La création le 17 juillet dernier, du Parti pour le développement économique et social (PDES) a fait frissonner la classe politique malienne.
En effet, l’ensemble des partis politiques y voit le spectre d’une nouvelle donne qui ne leur profiterait guère.
Départ massif de militants sur fond de débauchages, trafics d’influences, coup bas, crocs en jambe…, Voilà entre autres, les maux qui mineront les partis politiques, suite à l’érection sur la scène politique d’une nouvelle formation politique : le parti pour le developpement économique et social (PDES).
Effective depuis le 17 juillet 2010 seulement, la création du Parti pour le developpement économique et social (PDES) alimente les causeries dans les grins et les salons.
Cela, parce que l’évènement est porteur de chamboulements à bien des égards.
Déjà, la question se pose de savoir : que restera-t-il désormais, de certains partis, à l’instar de l’Adema, l’Urd, le Rpm, le Parema…qui verront à coup sûr, certains de leurs élus bifurquer vers "le parti de ATT".
Avec l’avènement donc de cette nouvelle formation, les autres partis politiques connaîtront des soubresauts en leur sein.
D’où la grande trouille qui prévaut actuellement dans l’atmosphère politique malienne.
En effet, plusieurs personnalités ayant marqué le régime du président ATT font figure dans cette nouvelle formation politique qui, aux dires des observateurs, utilisera tous les moyens d’ici à 2012, afin de conserver les privilèges dont elles bénéficient aujourd’hui.
Cela, parce que, nombreux sont-elles parmi qui ont "les dessous des pantalons troués".
Une aubaine aussi pour des milliers de militants mécontents et déçus de nombre de partis politiques de se trouver un nouveau "refuge".
C’est donc toute l’architecture politique du pays qui connaîtra un chamboulement.
Car, les partis politiques et non les moindres ploieront sous le joug insoutenable de la transhumance politique.
Les raisons du phénomène sont nées des lancinantes frustrations et se bâtissent sur des fonds de querelles de leadership et de préservations d’intérêts individuels.
Raison pour laquelle, ces partis politiques connaîtront inéluctablement des situations bouleversantes.
David Dembélé