En toute vérité : Comment Att avait bâti un Mali émergent

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Quatre (4) longues années après : Ce qui retient ATT à Dakar
Amadou Toumani Touré ATT

L’homme aux valeurs caractérielles multiples : intègre, patriote, travailleur, pacifiste, conciliant, courtois, tolérant, bienveillant, visionnaire, rassembleur… loin des revanchards, vindicatifs, belliqueux et rancuniers. Il parlait pour nous égayer, jamais en donneur de leçon. Il parlait pour l’amitié avec tous et non pour brimer les uns et dénigrer les autres. Bref, il avait une conscience parfaite de ce que signifie le chef ici au Mali : un homme de la plus haute humilité, jamais imbu de sa personne. Suite à l’enthousiasme historique qui a prévalu à son retour momentané au bercail, nous avons cherché à comprendre les raisons qui auraient motivé les Maliens à marquer ce retour de tant d’honneur. Et nous avons pu dénicher pour vous un témoignage poignant qui en dit long sur les traces indélébiles du grand bâtisseur Amadou Toumani Touré dit Att, car c’est de lui qu’il s’agit. Lisez plutôt !

Trop de bruit pour rien et voici tout l’argent de la Sotelma !

            Qui ne le sait pas ? En Afrique, dès qu’un bien est dit ”public”, il est foutu. Tout le monde se l’en sert et peu sont ceux qui daignent veiller à sa conservation.

            Pour preuve, au Mali, les déchets domestiques sont déversés sur les voies publiques, les téléphones des bureaux de l’administration servent de cabines pour des affaires personnelles, les véhicules de l’Armée servent de transport de bois et de charbon pour le colonel, le conducteur de l’Etat recèle les pièces de rechange prévues pour son véhicule, le campus universitaire sert de maison de passe, le comptable prête l’argent public aux commerçants pour des fins d’intérêt personnel… La liste est loin d’être exhaustive. Et qui peut changer de telles pratiques en dix ans ? Voilà l’une des raisons qui ont poussé le Gouvernement Modibo Sidibé sous ATT, à céder 51% des actions de la Société des Télécommunications du Mali (SOTELMA). C’était aussi surtout pour servir à soutenir les actions concourant à conforter la Stratégie de Croissance Economique. Retour sur les détails.

Nous sommes en 2008, au Mali, dans un Etat où la conscience collective est, n’en déplaise à ceux qui s’emportent au vu et au su de la réalité, opposée à la sanction.  L’opérateur téléphonique mobile français, Orange-Mali domine le marché de la téléphonie. Or l’Etat dispose d’un outil plus vieux et mieux connu mais mal utilisé pour permettre à tous les Maliens d’avoir accès au service de la téléphonie et des nouvelles technologies. Pour donc, trouver un moyen de la meilleure gestion de l’outil, il fallait l’implication d’un  associé. C’est ainsi que l’Etat a fini par lancer le processus de privatisation de l’outil SOTELMA. Laquelle privatisation a été bien conduite et eu des succès financiers aussi importants bien pour l’entreprise que pour le pays. Depuis lors, la carte SIM se vend à cinq cent francs, le réseau 3G+ est disponible avec une connexion internet à haut débit, contrairement aux années précédentes où il fallait débourser trois cent mille Francs CFA pour obtenir une carte SIM.

A l’époque, pour éclairer la lanterne des Maliens, le Président ATT avait invité à Koulouba, tous les responsables et dignitaires de son régime et représentants de toutes les couches de la société malienne. Notamment, y ont pris part, le Chef du Gouvernement de l’époque, le Président de l’Assemblée Nationale, les membres du Gouvernement, les Présidents des Institutions de la République, les Députés élus à l’Assemblée nationale, les Présidents des Administrations Indépendantes, les représentants des Organismes Personnalisés de l’Etat , les représentants des Partenaires au Développement, les représentants des partenaires sociaux, les représentants de la Société Civile et les représentants du Secteur Privé.

