Traditionnels vœux du CNID-FYT à la presse : Me MountagaTall soutient que la dépénalisation ne peut être en aucun cas l’impunité ou l’irresponsabilité

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Le président du parti présentant ses voeux à la presse
Le président du parti présentant ses voeux à la presse

Comme il est de tradition depuis des décennies, le parti de la Convention Nationale pour l’Initiative Démocratique (CNID – FASO YIRIWATON) a présenté, le mercredi 30 janvier,  ses vœux de nouvel an aux média. C’est la Maison de la Presse qui a servi de cadre à cette cérémonie qui a regroupé l’ensemble de la presse malienne. C’était en présence de la représentante de la maison de la presse, Mme Dado Camara et de nombreux militants du parti.

L’occasion pour le  Président du parti, Me Mountaga TALL, de faire un diagnostic sans complaisance  sur l’état de la presse dans notre pays et sur la situation générale du pays avant de se prêter aux questions des journalistes. La liberté de la presse, les moyens mis à la disposition de la presse, la situation sécuritaire du pays ont été, entre autres sujets abordés par le politique du jour. Il a profité de l’occasion pour dénoncer les atteintes aux libertés de la presse avant de réitérer son traditionnel pour la dépénalisation des délits de presse dans notre pays. Pour cet ancien ministre de la Communication,  il faut un  traitement égal entre les médias privés et publics.

Dans son exposé préliminaire, Me Tall présenté  ses meilleurs vœux à la presse nationale et internationale, après avoir fait un tour d’horizon sur l’année 2018 qui, selon lui, a été horrible de façon générale. Il a décrit l’année écoulée comme étant caractérisée par des intimidations, interpellations, disparitions, procès des journalistes, des  descentes extrajudiciaires dans les studios ou salles de rédaction. Mais aussi, les pires cas de disparition de Birama Touré et de IssiakaTamboura. Tous ces faits, selon le conférencier, ont encore contribué à maintenir notre pays dans les profondeurs du classement annuel de Reporters Sans Frontières.

Sur son souci premier qui est la dépénalisation des délits de presse, Me Tall dit avoir  bouclé un projet de loi sur la question avant de quitter le gouvernement en 2017 avant d’assurer que la dépénalisation ne saurait être en aucun cas l’impunité ou l’irresponsabilité.

Sur l’état de la Nation, Me Tall est revenu sur un certain nombre de préoccupations qui appelle « des défis non ou mal relevés » en 2018. Il évoqué, entre autres, le report des élections communales, régionales et législatives. Mais Me Tall n’a pas manqué de rappeler les questions importantes du pays avant de reconnaitre le caractère « impérieux, incontournable et parfois urgent » des réformes constitutionnelles, institutionnelles, politiques et administratives envisagées. Mais toute fois, estime-t-il,  « débuter le débat sur le découpage territorial par le niveau régional, c’est vouloir édifier un bâtiment de plusieurs étages en commençant par le sommet sans soubassement, ni rez-de-chaussée », avant de prôner le dialogue politique inclusif.

Daniel KOURIBA

Source: Le Renard

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