Désigné lundi dernier par un collège, Bah N’Daw prendra effectivement les commandes de l’appareil d’État pour les 18 mois à venir. Il sera investi chef de l’État lors d’une cérémonie solennelle au Centre international de conférence de Bamako
De nombreuses personnalités sont annoncées à l’évènement dont le médiateur de la Cedeao, Goodluck Jonathan. Signe qui, selon des observateurs, augure l’adhésion de l’organisation sous-régionale au choix porté sur ce colonel-major à la retraire pour conduire le pouvoir intérimaire.
C’est devant la Cour suprême que Bah N’Daw prêtera serment en prononçant la formule suivante : “Je jure devant Dieu et le peuple malien de préserver en toute fidélité le régime républicain, de respecter et de faire respecter la Constitution et la Loi, de remplir mes fonctions dans l’intérêt supérieur du peuple, de préserver les acquis démocratiques, de garantir l’unité nationale, l’indépendance de la patrie et l’intégrité du territoire national. Je m’engage solennellement et sur l’honneur à mettre tout en œuvre pour la réalisation de l’unité africaine”.
Notre pays entamera alors véritablement sa marche vers l’ordre constitutionnel. Mais, la tâche du colonel-major à la retraite ne sera pas de tout repos, tant les défis sont immenses. Lui-même a sans doute conscience que la réussite de cette transition est plus ou moins un défi personnel à relever. Bah N’Daw sait,, que tous ses faits et gestes seront épiés par ses compatriotes. Et une transition aboutie contribuera à rehausser son image dans l’opinion, dont une bonne partie le tient en si haute estime.
Mais dans l’immédiat, le premier défi à relever se trouve dans la formation de son équipe, surtout dans le choix du Premier ministre qui doit être un homme de consensus et d’une capacité managériale avérée pour mener à bien sa mission dans un contexte si difficile. Pour ce choix, il doit pouvoir compter sur la maturité et la sagesse des différentes sensibilités du pays.
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