Transition et sortie de la crise sécuritaire et institutionnelle : Les propositions du président intérimaire rangées aux oubliettes ?

7

Le président de la République par intérim, Pr Dioncounda Traoré avait, dans son message à la nation du 29 juillet 2012, à son retour de Paris où il avait reçu des soins et passé sa convalescence-après son agression, le 21 mai à Koulouba-  annoncé une série de mesures visant à réformer la suite de la transition au Mali. Plus d’un mois après avoir rendu publiques ces propositions, aucune initiative n’est prise par le gouvernement, entretemps réaménagé, pour permettre aux forces vives du pays d’y apporter leurs éventuels amendements. La question se pose alors de savoir  si les propositions vont simplement être rangées au placard.

Au chapitre des réformes envisagées dans le message à la nation du 29 juillet du président Dioncounda Traoré, le miraculé du 21 mai avait proposé la mise en place d’un Haut conseil d’Etat (HCE), dont il sera le président assisté de deux vice-présidents. Le premier sera chargé des questions de défense et de sécurité ainsi que de la gestion de la crise dans le nord du pays. Le deuxième vice-président va s’occuper de la gestion du conseil national de la transition (CNT). La nouvelle structure à vocation consultative, doit “ regrouper des partis politiques représentés ou non à l’Assemblée nationale “. Des représentants de la société civile y siègeront également. Dioncounda Traoré n’a pas exclu  d’introduire une requête pour l’envoi de forces sous-régionales dans le nord du pays occupé, tout en précisant que les Maliens sont capables de sécuriser la transition eux-mêmes.

Les propositions faites par le président de la transition peuvent, avait-il annoncé, être amendées. Conformément au souhait des chefs d’Etat de la CEDEAO, il avait  proposé aussi la création d’une commission nationale aux négociations (CNN). Elle sera chargée d’initier des pourparlers de paix afin de renouer le dialogue et trouver des solutions à la crise dans le nord. Dioncounda Traoré devait s’atteler dans l’immédiat, avait annoncé nos confrères de BBC, ” à la mise en place du CNT et à la nomination des vice-présidents censés intervenir dans les quinze jours qui suivront la formation du gouvernement“.

Dans le but de compléter l’architecture institutionnelle, de mieux l’adapter aux réalités sociopolitiques, aux missions de la transition, dans l’esprit de l’article 6 de l’accord-cadre, je propose un Haut Conseil d’Etat (HCE) constitué du président de la République et de deux vice-présidents chargés d’assister le président dans l’accomplissement des missions de la Transition. L’un des vice-présidents représentera les forces de défense et de sécurité et, à ce titre, il présidera notamment le Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité et s’occupera de toutes les questions militaires concernant le Nord du Mali. L’autre vice-président représentera les autres composantes des forces vives de la Nation… “. C’est en ces termes que le président de la République par intérim, Dioncounda Traoré annonçait le 29 juillet, sa volonté de créer un organe phare de la transition, un Haut conseil d’Etat. Et des supputations avaient même donné des noms comme pressentis aux différents postes ainsi dégagés. Puis, plus rien. Certaines sources proches de la présidence de la République avaient laissé entendre que les consultations qui avaient été menées par le chef de l’Etat devraient lui permettre de mettre en place le nouveau gouvernement en même temps que la concrétisation de ces propositions.

 Plus de deux semaines après la formation du gouvernement, personne n’a levé le petit doigt pour mettre sur la table la création de ces organes de la transition. De là à conclure que Dioncounda, faute d’adhésion ou d’enthousiasme de la part de ses interlocuteurs de la classe politique, a abandonné ses projets, il n’y a qu’un petit pas que plusieurs observateurs n’hésitent pas à franchir.

D’aucuns évoquent les difficultés de collaboration entre le chef de l’Etat et le Premier ministre pour expliquer ce black out total sur les propositions formulées par le président par intérim. Alors, les propositions de Dioncounda sont-elles mort-nées ? La question est d’actualité.

