Tournée du président d’honneur de l’Umam en 2ème et 3ème régions : Le secteur privé engagé pour la victoire du « candidat du peuple »

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Après la région de Kayes qu’il a sillonné il y a de cela une dizaine de jours, le candidat à la présidentielle du 29 avril 2012, Jeamille Bittar était en 2ème et 3ème régions la semaine dernière. Cette tournée a permis à l’enfant de San  d’échanger avec les structures de l’Union des mouvements et associations pour le Mali (Umam) et des représentants du secteur privé. Tous plus que jamais déterminés à soutenir Jeamille Bittar dans sa conquête du pouvoir suprême.  
C’est par la capitale de l’or blanc, Koutiala, que l’enfant de San a commencé, le jeudi 15 mars 2012 sa tournée dans différentes localités des 2ème et 3ème régions. Accueilli par une foule en liesse, celui qui s’est présenté comme « le candidat du peuple » a eu des échanges fructueux avec ses interlocuteurs qui piaffaient d’impatience de connaître son programme et sa vision « Pour un Mali émergent ». Après avoir rencontré les militants, populations et notabilités de la capitale de Miniankala, la forte délégation conduite par Jeamille Bittar a mis le cap sur Yorosso, Koury, Kimparana avant d’attaquer les étapes de Sikasso, Nièna, Kadiolo, Koumantou, Kolondièba, Bougouni, Yanfolila et Ouélessébougou.
Dans toutes ces localités, le message de l’enfant de San n’a pas varié. « Je suis le candidat du peuple » ne cessait-il de rappeler. Patron de plusieurs entreprises employant des centaines de travailleurs, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, président de l’Union des chambres consulaires du Mali et président du Conseil économique, social et culturel, ancien candidat à la députation, Jeamille Bittar est loin d’être un inconnu dans le landerneau politique malien. Jeune et dynamique, il dit agir dans le but de réussir le « changement générationnel auquel aspire le peuple ». Permettant du coup qu’un représentant du secteur privé soit hissé à Koulouba pour une meilleure prise en compte des besoins de la population.
Dans le but de partager sa vision avec les populations des localités visitées, Jeamille Bittar a animé une série de meetings d’information qui ont drainé, à chacune des étapes, une foule des grands jours. Avec le monde rural, par exemple, les échanges ont porté principalement sur la situation alimentaire difficile que vit le pays ; quand les représentants du secteur privé soulevaient, entre autres, la question de la construction/amélioration des infrastructures et équipements marchands. A ces interrogations, le président Jeamille Bittar a donné des réponses et promis de prendre en charge l’ensemble des préoccupations de ces deux secteurs dès que les Maliens lui placeront leur confiance au soir du 29 avril 2012.
La situation au nord Mali s’est naturellement invitée aux débats partout où la délégation est passée. Fidèle à ses propos, le président du Conseil économique, social et culturel a demandé aux uns et aux autres de « rester soudés autour du président de la République et du gouvernement » dans leur proposition de  gestion de cette crise. Il a répété que les élections auront bel et bien lieu avec la bénédiction de tout le peuple malien.
D’autre part, le président d’honneur de l’Umam s’est dit « très satisfait du degré d’implantation » du mouvement qui soutien sa candidature. Il a, toutefois, prôné une meilleure articulation des activités de l’Umam avec celles des représentants du secteur privé, tous engagés à ses côtés pour la victoire en 2012. Partout les attentes des militants et des populations ont été recensées en vue d’enrichir le projet du candidat « Pour un Mali émergent ». Rappelons que des opérateurs économiques, le président de l’Umam, Amadou Koïta et plusieurs de ses camarades ont accompagné Jeamille Bittar dans cette tournée qui a pris fin le dimanche dernier.
Mamadou FOFANA

Commentaires via Facebook :

4 COMMENTAIRES

  1. Le candidat des truants ouais. Quel candidat du peuple? N’importe quoi. Des gens qui doivent faire un tour en prison se présentent aussi comme candidat. Vraiment le ridicule ne tue pas au Mali.

  2. La danse des masques:

    Ça y est, à un peu plus d’un mois des élections d’avril 2012 ce n’est plus la douleur du terrorisme et du banditisme que vit le septentrion malien, mais carrément un pays divisé en deux.

    Des organisations criminelles comme l’aqmi et autres Ançar Dine (le mnlaqmi a explosé depuis peu) ont reçu sans trop de mal (pour eux pas pour nous) à déloger l’armée malienne ( qui n’est plus que l’ombre d’elle même après 20 ans de bouffecratie autorisée à des généraux vauriens) de Tessalit, Menaka, adaramboukane et bien d’autres localités des trois  régions du nord.