A noter tout d’abord qu’il a été dès lors mis en place un Comité Interministériel sous la direction du Premier Ministre pour la gestion des fonds récoltés. Lequel comité existe d’ailleurs toujours puisque l’Etat est une continuité. Au moment des faits, les recettes générées par la cession d’une partie des actions de l’Etat dans le capital de la SOTELMA, représentent 180.388.175.000 F.CFA, soit environ 4% du Produit Intérieur Brut. Il ne s’agissait que de la cession d’une partie des actions de l’Etat.

Il s’agissait également des recettes exceptionnelles, pour le fait qu’elles n’étaient pas récurrentes. C’est pourquoi, la volonté de l’Etat qui s’est traduite, a été de les servir à soutenir les actions concourant à conforter sa Stratégie de Croissance Economique. Une  finalité de la vision traduite dans le Projet de Développement Economique et Social (PDES), pour porter progressivement le Mali au rang de pays émergents.

Il s’agissait en effet, de transformer les potentialités en véritables sources de croissance durable, en investissant dans les Infrastructures, les Ressources Humaines, et en créant les conditions de développement du Secteur Privé.

Convaincus de la bonne foi des autorités de l’époque, les Partenaires Techniques et Financiers ont partagé et soutenu cette vision et la démarche qui la sous-tendait.

C’était aussi et surtout parce que la situation économique internationale a été difficile en 2007 et 2008, avec les différentes crises, notamment la flambée des prix des hydrocarbures et des produits alimentaires, la crise financière et économique mondiale. Lesquelles crises n’ont pas épargné le Mali, affectant ainsi ses populations et son rythme de croissance.

Malgré tout, en dépit de la conjoncture économique difficile de l’époque, le Mali, grâce à des politiques publiques judicieuses, a mieux résisté aux crises et a réalisé un taux de croissance de plus de 5% en 2008. C’est un fait.

La réponse à ces crises a été la Stratégie de Croissance Accélérée qui est l’instrument de mise en œuvre du PDES. Un programme dont les résultats ont changé la face du Mali dans plusieurs domaines. Aussi, il semblait pour le Président, tout à fait indiqué d’intensifier les efforts en cours pour faire encore plus au bénéfice de la croissance économique et de l’emploi.

Avec des ressources exceptionnelles, les autorités avaient  en effet l’opportunité mais aussi la volonté de marquer davantage le tournant pris, pour plus de progrès économique et social, par une mise à niveau de ses entreprises et chefs d’entreprises, pour qu’ils relèvent le défi de la compétitivité. C’est aussi dans le sens de l’action spécifique qui avait été décidé de lancer pour l’utilisation des recettes de cette vente de 51% des actions de la SOTELMA ; en faire un véritable Soutien à la Croissance Economique. Il reste entendu que les 49% restant demeurent toujours la propriété du Mali. En tout cas jusqu’au départ du Président ATT du pouvoir.

Ce fut une opération de soutien à la croissance qui s’est inscrit dans la volonté de rupture pour imprimer un élan plus fort au développement du Mali. Elle n’est pas une stratégie de plus, mais une initiative vigoureuse devant permettre de :

* contribuer à accélérer le rythme de croissance économique soutenue axé sur:

– une stratégie de puissance agro-pastorale,

– la poursuite du vigoureux Programme d’Infrastructures Economiques de base,

– et le développement du Secteur Privé, cela afin de réduire de façon substantielle la pauvreté et créer des emplois.

* Poursuivre l’assainissement des finances publiques, notamment la résorption de la dette intérieure, pour soutenir davantage l’activité économique.

Les principaux axes d’action de la mise en œuvre de ce plan sont :

La résorption partielle de la dette intérieure : l’Enjeu étant d’appuyer les efforts faits pour ramener les instances de paiement à un niveau économiquement soutenable.

