Transition apaisée au Mali : Une concertation pour une solution à la malienne

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Le Mali traverse en ce moment précis l’une des pires épreuves de son histoire. Une crise sociopolitique qui déstabilise la transition.  Pour une transition apaisée les responsables politiques veulent certains une concertation, une convention et d’autres une conférence nationale pour que les maliens parviennent à se parler, à se pardonner tout en mettant de côté les considérations personnelles.

Le probable tenu de cette concertation entre les maliens est entrain de diviser au sein de la classe politique. C’est pourquoi les responsables de l’Alliance pour le Renouveau du Mali, composée de la société civile (ARM/RSC) propose une solution à la malienne via la concertation nationale, gage d’une transition apaisée.  Ils l’ont fait savoir le jeudi dernier à la maison de la presse à travers une conférence de presse sous la présidence de Me Mountaga Tall,

Il s’agissait à travers cette rencontre avec les journalistes  d’exprimer la nécessité et toute l’importance d’un espace de communication et de concertation entre maliens.  Depuis l’événement du 22 mars dernier, l’Alliance pour le Renouveau du Mali  affiche une ferme volonté en la matière.

En effet, pendant que la composition d’un gouvernement d’union nationale sous la houlette du président intérimaire est attendue par tous les maliens et l’ensemble de la communauté internationale, le projet de concertation nationale demeure d’actualité au Mali.  C’est d’ailleurs ce qui a amené les dirigeants de l’Alliance pour le Renouveau du Mali,/ Rien que la société civile (ARM/RSC) avec entre autres la Coordination des Organisations Patriotiques du Mali (COPAM), la Convergence pour Sauver le Mali (CSM), Force pour la Réconciliation, la Démocratie et la Paix-Mali Ko, Front pour le Mali et la République (FMR), Joko Ni Maya et le regroupement IBK Mali 2012 à faire une déclaration commune.

«  Profondément meurtris, selon la déclaration par les souffrances quotidiennement endurées par nos frères et sœurs déplacés, réfugiés ou pris en otage au  Nord du pays par des groupes rebelles, mafieux ou intégristes ; conscients que c’est par une transition apaisée, stable, inclusive et équilibrée que le Mali parviendra rapidement au retour à un ordre Constitutionnel effectif après les élections transparentes, démocratiques et participatives, rappelant le Protocole d’Accord signé entre les regroupements le 6 juillet 2012 à la Maison des Ainés ; rappelant en outre les engagements pris par l’ensemble des forces vives de la nation à l’initiative des femmes du Mali devant les familles fondatrices de Bamako, le Haut Conseil Islamique du Mali en date du 22 juillet, après une analyse approfondie de la situation sociopolitique, du bilan de l’action gouvernementale, du message à la nation du président par intérim Dioncounda Traoré, des propositions de sortie de crise formulées par différents regroupement sociopolitiques, de la Constitution du 25 février 1992  en passant par l’Accord cadre du 6 avril dernier et des avis des hautes juridictions maliennes, l’Alliance constate cependant que le président de la république par intérim ne peut mettre en application les propositions formulées sans la validation, des forces vives de la nation sur  le plateau d’une concertation nationale. Les responsables de l’Alliance rappellent qu’il revient au Premier ministre la prérogative constitutionnelle de former un gouvernement d’union nationale équilibré et inclusif. Dans cette vision, l’Alliance invite les principaux organes de la transition à une saine collaboration pour une transition stable et apaisée en vue des libérations rapides des régions occupées, espèrent sur le sens des responsabilités  de l’Etat, de chacun pour raffermir l’unité nationale en évitant au Mali de nouvelles aventures.

Au regard de la situation, le temps nous impose une concertation quand on sait que les propositions du Président de la république par intérim le Pr Dioncounda Traoré ne seront applicables que sur approbation du peuple malien. »

Alors questions : pourquoi tant d’empressement pour une concertation pendant que le président même est partant ? A quoi bon réveiller les démons de la discorde ? Le Mali et les maliens n’ont – ils pas assez soufferts comme çà. En attendant de trouver la réponse à ces interrogations, le martien Cheick Modibo Diarra PM de la transition n’entend plus tolérer les faiseurs de trouble, la dernière marche de Yéréwoton et de MP22 en est la parfaite illustration.

 

Mah Traoré      

 

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