Depuis quelques jours, les dépôts de préavis de grève se multiplient dans notre pays. Face à cette situation, l’organisation de concertations nationales avec les partenaires sociaux devient une nécessité pour les autorités de la transition.
Après la situation sécuritaire qui ne cesse de se dégrader, les autorités de la transition maliennes sont confrontées à une fronde sociale qui prend de l’ampleur chaque jour. Des dépôts de préavis de grève se multiplient.
L’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), aux professeurs de l’enseignement supérieur en passant par les surveillants de prison et les fonctionnaires des collectivités territoriales, tous ont déposé un préavis de grève sur la table du gouvernement de la transition.
Les syndicats des administrateurs civils ont entamé une grève illimitée depuis le lundi dernier. Face à ce front social qui commence à renter en ébullition, il urge pour les autorités de la transition de jouer carte sur table.
Le gouvernement de transition doit rapidement organiser des concertations avec tous les partenaires sociaux pour discuter des doléances qui peuvent être satisfaites et de celles qui ne peuvent pas l’être pendant cette période transitoire dans notre pays.
En effet, la satisfaction des doléances des syndicats au cas par cas pourrait pousser d’autres corporations à déposer des préavis de grève entraînant ainsi le pays dans une fronde sociale dont l’issue peut s’avérer incertaine pour les autorités de la transition, qui, rappelons-le, sont déjà en froid avec la classe politique qui n’a pas encore digéré sa mise à l’écart lors de la formation du gouvernement de transition.
En plus, vu la situation sécuritaire inquiétante dans notre pays, les autorités de la transition ont besoin d’un front social apaisé, d’où l’urgence pour eux de prendre le taureau par les cornes en organisant des concertations nationales avec tous les partenaires sociaux.
Abdrahamane Diamouténé
Ces gens ne savent rien faire, on perd encore du temps avec ces sacrés militaires.
Vraiment il faut que chacun se sacrifie pour sauver le Mali. La transition est une parenthèse. Les partenaires sociaux doivent attendre les nouvelles autorités qui seront élues pour gérer le Mali après la transition. Ces revendications qui ne datent pas de maintenant , certaines avant l’ère IBK , d’autres depuis 1992. Si nous voulons une transition réussie, il nous faut aider par des sacrifices , pourquoi ne pas renoncer a certains droits . Sous IBK , ils étaient tous complices , pourquoi exiger ces droits maintenant sachant bien que les caisses sont vides par la mal gouvernance d’IBK et son regime .?
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