L’Etat avait donc accéléré le paiement de ce qu’il devait aux agents économiques, pour améliorer notamment la trésorerie des entreprises et assainir le portefeuille des banques dans la perspective de la relance des investissements privés.

Les détails

A cet effet, 40 Milliards de F.CFA ont été dédiés à ces paiements dans les jours qui ont suivi, dont 24 Milliards pour les opérateurs économiques et  16 Milliards pour les banques.

Le soutien aux réformes économiques et structurelles : il s’agit du coût des dépenses de réformes structurelles dans lesquelles était engagé dans le cadre du programme et des accords avec les Partenaires au Développement.

La restructuration de la BHM entre dans ce cadre ; elle a bénéficié de 5 Milliards pour ses besoins de trésorerie liés à la relance des activités de crédit, afin que cette banque puisse servir d’outil efficace pour la mise en œuvre de la politique de réalisation des logements sociaux en particulier et de la promotion de l’habitat en général.

Le Financement des investissements publics : le premier obstacle auquel se heurtaient les investissements publics, c’était le financement.

L’Etat a donc consacré d’importantes ressources au financement des travaux d’infrastructures et d’équipements dans le domaine de l’Education, de la Santé, de l’Agriculture, des Transports, de l’accès à l’Eau potable et à l’Energie.

Dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du Forum National sur l’Education, d’importantes ressources ont été investies dans le Secteur de l’Education sur la période 2009-2012.

Ces investissements se sont traduits dès l’année 2009 par la connexion et l’interconnexion de l’Université de Bamako et des Etablissements d’Enseignement Supérieur à Internet Haut Débit. Elle a permis aux professeurs et étudiants d’accéder aux bibliothèques numériques et faciliter l’enseignement à distance. Ce volet a fait l’objet d’une inauguration en grande pompe par l’ancien premier-ministre Tatam Ly et de Moustapha Dicko dès le début du mandat du Président Ibrahim Boubacar Keïta.

Sept (07) Milliards ont été également affectés à la construction d’infrastructures universitaires à Bamako et à Ségou en termes de Cités Universitaires, d’Amphithéâtres, de Salles de Classes et de Laboratoires. Les sentiers sont toujours en cours.

500 Millions de FCFA ont  été alloués pour la mise en place d’un Fonds Compétitif de la Recherche Scientifique.

Pour soutenir le programme de construction et d’équipement de Lycées et Instituts de Formation Professionnelle : 5,4 Milliards ont été consacrés à la construction de :

– 04 Lycées d’Enseignement Général,

– 02 Lycées Techniques dans les Régions

– et 01 Institut de Formation Professionnelle à vocation industrielle.

Le souci était d’offrir aux jeunes une formation technique et professionnelle, susceptibles de faciliter leur insertion dans la vie active.

C’est dans cette optique que 1,5 Milliard de F.CFA a été mis à la disposition de l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes pour renforcer ses capacités d’intervention

En matière de santé, 2 Milliards ont destinés à couvrir les gaps de financement de la construction de l’Hôpital Régional de Sikasso et de l’Hôpital Régional Mopti Sévaré. Ce dernier a été inauguré par le Président Ibrahim Boubacar Keïta en mars 2014.

L’autre chantier prioritaire en matière d’action sociale est l’Assurance Maladie Obligatoire, pour la mise en œuvre de laquelle 953 Millions F.CFA ont affectés dès 2010.

Au total, l’Etat a consacré 17,508 Milliards de F.CFA à la Jeunesse et aux Secteurs Sociaux.

Et lorsqu’il était apparu nécessaire de faire du Mali un pays émergent, il fallait naturellement penser à accélérer la cadence des investissements dans le Secteur de l’Agriculture et des Infrastructures, améliorer la compétitivité économique et lutter contre la pauvreté et l’emploi rural.

Aussi, en plus des efforts déjà consentis à travers différents programmes, 15,9 Milliards supplémentaires ont été investis dans le Secteur Agricole sur la période 2010/2012.

