Suspendu par l’arrêté en date du 27 juillet dernier par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Abdoulaye Idrissa Maïga, le maire de Gao conteste cette décision et décide de l’attaquer devant la section administrative de la Cour suprême pour abus de pouvoir. On se souvient que l’édile a été suspendu (trois mois) pour «fautes graves contraires aux devoirs de sa charge, notamment en permettant l’aménagement de la berge du fleuve Niger à Gao, faisant partie du domaine public de l’Etat, par divers actes administratifs de la Commune urbaine de Gao, sans autorisation d’occupation par l’autorité compétente, en cautionnant par des manœuvres contraires aux procédures administratives reconnues par les lois et règlements, l’occupation des lieux par le GIE Boney qui en a effectivement disposé sans titre ni qualité».
Au cours d’un entretien qu’il a eu avec la presse la semaine dernière, le maire Sadou H. Diallo n’est pas allé avec le dos de la cuillère. «Tout est faux dans la décision du ministre. Il est en illégalité flagrante. Quand la décision a été prise par le Conseil communal, j’étais en mission en France, comme en atteste la procuration que j’ai faite donnant mandat à Sidi Yéhia Abdoulaye, Conseiller communal, à me représenter et à voter en lieu et place à la session extraordinaire qui a eu lieu le lundi 27 octobre 2014. Le ministre m’a calomnié. Je vais attaquer sa décision en justice pour abus de pouvoir pour honorer ma dignité. Je lui lance le défi de me montrer un document attestant que j’ai vendu la berge du fleuve à un GIE. S’il arrive à le prouver, alors je ne ferai plus de la politique. Je ne vais plus briguer le poste de maire de Gao. Je ne suis pas quelqu’un qu’on peut torpiller à Gao», a-t-il lancé.
L’adversité entre ressortissants de Gao, notamment des responsables, est l’un des facteurs d’arriération de cette région et une honte qui ne fera jamais de vainqueurs mais plutôt des vaincus.
Inutile d’utiliser le pouvoir conféré par un poste pour vos règlements de compte politiciens.
L’heure est au relèvement des défis nationaux: insécurité, misère de vos électeurs et administrés, sous-développement, analphabétisme, etc…
Vous ferez mieux tous les deux de mettre de l’eau dans votre vin et de dialoguer pour venir à bout de ce problème.
La berge doit être restituée sans hésitation et le coupable puni mais, je sais que ce n’est pas la vrai raison de cette décision de suspension. C’est honteux de vous trainer dans la boue pour des raisons inavouées autre que cet alibi.
Mahamane
Tous les mêmes opportunistes voleurs
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