Le médiateur de la CEDEAO pour la crise malienne, Goodluck Jonathan, a rencontré la classe politique le lundi 06 septembre dans un hôtel de la place.
Une réunion capitale qui a permis de dégager une position presque unanime de la classe politique en faveur du respect du délai de la transition. À l’exception notable de la COFOP de Dr. Abdoulaye Sy, de MC-ATT de Jeamille Bittar, toute la classe politique, y compris les partis membres du M5 (URD, CNID etc.), a opté pour le maintien du délai et l’organisation des élections à date. Le parti SADI de Dr. Oumar Mariko n’a pas une position tranchée. Il n’est ni contre ni pour le maintien du délai.
Les émissaires de la CEDEAO ont abondé dans le même sens que la majorité de la classe politique malienne. Ils estiment par ailleurs que les réformes d’envergure ne sont pas opportunes en cette période de transition.
Il est à souligner qu’une large majorité de la classe politique rejette la mise en place de l’organe unique de gestion des élections et les assises nationales de la refondation. Ce qui contrarie les plans et les ambitions du Premier ministre, Dr. Choguel K Maïga, qui tient à ses deux choses comme à la prunelle de ses yeux.
Cheik B. CISSE
Abroger la loi qui accorde une aide publique financière aux partis politiques
Alors le Mali sera bien refondé.
Le Mali n appartient pas à la classe politique, mais aux 99,99% de la population qui cherche la paix, le manger, les soins de santé. Laissez nous en paix avec votre faim de pouvoir, et laissez nous faire une bonne tansition. Le pays va trop mal et il ne faut pas prendre le risque de nous creer encore plus de problèmes.
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