Des bas-fonds ont été aménagés pour un montant de 6 Milliards au profit des communes qui disposent d’un potentiel avéré. Il s’agissait en particulier des communes les plus vulnérables. Il s’agit de promouvoir l’irrigation de proximité et relever le défi de la souveraineté alimentaire.

Dans le même sens et pour permettre à l’Office du Niger de donner la pleine mesure de toutes ses capacités opérationnelles, 4,1 Milliards F.CFA ont été investis dès 2010, pour les travaux d’entretien et d’aménagements des infrastructures et d’assainissement des canaux.

La préservation de cet outil majeur de la stratégie de puissance agricole est essentielle pour asseoir la souveraineté alimentaire sur une base durable.

Pour le développement et la valorisation de la production laitière au Mali, le projet conçu à cet effet a bénéficié de 800 Millions FCFA en 2010.

Dans la même veine, une enveloppe de 5 Milliards a été affectée au Fonds National de Développement Agricole, dont 1,5 Milliard dès 2010.

Le développement des infrastructures et des équipements a été poursuivi avec des ressources additionnelles de 14,610 Milliards.

Cela a concerné notamment :

– le bitumage de la route Bafoulabé-Mahina, (Rappel Historique)

– le bitumage de 5 km de voirie à Koulikoro,

– le bitumage de 5 km de voirie à Kidal,

-la construction de la voie d’accès à l’Hôpital National de Yirimadio,

– la construction du pont sur le Baoulé entre Manankoro- Tienfinzo, pour un accès direct au port de San Pedro, en Côte d’Ivoire,

– l’acquisition d’équipements pour l’ORTM, en vue de renforcer ses capacités de reportage,

– et l’acquisition de 2 bateaux à fond plat au bénéfice de la Compagnie Malienne de Navigation. Notons que ces deux bateaux ont été reçus auu mois de février 2015 par la Compagnie malienne de Navigation. Ils permettront à faciliter le transport fluvial même en saison sèche lorsque le débit du fleuve se réduira.

Ensuite, en faveur des collectivités locales, l’Etat a doté le Fonds National d’Investissement des Collectivités Territoriales de 10 Milliards (à multiplier par 9). Cette dotation est destinée notamment au financement dans chaque région (8 à l’époque) et le District de Bamako :

– de projets de construction d’équipement collectif et de réhabilitation de puits et forages dans les villages démunis,

– de projets d’équipement des villages et centres socio-économiques en équipements d’énergie solaire.

Une telle action a contribué et contribuera à renforcer les capacités d’investissements des collectivités en vue d’améliorer de manière substantielle les conditions de vie des populations.

Le Président ATT, fort du succès de sa politique de faciliter l’accès des populations à un logement décent, un effort conséquent de 6,5 Milliards  été a fait en 2010 pour le Programme des Logements Sociaux. Ce fut surtout une réussite qui continue de faire planer l’image d’ATT en Afrique.

Dans le même ordre d’idée, une attention a été portée à l’amélioration des conditions de vie et de service des personnels militaires, l’Etat avait ainsi engagé à cet effet jusqu’en 2012, 5 Milliards dans la réhabilitation des casernes.

Le Soutien au Développement des PME-PMI

En tant que partenaire traditionnel des pouvoirs publics et principal vecteur du développement, le Secteur privé devait être encouragé. (Le gouvernement y travaillait déjà notamment à travers l’élaboration d’une Loi d’Orientation du Secteur Privé.)

Dans le PDES, l’Etat avait fait le pari des PME-PMI, ainsi que des très Petites Entreprises Personnelles.

Il avait, en conséquence, partagé avec le Secteur privé les priorités et pris l’engagement de leur donner les outils et moyens nécessaires, pour créer la croissance dont l’emploi.

