à vue version IBK.

    Le Mali s’en va en négociation au moment même où il a la côte la plus faible et la marge de manœuvre la plus étroite de l’histoire.

    Et pire, il n’a plus la confiance de ses partenaires internationaux.

    Dans cette situation que faut-il faire?

    Il faut très vite restaurer la confiance en montrant pattes blanches:

    -Annuler les dépenses inutiles et de prestige et respecter les engagements de bonne gouvernance de l’État.

    -Tracer un cap clair de gouvernance et un planning d’exécution sans équivoque des objectifs dans tous les domaines.

    -Chercher les compétences les plus aptes à relever les défis dans tous les bords politiques et sociaux du pays.

    -Remettre les maliens au travail par des investissements productifs de l’argent public et en tendant la main au secteur privé qui mène une activité saine et créatrice de richesses et d’emplois.

    -Faire la promotion du mérite dans tous les milieux professionnels et bannir les promotions familiales dans la gestion de l’État.

    -Arrêter avec le faire semblant dans la lutte contre la corruption et le gaspillage de l’argent public.

    Sans ces préalables, aucune confiance ne sera restaurée à cours terme avec les partenaires techniques et financiers et les partenaires sociaux.

    Et surtout le pays court droit à un nouvel effondrement de l’État car sans l’aide étrangère et un contrôle strict des dépenses publiques, c’est la cessation des paiements garantie avec toutes les conséquences explosives sur le plan social que cela impliquerait.

    Wa salam.

  7. Les indices ont changé à la hausse avec plein autres avantages pour le membres du gouvernement. Les anciens ministres continueront à percevoir à vie la moitié du salaire des ministre en exercice, ils sortent en emportant un véhicule de leur choix de leur parc, les anciens PM deux véhicules à vie, traitements j’en passe.
    Moussa Mara qui n’a que 39 ans va encore peser sur le budget national 20 à 30 ans !!! Je lui souhaite longue vie cas même.

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