    Ce n’est plus la perte des recettes touristiques, qui nous préoccupe, mais la perte tout court de nos régions du nord   grâce au laxisme d’état avec en prime 200 000 maliens jetés sur le chemin de l’exil et montrant à la face du monde la détresse qui est la notre. 

    Nous en tremblons déjà  de frissons, à l’idée qu’on a plus d’armée pour y faire face sans l’aide américaine et autres amis étrangers alors que c’est minimum (100*20= 2000 milliards de francs Fcfa d’argent public qui ont été dépensés par nos généraux vauriens depuis 20 ans dans cette armée).

    Il y a de quoi se poser la question où est parti l’argent? 
    Tous ces milliards pour le “repli stratégique”?
    C’est quand même impressionnant!!!

    Après la grande bouffe de l’argent du fonds mondial, sidéens, paludéens et tuberculeux sont laissés à leur triste sort car, comme disait Alpha Blondy “Wari Bana Guelèya bè bèkan”. 
    Surtout “Wali Wari”, l’argent d’autrui, Oh my God! “Aramou do” pour reprendre l’expression d’un imam du quartier.

    L’école cherche toujours sa voie, entre surenchères et irresponsabilités, avec un enseignement supérieur dans l’agonie. Moi, ça me donne la chaire de poule.

    La formation de qualité et l’emploi salarié sont, depuis belle lurette, un luxe de plus en plus inaccessible pour la jeunesse malienne.
    Il est loin le temps où Houphouet Boigny et Oumar Bongo accueillaient à bras ouverts les instituteurs maliens. 

    La grande saignée de “l’initiative poches”, oh pardon, “l’initiative riz” et autres forfaits des “bouffecrates” s’ils ont permis à nos “nouveaux riches” de se retrancher dans des états majors politiques avec leurs butins (recouverts du sang malien), ils n ‘ont pas permis au Mali d’avoir son auto suffisance alimentaire, tant promise.

    Et c’est avec le coeur serré que les maliens ont regardé Att, à Niamey, participer à l’appel à l’aide internationale pour nourrir les maliens, passé en boucle sur les médias du monde entier (suite au déficit des pluies de 2011 et la menace de la famine au Sahel).
    Moi, ça m’a donné la nausée.

    L’incivisme et l’impunité sont devenus les terreaux fertiles d’une corruption institutionnalisée qui tire chaque jour des maliens dans les ténèbres de la pauvreté et de la misère, réduisant la plupart d’entre nous à la mendicité, à la résignation, à l’informel, à la prostitution, aux jeux de hasard, à l’immigration et au volontariat.

    Face aux fausses campagnes de cinquantenaire de notre indépendance, se dressent étonnement des politiques de mendicités forcées, érigées en système de gouvernance par les seigneurs de Koulouba.

    Celles-ci ont transformé ce beau pays (dont les souverains, jadis, transportaient et distribuaient des tonnes d’or en Arabie et forçaient l’admiration des peuples du monde) en une bourgade malpropre de Chine merci, Kadhafi merci, Usa merci, Fonds mondial merci, France merci, Allemagne merci, Japon merci, Pays bas merci, Millenium Challenge merci, Suisse merci, Afrique du sud merci, Algérie merci, Roi Fhad merci, Niger merci, Mauritanie merci, Burkina merci…

    Voilà côté tableau, c’est pour cela que le monde entier n’hésite pas, une seconde, à renvoyer nos compatriotes à Senou, fuyant cette misère noire voulue et entretenue par nos propres dirigeants, à coup de charters.

    Mieux, maintenant il les assigne à résidence en leur refusant les Visas de séjour.

    Oh que j’ai honte!

    Et pourtant mon pays, le Mali, n’est pas pauvre. Eh bien oui!

    Il possède un sous sol riche qu’on pille à tout vent.

    Il est riche de ses terres fertiles qu’on brade au premier venu.

    Il est suffisamment arrosé par des cours d’eau pour irriguer des millions d’hectares de cultures agricoles, ériger des dizaines de barrages hydroélectriques, pour distribuer de l’eau potable (source de vie) et de l’électricité bon marché (facteur incontournable de développement) aux 14 millions de maliens.

    Il est riche de sa jeunesse qui ne demande que formation de qualité et emploi rémunérateur pour enfin retrouver une vie digne et respectable dans la société.

    Les seuls problèmes, sont que le Mali n’a pas de dirigeants et une classe d’intellectuels apatrides abat sur le pays, comme une chape de plomb, une corruption et une médiocrité inouïes dans l’impunité totale, volatilisant (comme une goutte d’eau sur un fer chauffé à rouge) tout espoir de création durable de richesses.