Aujourd’hui, l’occasion est bonne pour adresser un signal fort aux jeunes chefs d’entreprises, qui ont développé et développent encore des idées innovantes et porteuses et qui ont osé et osent pour faire décoller une entreprise. Le Mali a besoin de ces jeunes créateurs d’entreprises.

C’est dans cette optique  que l’Etat a décidé de donner les moyens d’encourager aussi bien les chefs d’entreprises que les porteurs de projet notamment dans le domaine agro-industriel, à travers la création d’un Fonds National d’Investissement et d’un Fonds de Garantie du Secteur Privé. Il était prévu 5 Milliards FCFA pour chacun des fonds.

Dans le même franc discours, le Président ATT n’a pas omis de rappeler que lui et son équipe étaient engagés, dans le cadre du PDES, à la réalisation de projets innovants, appelant des capitaux importants et un savoir-faire avéré ; il s’agissait, entre autres, de :

-constituer une provision de garantie pour la SOTELMA,

– la création d’un Technopôle,

– le raccordement de villes secondaires au réseau routier national,

– la construction d’un second pont à Kayes,

– l’aménagement et le développement du Système Lac Faguibine,

– l’aménagement du Parc Industriel de Bamako Sénou,

– la mise en place d’un Cadastre moderne pour les villes de Bamako et de Kati.

La réalisation de ces projets nécessite des études techniques et financières approfondies, pour en évaluer les coûts, avait-il précisé.

Il était prévu d’affecter 36,5 Milliards de FCFA à l’exécution de ces projets, en complément des contributions qui devraient être mobilisées auprès des Partenaires Techniques et Financiers. Autrement, les 180 milliards FCFA avaient besoin d’être complétés et l’Etat a dû affecter 36,5 Milliards de FCFA supplémentaires pour arriver aux objectifs fixés. Le calcul est donc bon ! A vos calculatrices…

En clair, ce sont là des investissements qui ont rejailli sur la qualité de vie des populations et sur la croissance économique. Il s’agissait, en effet, d’offrir plus de perspective à notre jeunesse en termes de formation, d’emploi et d’insertion dans le circuit économique.

Nul n’est obligé de le croire, sans même prendre le courage de vérifier, mais dans la mise en œuvre de ces Actions de Soutien à la Croissance Economique, il a été veillé à garantir la plus grande transparence quant à la pleine utilisation des ressources, pour les objectifs visés. Il reste entendu, avait insisté le Chef de l’Etat, à l’époque, ” que l’allocation des ressources aux différentes actions retenues se fera à travers les procédures budgétaires. “

Pour plus de transparence, un Comité de Suivi de l’utilisation de ces ressources regroupant les représentants de différents Départements Ministériels concernés. Ledit comité existe toujours puisque l’Etat est une continuité.

En conclusion, nous disons qu’il est permis de coller tous les noms d’oiseau au Général Amadou Toumani Touré. Mais, en matière de transparence et d’argent, il est bien vertueux. Et estimons qu’à travers de tels détails, pas nouveaux mais ignorés de beaucoup de Maliens, cet inutile bruit autour des fonds de la SOTELMA s’estompera. Mais aussi, une chose est sûre : Il n’y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir.

IMT, le radar

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5 COMMENTAIRES

  1. Ayi, Abana. Donc le délabrement de l’outil de défense et la déliquescence de la situation sécuritaire ayant mener à la chute du régime qui précipita la descente aux enfers du pas c’est une pire invention ou est ce que tout ce ci est la résultante d’une théorie de complot.
    Faire des routes et construire des ponts, ATT lui même l’a dit, c’est pas compliqué. Mais administrer et prévoir oui

  2. Vive ATT. Tu as été trahi par tes compatriotes maliens (Nous les maliens, nous sommes des peureux de nature et nous aimons nous cacher derrière nos passés que nous traitons de glorieux alors qu’il n’en est rien). Nous sommes des égoïstes, ingrats, naïfs, hypocrites et par dessus tout paresseux. On ne bâtira jamais une nation avec la peur dans le ventre, il faut oser.

