Des hommes politiques viennent d’être surpris de la mesure qui tend à limiter la transhumance des maires. Interprétant l’article 204 de la loi électorale, la Cour constitutionnelle a précisé : ‘’un parti ne peut récupérer un siège qu’occupe un de ses élus que si l’occupant démissionne, décède ou est exclu du parti. On ne peut être un conseiller communal d’un parti politique et se présenter sous la bannière d’un autre parti contre son parti à l’élection des députés ou même se présenter en indépendant contre son propre parti.’’ Nombre de personnalités politiques que nous avons interrogées ignoraient cette mesure de la loi. En fait, l’opinion était si habituée à la transhumance des députés que ce phénomène a fini par paraître normal.
Il est donc aujourd’hui question de se pencher sur les textes pour mettre fin au ‘’nomadisme ‘’ des députés, car aucune disposition légale n’empêche cette trahison de la confiance des populations. Cela éviterait, aussi qu’à la veille de chaque renouvellement de bureau, l’hémicycle fasse l’objet d’un remue-ménage et de chantage de députés qui menacent de quitter leur groupe parlementaire.
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Baba Dembélé
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