Transition malienne : Yèrèwolo-Ton s’agite toujours

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Déjà sur le banc des accusés dans l’affaire de l’agression du 21 mai 2012 du président intérimaire, Pr. Dioncounda Traoré, dont le procès est prévu ce matin, le mouvement Yèrèwolo-Ton revient à la charge pour demander sans relâche son départ de la tête de la transition malienne.

Le président malien de transition, Dioncounda Traoré.

Les militants du Mouvement Yéréwolo ton ont voulu marcher, hier lundi, sur le palais présidentiel dans le but de réclamer le départ du président de la transition malienne, Dioncounda Traoré, avant d’être empêchés par un imposant dispositif sécuritaire au niveau du parc national à la descente de la colline du palais présidentiel. Les mouvements de protestation qui ont commencé au niveau de l’Assemblée nationale pour empêcher le président de s’y rendre à l’hémicycle ont du coup perturbé momentanément le trafic sur l’axe ex-raïl- da avant que les manifestants ne soient dispersés et matés par les forces de l’ordre et de sécurité du pays qui sont désormais plus que jamais déterminées à maintenir la sécurité du président par intérim, Pr. Dioncounda Traoré revenu le vendredi 27 juillet dernier de sa convalescence de Paris. Qu’à cela ne tienne, en tout cas, les manifestants persistent et signent sur son départ au moment où il vient de terminer ses différentes consultations avec les forces vives de notre pays pour la formation d’un gouvernement d’union nationale.
Cependant, il faut signaler que les éléments des forces de l’ordre et de sécurité ont dispersé la foule à coups de gaz lacrymogènes et ont frappé un manifestant (un adepte d’une confrérie religieuse avec un gros chapelet) qui a été blessé à la tête. Ceux-ci l’ont par la suite amené avec eux en attachant ses mains avec le foulard qu’il avait à son cou. Par ailleurs, on pouvait lire de façon ostensible sur les banderoles des manifestants : « Une transition sans Dioncounda, le Mali est sauvé », « La concertation nationale est la solution », Ne touche pas à notre gouvernement », « Allah Akbar (Dieu est grand, Ndlr) ». En tout cas, il revient à tous d’éviter le pire pour ce pays qui a aujourd’hui besoin de se réconcilier avec lui-même et de consolider sa démocratie acquise au prix du sang afin qu’il retrouve son lustre d’antan.

Moussa Dagnoko

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6 COMMENTAIRES

  1. Comment quelqu’un qui se dit mulsulman va perturber la quiétude des autres en ce mois béni de l’Islam ? Quel mécréant. Ces apatrides méritent un chatiment exemplaire.

  2. Les Maliens ont plutôt besoin d’une opposition qui veille au développement du pays et qui contribue à l’apaisement social, non pas une opposition fondé sur le clientélisme et la cooptation avec une vision égoïste.

  3. La formulation de votre article donne de la crédibilité à ce groupe lorsqu’il est écrit que « wèrè wolo ton s’agite ». Mieux valait écrire qu’il était en train de créer du désordre, une situation contraire à l’aspiration d’aujourd’hui des maliens. Il faut que le pouvoir soit intransigeant face à ce genre de comportement. Ne crée pas de troubles sociaux qui le veut. Une telle bande de fauteurs de troubles est sans doute à envoyer au diable. Dans ce cas, il faut traduire en justice toutes les personnes incriminées.

  4. Je comprend le sentiment de tous les maliens. Ici prenons le cas DT ce n’est pas parceque il s’agit de sa personne mais plutôt la débâcle de la politique politicienne. Je jure il n’ya un malien qui croit même un tout petit peu au politicien. Il pense le malheur d’aujourdhui ne serait causé si les politiciens ont accepté de dire la vérité

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