  3. MONSIEUR LE RADAR DU ZÉNITH BÂLE, IL NE VOUS RESTE PLUS QU’A CONVAINCRE ATT DE SE PORTER CANDIDAT A LA PROCHAINE ÉLECTION ET A PAYER SA CAUTION.

    VOUS VOUS RENDEZ COMPTE DE L’AMPLEUR DE VOS PROPOS???

    QUAND EST – CE -QU’ON VA ARRÊTER DE FAIRE CROIRE AUX MALIENS QUE LE MOINDRE CENTIMÈTRE DE GOUDRON POSÉ, LE MOINDRE PONT CONSTRUIT, ET MÊME LA PLUIE SONT LE FAIT DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE COMME SI DANS CE PAYS LA SEULE PERSONNE QUI EXISTE OU QUI DOIT TRAVAILLER C’EST LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE.
    LES GENS SEMBLENT NE MÊME PAS SAVOIR QUE LES MILLIERS DE MILLIARDS DES BUDGETS SUCCESSIFS A PARTIR DESQUELS TOUTES LES RÉALISATIONS SONT FAITES, TOUS LES SALAIRES ET PENSIONS SONT PAYÉS, TOUT LE RESTE QUI FONCTIONNE BIEN OU MOINS BIEN, QUE TOUT CELA C’EST LE FAIT D’HOMMES ET DE FEMMES, QUI INDÉPENDAMMENT DU RÉGIME EN PLACE, DU PRÉSIDENT EN PLACE, AU PRIX DE SACRIFICES, DE PRIVATIONS ET DE RENONCEMENTS TRAVAILLENT DANS L’ANONYMAT ET EN SILENCE POUR QUE CE PAYS A DÉFAUT D’ETRE ÉMERGEANT, SURVIVE.

    A VOULOIR TOUT ATTRIBUER AUX PRÉSIDENTS DE LA RÉPUBLIQUE SURTOUT LES RÉUSSITES, CEUX CI NE DEVRAIENT PAS S’ETONNER SI LE PEUPLE LEUR DEMANDE DES COMPTES AU LIEU DE S’EN PRENDRE A CEUX AUXQUELS LES MOYENS ONT ÉTÉ DONNÉS ET DONT ON ATTEND DES RÉSULTATS.
    MAIS CE SERAIT TROP DEMANDER A CEUX (MINISTRES, DÉPUTÉS, CONSEILLERS ETC…) QUI SONT GRASSEMENT PAYÉS POUR AVOIR DES VISIONS, POUR PRENDRE DES INITIATIVES, MAIS QUI ATTRIBUENT LA MOINDRE INITIATIVE DE LEURS COLLABORATEURS A LA VISION DU CHEF DE L’ETAT. ALORS QUE CELUI CI ATTEND D’EUX, JUSTEMENT NON PAS DU GRIOTISME, MAIS UNE VISION DONT L’ECHEC NE SAURAIT LUI ETRE ATTRIBUÉ. ET DE SURCROÎT PERSONNE N’A LE COURAGE DE RÉVÉLER QUE LA BRILLANTE VISION DU CHEF DE L’ETAT A ÉCHOUÉ, LE CAS ÉCHÉANT.

