Les départs de ceux qui sont allé voir si l’herbe est plus verte ailleurs étaient attendus. La bande des quatre kadjogué wadidjé kané et Haidara n’a apparemment surpris personne. Dans la maison soleil levant. L’on s’y attendait comme l’on attend la chute des feuilles mortes. Du côté des militants de base, c’est plutôt un soulagement : bon débarras. Cela peut paraitre bizarre mais les militants, en absence des uns, les autres ont la même réaction. Comment est-ce possible ? ‘’ Cela faisait longtemps qu’ils ne participaient plus aux activités du parti et ne contribuaient plus à ses efforts’’, explique un militant. Et c’est partout le même son de cloche. L’ensemble des réactions recoupées permet de dresser un tableau ; que l’on peut restituer comme suit.
Modibo kadjogué ; le 2e vice président était DG de l’Apej pour le compte du Cnid : les militants disent qu’il n’a rien fait pour eux, le Cnid lui a ensuite octroyé le poste de ministre. C’est une fois ministre qu’il a coupé les ponts avec le parti : il n’a plus assisté aux réunions du comité Directeur.
Idem pour le député kané que le parti avait fait élire à Baroueli. Lui aussi avait cessé de verser ses cotisations à la caisse du parti. Mahmoud Wadije est vers la fin de son tout premier mandat d’élu communal en poste à la Mairie du district. La commune III, sa commune d’attache, l’avait choisi comme son candidat au siège unique de député de leur circonscription lors des législatives passées. Mais Wadidjé n’a jamais déposé ses dossiers de candidature et gardé le silence sur ce fait. Il paraitrait que Me Tall avait beaucoup de considération pour son collège yaya Haidara, élu à Bla. Lui aussi avait pourtant des comportements pas très militants. Il participait aux séances du comité Directeur mais « ne paraissait pas vraiment mobiliser et sincère ». Le cas Mme simpara est à part :’ « Elle n’avait pas pu avoir la candidature aux législatives passées et nous l’avion accueillie, parce que c’était une femme ». Un autre : les paris étaient ouverts à ses sujets : restera ? Restera pas ? L’état d’esprit des cnidiens par rapport à ses départs montre que cela va donner plus de cohésion au parti. L’on se dit soulagé.
Amadou Tall
Amadou Tall tu es un gros menteur, la branche morte reelle est Mountaga Tall lui-meme qui a chute librement a Segou, il faut que le CIND se renouvelle s’il veut reste competitif comme parti politique.
M. Ba, tu as bien vu pour un parti; il y a toujours des moments gloires et des moments de déclin ça été le cas de RPM en 2002, COPPO et ADEMA aujourd’hui.
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