Tous nos efforts pour en savoir plus auprès de certains acteurs politiques sont restés vains. Aucun des leaders des différents regroupements politiques  n’est en mesure de donner un éventuel chronogramme par rapport à la création de ces organes. Pourtant, certains regroupements avaient formulé des propositions semblables à celles du président intérimaire.

Certains observateurs évoquent le blocage dans l’organisation de la concertation nationale pour justifier l’impasse ainsi faite autour de la création du HCE, du CNT et de la CNN.

Alors qu’il y a  la possibilité de soumettre ces propositions à l’Assemblée nationale afin de les faire valider? Et pendant ce temps, le temps passe inexorablement et le nord est toujours occupé. Que Dieu sauve le Mali!

Bruno D SEGBEDJI

 

Commentaires via Facebook :

7 COMMENTAIRES

  1. Les barbus sont dejà à Bamako…
    D’ailleurs, le PR et le PM sont de semi-barbus … 😛

  2. Rien que des beau discoure un president marionette avec des politi cheins et sanogo et sa band de poltron .on san sortira pa . La jenesse malienne doit fairt une revolution pour sortire le mali dans se bourbie infernal

  3. UN EXELENT SALON de massage pour vos massage relaxant et doux, avec de jeune jolies masseuse tres charmante et chaleureuse apelez vite au

  4. ses facile les beaux discourt il est temps d agir honte a sonoga et diarra qui ne vise que leurs propre interet