    S’AGISSANT DE L’ANCIEN PRÉSIDENT ATT IL PARLAIT POUR ÉGAYER, OUI!!!! C’ETAIT POUR AMUSER LA GALERIE, COMME IL EN AVAIT L’HABITUDE.
    LA PRIVATISATION DE LA SOTELMA AVEC LA VENTE DE 51 % DU CAPITAL, PARLONS EN. ATT AVAIT DÉJÀ COMMENCÉ A DISTRIBUER LES SOUS, DES MILLIARDS PAR CI DES MILLIONS PAR LÀ COMME SI C’ETAIT SON PATRIMOINE PERSONNEL. IL A FALLU LA VIGILENCE DE LA SOCIÉTÉ CIVILE ET LE COUP DE GUEULE DES PARTENAIRES TECHNIQUES ET FINANCIERS, ASSORTI DE MENACES DE SANCTIONS POUR QU’IL ACCEPTE DE FAIRE UN COLLECTIF BUDGÉTAIRE PRENANT EN COMPTE CES MILLIARDS COMME DES RECETTES EXCEPTIONNELLES AVANT TOUTES DÉPENSES, LE BUDGET D’ETAT ÉTANT MÊME DIFICITAIRE COMME A L’ACCOUTUMÉE.
    REGARDEZ CE QU’ILA FAIT DE CET ARGENT MALGRÉ TOUT. MÊME LA PORTION CONGRUE REVENANT AU PERSONNEL DE LA SOTELMA A ÉTÉ GÉRÉE DE FAÇON CATASTROPHIQUE.

    SON FAMEUX PDES, MON DIEU!!! AVANT LA RÉÉLECTION DE ATT QUI DE NOUS AVAIT ENTENDU PARLER DU PDES??? EN TOUT CAS PAS PENDANT LA CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE. CE N’EST QU’APRÈS SA RÉÉLECTION QU’ON NOUS A SERVI LE PDES DONT LA PATERNITÉ MULTIPLE FAISAIT L’OBJET DE QUERELLES INTERNES DE BAS ÉTAGE.

    PARLONS DE L’ARMEE. QUI A EXPOSÉ LA TOTALITÉ DE L’ARSENAL MILITAIRE MALIEN SOUS PRÉTEXTE DE CINQUANTENAIRE DE L’INDEPE DU MALI??
    QUI A EXPOSÉ AU REGARD DU MALI ET DU MONDE ENTIER, EN DIRECT A LA TÉLÉVISION NATIONALE, UN SOLDAT TENTANT EN VAIN, PENDANT PLUS DE 15 MINUTES D’ARMER ET DE TIRER AVEC UNE LANCE ROQUETTE SUR UN PAN DE MUR GRAND COMME UN ÉLÉPHANT SERVANT DE CIBLE. IL A FALLU L’INTERVENTION D’UN AUTRE SOLDAT VENU A LA RESCOUSSE, TOUJOURS EN DIRECT A LA TÉLÉVISION QUI EST SUR SATELLITE, POUR QUE LE TIR PUISSE PARTIR SOUS LES APPLAUDISSEMENTS POLIS DES SPECTATEURS DÉPITÉS??? A T- ON RÉFLÉCHI A LA CONSÉQUENCE DE CET ÉVÉNEMENT?

    QUI A DIT EN DIRECT A LA TÉLÉVISION, RECEVANT LES FEMMES DES CAMPS, LE NOMBRE D’HÉLICOPTÈRES DES FORCES ARMÉES ET LEURS POSITIONS DU JOUR (1 A NARA ET 3 AU FRONT) ET LES PRÉPARATIFS EN VUE DE L’ENVOI DES RENFORTS DONT TOUT LE MONDE DEVINE AISÉMENT L’ITINÉRAIRE ????

    QUI A LAISSÉ LES CELLULES DORMANTES DE CE QUI DEVIENDRA PLUS TARD LES FUTURS DJIHADISTES OU COMBATTANTS D’ALQAIDA SOUS LE COUVERT DES PRÊCHEURS DES SECTES COMME ‘’DAWA’’ VENUS DU PAKISTAN PAR EXEMPLE, REMONTER DEPUIS BAMAKO, JUSQU’AU GRAND NORD, AU FIL DES ANNÉES ????

