Transition au Mali : Le pragmatisme exige le respect de l’Accord cadre

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Les démons reprennent du service après le retour de Dioncounda au Mali et les 100 jours du Premier Ministre à la Primature. Ici, on oppose le président intérimaire au PM de pleins pouvoirs. Là, on cherche à dépouiller  le PM de ses pleins pouvoirs. Pourtant, le salut du Mali passe par le respect par tous de l’Accord cadre, même si ce dernier n’est pas parfait. Il a le mérite d’être une feuille de route devant être améliorée sur le chemin, sans être dénudée au service de la paix au Mali. Tinyè ka fo, bèn ka sabati, baara ka kè.
La communication autour des 100 jours du Gouvernement de Cheick Modibo Diarra a été menée à travers un débat télévisé, avec la projection d’un film vidéo sur les réalisations. Le film a  évoqué les activités menées dans les domaines de l’agriculture, de l’éducation, de l’économie et de la sécurité. Il parle également de la sécurité alimentaire et surtout de l’action humanitaire, en passant par la préservation de notre patrimoine culturel en péril. La reconquête du septentrion occupée n’a pas été oubliée dans ce documentaire réalisé par l’ORTM.
A comprendre de peu, et ce malgré la grave crise politico-institutionnelle, de nombreux et importants actes ont été posés par le Premier Ministre  et son Gouvernement de mission. On peut ne pas l’aimer, mais on contestera  difficilement sa volonté de mener à bien sa mission. Il n’est vraiment pas exagéré de dire que le Mali a aujourd’hui besoin du pragmatisme, de la hauteur de vue et de l’engagement patriotique d’un  Cheick Modibo Diarra. Même si l’homme gêne quelque part, il a le mérite de sa conviction que le Mali, avec l’effort de tous, peut et doit s’en sortir.
A l’en croire, trois mois n’offrent  pas un recul suffisant pour juger un Gouvernement. Toutefois  il  reconnaît qu’un résultat miraculeux a été atteint en si peut de temps. En exigeant un Gouvernement d’Union nationale, la Communauté internationale ne demande pas un Gouvernement à titre purement décoratif. Il s’agit en réalité de renforcer l’unité et la cohésion nationale autour des autorités de transition. Ce qui demande le devoir pour chaque Malienne  et chaque Malien d’adopter une attitude active et positive à l’égard du Gouvernement de Transition. Il va de soi, si tout le monde  pensait le Mali. Comme le président par intérim qui, dans son discours à la Nation de retour de Paris, a partagé l’espoir du Premier Ministre. Le Pr Traoré  a comblé les attentes dans un discours à conserver pour l’histoire d’un Mali uni et prospère.
Seulement voilà, ces deux événements ont fait sortir les démons de leur cachette. En effet, il n’est pas exagéré de dire que de nos jours, les  démons  ont repris du service après le retour de Dioncounda au Mali et les 100 jours du Premier Ministre à la Primature. Ici, on oppose le président intérimaire au Premier Ministre de pleins pouvoirs. Là, on cherche à dépouiller  le Premier Ministre de ses pleins pouvoirs. Pourtant, le salut du Mali passe par un respect par tous de l’Accord cadre. Même si ce document n’est pas parfait, il a le mérite d’être une feuille de route devant être améliorée sur le chemin, sans être dénudée au service de la paix au Mali.
Le devoir de tout un chacun doit être de préserver l’unité nationale, et mettre en avant l’intérêt du peuple. Après l’assurance donnée par le président de la Transition, qui dit être optimiste quant à l’aboutissement des propositions maliennes pour des solutions durables à la crise socio-politique, nous  devons être tous dans une position positive  et ne soutenir que  les idées de l’intégrité territoriale et l’organisation des élections libres et transparentes.
N. SAM

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5 COMMENTAIRES

  1. Sur cette terre personne ne faira l’unanimité. Donc pour la bonne marche de cette transition et nous doter d’une fiche électorale crédible moins critiqué maintenons CHEICK MODIBO meme s’il est DIARRA à la primature. Mais nos politiciens foirés et disqualifiés ne veulent pas de ca. Ils ne veulent pas parce qu’ils se sont tous enrichis sur le dos de l’Etat et il faut mettre fin à cela. Personne ne poura rien contre cela, c’est une volonté de DIEU. S’il plait à DIEU le MALI sortira de tous ces complots CEDEAO,politico,socio économique perpétré par ses propres fils égoistes et égarés. DIEU aime le Mali si non aucun de ces complots ne seraient déjoués. QUE LE BON DIEU PROTEGE ET COUVRE LE BON MALI AMEN. Tout va changé et dans peu de temps.

  2. Très bonne analyse Monsieur le journaliste, tu mérites tout notre respect, contrairement à certains journalistes marionnettes qui passent leur temps actuel à critiquer l’actuel Prémier Ministre jusqu’à souhaiter son départ de la primature.

    Or , nous Maliens, nous ne serons jamais d’accord pour avec çà.

    Que le Président actuel par intérim sache que tous ceux qui cherchent à faire partir Cheick Modibo DIARRA, ne sont que les pires énnemis du Mali.
    Alors si Dioncounda veut le bien de ce pays, qu’il laisse le Premier Ministre travailler en toute confiance.

  3. Il le faut ce respect. Et à tous de ne jamais oublier que Dioncounda est président en accord avec cet accors cadre. Ceux qui veulent le fouler au pied ne sont que parasites et vermines, nostalgiques de régimes ayant fourvoyé tout le peuple malien.

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