A l’analyse de certains propos du n°1 malien au conseil des ministres de mercredi, on se demande si les concertations nationales auront encore lieu. Dans l’affirmative, elles n’auront pas à débattre de la feuille de route dont l’adoption ressortira de la compétence de l’Assemblée nationale.
En décidant de la sorte, le président de la République par intérim veut finalement donner une direction unique à la transition qui a longtemps été soumises à des querelles et de tiraillements inutiles et de positionnement. Pour certains, Dioncounda prend un risque en voulant biffer des assises défendues par des associations de sociétés civiles telle que la Coordination des organisations patriotiques du Mali (Copam) qui en a même fait sa raison d’être.
Ce qui est sûr, c’est que le président semble nanti du soutien du président de l’ex-junte, le capitaine Amadou Haya Sanogo qui ne jure plus que par nom.
Aussi le chef de l’Etat se serait-il reposé sur le consensus autour de la personne du Premier ministre qui a composé un gouvernement accepté par la majorité des acteurs politiques et de la société civile. Désormais, Dioncounda Traoré semble avoir les coudées franches pour donner un élan nouveau à la transition.
Markatié Daou
Je suis d’avis quand au référendum dans des ressortissants du nord mais la concertation nationale est très importante car des regroupement telle l’assemblée,les collectivités territoriale, cnj et beaucoup d’autres même quelque niveau de l’administration ,les organisations féminines et des enfants ne représentent que ce cercle qui les a crée non les peuples au nom de qui ils parlent et pas surtout le peuple en majorité alors pour qui et dans quelle direction ils vont nous conduire à moins de donner aux peuple le moyens de les contraindre à aller dans sa direction sinon nous aboutirons aux même résultats que les régimes précédents.
A quoi vont servir ces concertations nationales: nous avons un Président (par interim), Un Premier Ministre, Une Assemblée Nationale, un Haut conseil des Collectivités. Toutes les sensibilités nationales me semblent représenter dans ces structures. Quelles meilleures tribunes que celles de l´AN et du HCCT! A l’heure oû les finances nationales sont plus que dans le rouge, pourquoi ne pas faire l’économie de ces concertations qui vont engendrer des depenses colossales avec des resultats incertains?
Kassin, j’ai oublié de te dire qu’à part ton attaque contre l’Algérie, je partage entièrement ton analyse que je trouve très Algérienne d’ailleurs.
Non mon frère je n’attaque pas l’Algerie. Je n’ai aucune raison de le faire.
J’ai beaucoup d’amis algériens qui sont comme des frères pour moi, mais cela ne m’empêche pas de dire la vérité à l’Algérie et aux algériens, comme je dis la vérité aux maliens.
Coucou à Alger et envoyez moi du bon coucous!
L’ONU est vivante et voila la résolution 2085!
L’attente a été longue et beaucoup d’eau ont coulé sous le pont, les discussions paraissaient interminables et le doute commençait à s’installer mais l’ONU est là avec sa résolution 2085, elle prouve une fois de plus qu’elle est au côté du Mali grâce aux efforts de la France, des États-Unis, de la Grande Bretagne, du Maroc et du Togo.
Elle autorise, à l’unanimité des membres de son conseil de sécurité, une intervention militaire contre les groupes terroristes du nord de pays pour une période initiale d’un an mais ne précise pas de calendrier pour le début des hostilités.
La guerre aura donc bel et bien lieu, au grand dam de l’Algérie et du Burkina sauf si les islamistes capitulent et abandonnent leur position avant le débarquement des troupes étrangères.
Les élections seront organisées avant avril 2013, donc la transition ne sera plus interminable ou à durée indéterminée.
Diango Cissoko et toute son équipe ont donc un CDD de moins de 6 mois à la tête de l’état malien à eux de s’atteler à parfaire le fichier électoral et à convoquer le collège électoral.
Un seul conseil à la soldatesque de Kati qui s’agite pour le pouvoir comme un toxico à Amsterdam devant un Coffee Shop, si vous voulez faire de la politique, et que vous vous estimez populaires pour réunir un suffrage suffisant des maliens pour être élus à une élection, alors démissionnez de l’armée et laissez les armes du pays défendre le pays au lieu de les stocker à Kati pour espérer influence le pouvoir en place.
La 2085, invite aussi aux “négociations crédibles” avec les groupes armés du nord qui ne seraient pas “terroristes” selon l’Onu (Mnla et Ansardine).
Mais après tant de crimes commis par ces deux groupes sur les populations du nord, ils n’ont aucune légitimité pour parler et discuter au nom de nos populations du nord toute ethnie confondue.
Au contraire tous leurs dirigeants coupables de crimes sur les citoyens maliens doivent répondre de leurs forfaits devant la justice malienne.
Mais le Mali doit respecter les termes de la résolution 2085 de l’Onu en élargissant les ” négociations” réclamées à toutes les populations du nord par un référendum qui tranchera les questions sur les destinée des régions du nord par les urnes.
Indépendance, autonomie, autodétermination, ou appartenance totale et sans condition au Mali, c’est aux populations de décider par les urnes et non un faux dialogue avec des criminels du Mnla crimes et d’Ansardine crimes.
Le Mali doit rester ferme sur le sort à réserver à tous les déserteurs de l’armée malienne, des administrations maliennes, des institutions maliennes, des projets de développement maliens, pour une aventure personnelle ou collective quelle qu’elle soit.
Après les erreurs d’ATT du grand laxisme et de la naïveté on ne peut plus tolérer la légèreté avec laquelle des individus qui ont tout reçu de l’état poignardent à chaque occasion cet même état et sa nation pour espérer avoir plus à la prochaine campagne de distribution gratuite et naïve d’avantages inconsidérés.
Donc résolution 2085, oui!
Dialogue pour le nord du pays, oui!
Mais dialogue avec tous les fils du nord du pays (touareg, arabes, sonraï, peuls, bellah, bambara, malinké…) qui peuplent Kidal, Tombouctou et Gao et par voie de référendum.
Ce sont ces populations qui trancheront définitivement la question du nord de notre pays et de son appartenance ou pas au Mali et non les acteurs de théâtre des Palaces Burkinabé de Ouaga 2000.
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