  5. 1. C’est étrange le comportement de l’Algérie. L’Algérie est victime du terrorisme sur ses postes de sécurité (attaques de poste de gendarmerie), ses diplomates (enlèvements de Gao) souvent même sa population civile (explosion de mosquée par des djihadistes qui se disent musulmans !). L’essentiel des dirigeants d’AQMI sont d’Algérie. En même temps, l’Algérie fait mine de s’opposer à toute action coordonnée au niveau régional ou international. Avec la Mauritanie, la France et maintenant le Burkina, l’Algérie reçoit pompeusement un MNLA complice des terroristes. FAUT-IL CROIRE QU’EN REFOULANT LES TERRORISTES HORS DE SES FRONTIERES, CHEZ SES VOISINS, AU MALI, L’ALGERIE CROIT SE PROTEGER ? Maintenant c’est le Qatar qui est régulièrement cité des médias en matière de fourniture d’armes. Au même moment, le gouvernement du Mali reçoit de ces différents pays des aides humanitaires pour solutionner les problèmes créés par les terroristes : ON DONNE DES ARMES AUX TERRORISTES ET ON SOIGNE LES VICTIMES.
    2. Que d’entreprises qui ferment, que tourisme mort, que nomades notamment de touaregs à l’exil, que sautereaux qui pointent à l’horizon, que choléra à Gao, que flagellations, que lapidations, que mains tranchées, que profanations… AU MALI VOUS N’AVEZ PLUS INTERET A VIEILLIR, SINON COUPS DE BOTTES OU DE MARTEAUX ! Même des marabouts sont arrêtés maintenant ! LES MALIENS ONT L’AIR DE NE PAS COMPRENDRE QUE L’ARMEE ACTUELLE DU MALI SE COMPORTE COMME L’ENNEMI DU MALI. Ne serait-ce que pour la sécurisation des financements déjà acquis mais actuellement suspendus a cause de l’insécurité au nord (Route Niono-Tombouctou, Route Bourem-Kidal, Barrage de Taoussa), le MALI devrait demander urgemment l’arrivée de troupes internationales. On est obligé de se rendre à l’évidence. Cette armée de CNDERRIERE ne pense plus à aller au front car ayant pris goût aux délices de la cité : salaires gratuits, alcools, drogues, filles, grosses cylindrées, vols, saccages des biens de l’Etat, arrestations arbitraires, coups de bottes, de crosses et de marteaux infligés au civils désarmés du Sud Mali.
    3. Et des comédiens continuent à nous assener de négociation. A la question ‘’Quoi négocier ?’’, la réponse est limpide : autoriser les bandits armés déguisés en djihadistes à occuper une partie du territoire (l’ensemble du Nord ou l’extrême Nord) pour mener à bien leurs activités de vols, de viols, d’enlèvements, de profanations, d’outrages et de trafics en tout genre (cigarettes, armes, drogues, humains…), éventuellement à distribuer de l’argent ou des postes juteux à leurs membres et rares cadres. En définitive conclure en la qualification de narco Etat du Mali.
    4. Et ce diable d’armée malienne qui ne pense qu’à se barricader avec des sacs de sable dans la ville de Bamako ! Contre la CEDEAO ? Contre les bérets rouges ? Contre les populations civiles de Bamako ? Contre les milices songoys ? On a la terrible impression qu’il faille une guerre civile pour faire bouger une armée malienne qui ne pense qu’à sa propre survie. Pense t-elle vraiment survivre en restant cloitrée à Bamako sans souci aucun de la sécurité du Nord Mali, de ses voisins, voire du monde ?
    5. Et ces malheureux gouvernements de Cheick Modibo Diarra (CMD) 1 et 2 qui assistent impuissants à la couardise de leur armée. De désespoir, un gouvernement réduit à défendre le payement des salaires comme trophée de guerre ! Un chef de famille qui se glorifie de pouvoir payer le prix de condiment quotidien ! A s’opposer à l’aide de la CEDEAO, de l’UA et des NU pour défendre des voyous qui sont supposés nous défendre, DES VOYOUS QUI ONT PEUR DE SE FAIRE TRUCIDER PAR LES TROUPES DE LA CEDEAO OU SIMPLEMENT PEUR DE VOIR STOPPEES LEURS VEXATIONS.
    6. Une CEDEAO réduite à consolider ses frontières autour du Mali pour se protéger d’un cancer envahissant. Des partis politiques et une société civile du ventre. Un COREN qui a suscité beaucoup d’espoir et qui finit dans un assoupissement languissant. Un COREN qui n’arrive plus à mobiliser les exilés internes désorganisés, les hommes politiques défaillants, une société civile insouciante. UN COREN QUI NE PROTESTE PAS VIGOUREUSEMENT DE FAÇON COORDONNEE AVEC LES AUTRES ACTEURS DE LA SOCIETE CIVILE PAR DES MARCHES DE MASSE, DES SITTINGS DE MASSE CONTRE L’INERTIE DE L’ARMEE MALIENNE, DEVANT LES AMBASSADES ET CONSULATS DE PAYS au langage ou au comportement sibyllin (France, Mauritanie, Burkina, Algérie, Suisse, Qatar). ET POURTANT SEUL LE COREN DE PAR SA POSITION CIVILE, FEDERATRICE DE L’ENSEMBLE DU NORD, A LE POUVOIR ET LE DEVOIR DE DENONCER VIGOUREUSEMENT EN FACE DU MONDE CE QUE LES GOUVERNEMENTS NE PEUVENT DIRE OU FAIRE, bref à jouer le rôle d’empêcheur de tourner en rond. Et pourtant, dans l’insouciance générale, le camp d’autodéfense de BOUYAN BA HAWI est détruit AU LIEU D’ËTRE ENCADRE PAR L’ARMEE. Alors qu’on n’a pas besoin d’être intelligent pour se rendre compte que seules ces troupes d’autodéfense, appelées ‘’brigadiers’’ par le passé, devront protéger les villes et villages de la ligne de front qu’en l’armée partira à l’offensive. Car les bandits armés ont choisi désormais le harcèlement de toutes les zones dégarnies.

    • Maintenant le vice président du COREN est le présdent d’une nouvelle organisation née il y a quekques jours (alliance de songhois et des peuls). ça veut dire que c’est une union de façade, plus qu’elle est censée regrouper toutes les ethnies du Nord. Au finsh ce serait l’alliance des songhois pour la libération du Nord, parceque les peuls ne sont pas des vrais GANDHA KOI

  6. Le président doit prendre ses responsabilités. Il doit expliquer la gravité de la situation en langue nationale à la population. Limoger le pm et son club. Demander aux militaires de rentrer dans les casernes. On a plus que jamais besoin de l’aide extérieur. Si jamais ses barbus arrivent à Bko, le Mali disparaitra.

Comments are closed.