    Un seul exemple: Sotelma, qui était dans l’agonie avec les cadres maliens malgré le dynamisme du secteur des Telecom, réalise avec les marocains en 1 an (+21% d’abonnement pour le fixe, +87% pour le mobile et +99% pour l’Internet. Les ventes bondissent de 31,5% en trois mois au grand bonheur de Maroc Telecom. Source: jeune Afrique).

    Il n’y a pas 36 000 manières, c’est cette création de richesses qui conditionne le développement et le bien être d’un pays,  et non pas la main tendue.
    Qu’on se le tienne pour dit, une fois pour tout!!!

    Et pour les élections générales de 2012, des apprentis sorciers de tout bord s’agitent dans tous les sens, comme des cloches qui sonnent, à chaque occasion pour se porter candidat à la présidence de la république du Mali et promettre ciel et terre aux maliens.

    Ces aventuriers et opportunistes de la 25ème heure de la démocratie malienne doivent montrer patte blanche en matière d’honnêteté, de probité, de dignité, et surtout de capacité à redresser un pays à terre après le désastre  Att.

    Ils doivent aussi nous donner les sources du financement de leur campagne électorale pour que nous soyons en mesure de comprendre et de dénoncer  leurs connexions et éventuels conflits d’intérêts avec les ennemis du Mali.

    Enfin, le peuple malien leur demande leur projet de société pour le Mali avec des objectifs chiffrés et vérifiables et des moyens envisagés pour les atteindre:  
    -défense et sécurité (restructuration de l’armée et de la police, programmes de leur remise à niveau),

    – santé (infrastructures et qualité des soins), 

    -éducation (infrastructures et qualité de l’enseignement),

    – auto suffisance alimentaire (en vrai pas en propagande), 

    -emploi, formation professionnelle et développement des ressources humaines, 

    -gestion du foncier et la décentralisation, 

    -le développement industriel, 

    – le développement agricole, 

    -infrastructures routières, aéroportuaires, ferroviaires, fluviales, 

    -télécommunications, énergie, mines, eau potable,

    – politique macro économique, 

    -secteur privé, 

    -transport urbain et interurbain,  

    -développement et gestion des villes, 

    -fiscalité, 

    -protection sociale, droit et devoirs des travailleurs et syndicats, 

    -désertification et politique environnementale,

    – secteur financier et bancaire, financement de l’économie,

    – l’informel, 

    -administration et droit et devoirs des fonctionnaires,

    – droits des retraités, 

    -commerce intérieur et extérieur, marchés, prix et pouvoir d’achat, 

    -services, tourisme, 

    -universités, grandes écoles et recherche fondamentale et appliquée, 

    -cohésion sociale, 

    -épanouissement de la jeunesse, de la femme, de la petite enfance, 

    -religion, état et société, 

    -culture, sport,

    – justice et lutte contre la corruption, l’incivisme et l’impunité,

    – diplomatie, maliens de l’extérieur, la place du Mali en Afrique et dans le monde…

    Malheureusement à moins de deux mois du scrutin du 29 avril 2012 aucun candidat déclaré ou probable n’a de vrai projet de société  claire et étoffé pour le Mali. 
    Aucun débat dans les médias pour édifier les maliens sur leur capacité à faire face aux défis actuels et futurs du Mali, leur réelle intention, leur vision, leur équipe, leur moralité, leur passée….

    Les quelques rares sites internet d’état major de campagne électorale  sont scandaleusement muets comme des carpes et n’édifient aucun électeur consciencieux.

    Au lieu de cela, ils s’affichent dans une hypothétique danse des masques pour distraire les maliens tout en espérant que des artifices et autres babioles (thé, T shirt et pagnes) vont les aider à atteindre Koulouba dans l’insouciance totale pour qu’on soit repartit pour un tour de piste de 5 ans et attendre le résultat des courses.

    Mais maliennes et maliens, que ça soit clair pour tout le monde, on ne peut plus se permettre d’envoyer à Koulouba pour 5 ans encore un autre Béni Oui Oui sous peine de prendre 25 ans de retard (car le mauvais choix est la racine carrée du retard) sur nos voisins qui eux avancent tranquillement.

  3. si bittar dit qu il est candidat du peuple ses quelle peuple qu il parle se voleurs qui ne paie même pas ses vignettes de transport éléctricite de ses sociétes avec tout les magouilles qu il a fait avec att et sa femme bittar doit etre en prison dans un pays de droit bittar doit etre inéligible toute sa vie vu tout ses problemes avec la justice

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