    QUI A LAISSÉ PROSPÉRER DANS CETTE ZONE DEVENUE UN NO MAN’S LAND, LES TRAFICS DE TOUS GENRES, LES PRISES D’OTAGES, LES ÉCHANGES D‘OTAGES ET LES LIBÉRATIONS DE CEUX CI A GRAND COUP MÉDIATIQUE???? JUSQU’AU JOUR FATAL OÙ NOS BRAVES SOLDATS ONT ÉTÉ LÂCHEMENT ET SAUVAGEMENT ASSASSINES A AG- EL HOCK????

    JE NE VOUDRAIS PAS VOUS RAVIR LA ‘’VEDETTE’’ EN FAISANT UN ARTICLE PLUS LONG QUE LE VOTRE, MAIS DE GRÂCE, RESPECTEZ LA PEINE, LA SOUFFRANCE DES MALIENS.
    ÉVITEZ DE FAIRE L’ELOGE DE CE MONSIEUR CAR IL NE LE MÉRITE PAS.
    IL A ABANDONNÉ CE PAYS SOUS PRÉTEXTE DE NE PAS VOULOIR VERSER DE SANG POUR GARDER SON FAUTEUIL. TOUT LE MONDE CONSTATE LES DÉGÂTS.
    TOUTE CHOSE QU’IL AURAIT PU ÉVITER SI UN SEUL DE SES COMMANDOS BASÉS A PROXIMITÉ DU CENTRE ÉMETTEUR DE KOULOUBA AVAIT RÉUSSI A METTRE HORS D’USAGE UN SEUL ÉLÈMENT DE CE CENTRE. LES TECHNICIENS EN LA MATIÈRE VOUS CONFIRMERONT QUE CELA AURAIT EU LE MÉRITE DE PRIVER DE TRIBUNE LES PUCHSISTES, QUI ONT SU TIRER PROFIT DU SILENCE RADIO DE ATT ET DE L’ABSENCE DE RÉACTION POUR TRANSFORMER EN COUP D’ETAT UNE SIMPLE MUTINERIE APRÈS UNE NUIT DE TERGIVERSATIONS A BOZOLA. DES IGNARES QUI NE SAVAIENT PAS QUE PRIVÉS D’ANTENNE ILS AURAIENT ÉTÉ OBLIGÉS DE REGAGNER KATI D’OU ILS SONT VENUS ON NE SAIT PAS TROP COMMENT.

    LA SUITE ON LA CONNAÎT.

  4. D’accord avec le contenu de l’article. Seulement en projetant tous ces plans féeriques, qu’en a été pour l’outil de la defense. Car, ce qui diverge avec les admirateurs de ATT, c’est le délabrement de l’outil de Defense.
    Ne dit-on pas qu’administrer c’est prévoir ? Comment la nation est tombée aussi bas?
    Il est bien beau de citer les réalisations en infrastructures et autres, mais un bon stratège preserve son intégrité avant toute offensive (diplomatique, économique et militaire).
    Le piètre général a crié dans le désert pour demander secours des autres sans être entendu.
    Le ventre mou du concert des nations en matière de defense c’etait le Mali. Oui, notre MALI? Voilà toute notre indignation.
    Au total, A BAS ATT.

    VIVE LA RÉPUBLIQUE

    • “A BAS ATT”

      Tu aurais pu t’arrêté là!

      A part des fougaridens, personne ne soutient un général président, qui a démilitarisé son pays et laissé les enturbannés maghrébins s’installer, laisser les rebelles prospérer, laisser entrer les mercenaires touaregs de Khadafi et enfin fuit son propre pays après l’avoir mis dans le trou!

      Ni att, ni les autres sous dirigeants: moussa, ibcon, bo-dacounda et consorts… aucun d’eux n’a résolu un problème fondamentale des maliens(école, sécurité, sanitaire..). Le fait de réaliser tel tel infrastructure, c’est tout a fait normal. C’est le b a ba de la politique, réaliser ça et là de petites choses, pour pouvoir dire regarder comme je travaille: pendant que tu ne fous vraiment rien!

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