La signature de l’alliance avec Moussa Mara le mercredi dernier à l’espace Bouna autour de la gestion de la Mairie est désormais remise en cause à l’Adema-PASJ qui soutient que le secrétaire général agit sans l’accord de la coordination de Bamako. Le parti de Dioncouda Traoré travaille désormais à la constitution d’une nouvelle alliance qui serait déjà forte de 22 conseillers dont 5 venant de la liste de Moussa Mara. Des informations obtenues auprès de l’Adema.
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rnDans notre livraison de vendredi dernier, on soulevait de choses curieuses lors de la cérémonie de signature le mercredi 16 février 2011, d’un protocole d’accord autour de la gestion de la Mairie de la commune IV, comme l’absence de 2 conseillers de l’Adéma (Alfousseyni Kanté et Alkassoum Maïga) et les 3 du PDES (Awa Tamboura, Ramatoullaye Touré et Beydi Diakité). Le secrétaire général de la section IV de l’Adema avait alors expliqué cette absence par un problème d’agenda, tandis que Mohamed Dibassy soutenait que tous les trois conseillers de son parti ont signé des mandats engageant le parti à la négociation des alliances. Adama Diarra et Mohamed Dibassy ont rassuré les uns et les autres de la bonne volonté de leurs absents. « Soyez rassurés que les absents sont avec nous même s’ils ne sont pas ici présents », ont-ils ajouté. Cependant, au moment où les conseillers présents étaient en train de signer le document, le sieur Beydi Diakité du PDES avait fait son apparition, mais a catégoriquement refusé de signer le document arguant que la signature du représentant du parti (Ndlr : Mohamed Dibassy) suffisait largement. Cette attitude de l’élu PDES n’a pas manqué de susciter des inquiétudes chez les témoins oculaires de la cérémonie. Surtout dans un contexte où les rumeurs font état de l’achat de conseillers par le camp RPM. On indiquait que certains responsables de partis politiques ci-dessus cités, étaient engagés dans une tentative de coalition autour du RPM, avec comme maire Issa Guindo. Ces responsables n’avaient cessé de faire leurs conciliabules crépusculaires pour tenter de détourner la volonté exprimée par les populations dans les urnes : le changement.
Aux dernières nouvelles, ces inquiétudes se confirment car on a appris hier de la bouche même du secrétaire à la communication du comité exécutif de l’Adema-PASJ, que son parti n’est pas partie prenante de l’alliance signée mercredi dernier puisque le secrétaire général de la section de la commune IV agit sans l’accord de la coordination de Bamako, seule structure habilitée à la matière à engager le parti. Une source de l’Adema a confirmé la constitution d’une nouvelle alliance qui revendique déjà 22 conseillers dont 5 viennent de la liste du parti Yèlèma de Moussa Mara dont l’élection annoncée comme maire de la commune IV est désormais mise en cause en attendant que l’on voit clair. Ce qui est déjà sûr et certain, rien n’est définitivement acquis avant le jour « j », celui de l’élection du nouveau bureau municipal de la commune IV.
Pour rappel, les élections communales partielles de la Commune IV du dimanche 6 février 2011 ont livré leur verdict le 8 février 2011. Sans grande surprise, c’est le parti Yèlèma de Moussa Mara qui a confirmé sa suprématie en enlevant 19 des 41 sièges à pourvoir contre 14 en 2009. Il s’est ainsi imposé largement contre son rival le RPM d’IBK qui vient en seconde position avec seulement 8 conseillers contre 11 en 2009.
L’Adéma réalise le même score que 2009 ; à savoir : 6 élus et se classe 3e de la compétition. Le MPR et le nouveau venu qu’est le PDES arrivent en 4e position avec chacun 3 conseillers. Le MPR de Choguel K. Maïga réalise le même score qu’il y a deux ans alors que l’URD qui ferme la marche avec 2 conseillers est en régression puisqu’en 2009, le parti s’était octroyé 4 élus.
C’est Kaoural Renouveau qui a été le grand perdant puisque cette association a perdu les 3 conseillers qu’elle avait engrangés, il y a deux ans.
Abdoulaye Diakité
ELECTION DU MAIRE DE LA COMMUNE IV
Les frontistes de l’Adema-PASJ et du PDES ne désarment pas
La signature d’un protocole d’alliance entre les partis vainqueurs des communales partielles du 6 février dernier en commune VI ne semble pas mettre fin aux manœuvres devant aboutir à l’élection du bureau municipal. A l’Adema-PASJ comme au PDES, des responsables continuent à contester les consignes données par leurs directions et s’investissent toujours à contrecarrer le plan de la réélection du leader du parti Yèlèma, Moussa Mara.
Pour de nombreux observateurs, la course au fauteuil de maire de la commune VI est loin d’être jouée. Malgré la signature d’un protocole d’accord entre l’Adema-PASJ, l’URD, le MPR, le PDES et le parti Yèlèma pour une gestion concertée des affaires de la circonscription et une réélection Moussa Mara au poste de maire, rien n’est encore clair surtout qu’au niveau des partis signataires, l’alliance n’a toujours pas fait l’unanimité. Ainsi, au parti de l’Abeille, certains refusent à accepter la décision de s’allier à Moussa Mara et remettent en cause la signature du secrétaire général de la sous-section qui a paraphé le document d’alliance au nom du parti. On soutient même que le bonhomme a agi en son seul nom puisqu’il aurait des préoccupations personnelles pour récupérer l’argent qu’il aurait mis dans la campagne. On parle d’une dizaine de millions de FCFA. Un projet menacé puisque certaines Abeilles nourrissent l’espoir de constituer une contre alliance pour barrer la route à Moussa Mara.
Pour cela, elles comptent sur le soutien bien évidemment du RPM, grand perdant des présentes communales partielles qui serait prêt à tout pour empêcher le président de Yèlèma de retrouver le fauteuil de maire qu’il a brièvement occupé en 2009 avant d’y être évincé à la suite d’une décision de justice à la suite d’une requête en annulation introduite justement par le parti d’IBK.
Les frontistes de l’Adema-PASJ s’appuient également sur deux responsables du PDES, en l’occurrence Jeamille Bittar et l’honorable Mme Tamboura Oulématou Ascofaré dont l’une des sœurs fait partie des élus du parti des amis d’ATT. En dépit de leur mise à minorité au sein de leur formation, les deux « rebelles » n’arrêtent pas de manœuvrer pour empêcher par tous les moyens l’élection annoncée de Moussa Mara qui, décidément, n’est pas porté dans le cœur de certains policiers. d’ici l’élection du bureau municipal, il doit s’attendre à tout autant que ses adversaires se montrent déterminés dans leur opposition.
Abdoulaye Diakité
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