Tominian : Une législative partielle sans le RPM

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La Cour Constitutionnelle a proclamé hier la liste des candidatures validées pour l’élection législative partielle pour le remplacement de Schadrac Keita, député élu dans la circonscription électorale de Tominian, disparu le 18 août 2016.

Les neuf sages de la Cour constitutionnelle ont siégé hier pour valider la liste de candidatures à l’élection partielle dans la circonscription électorale de Tominian. La session de validation a eu lieu dans la salle de conférence l’institution en présence de sa présidente, Manassa Danioko. Dix candidatures ont été validées sans la liste du parti au pouvoir. Le premier tour du scrutin aura lieu le 4 décembre 2016 et le second tour trois plus tard.  La présidente de la Cour Constitutionnelle, Manassa Danioko, a procédé à la lecture des candidatures validées.

Les listes des candidats retenus pour l’élection législative dans le cercle de Tominian sont :

Ange Marie Dakouo, cultivateur de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) ; Mariam Diassana, commerçante, de l’Union pour la Démocratie et le Développement (UDD) ; Roger Mounkoro, médecin, de l’Alliance démocratique pour la paix (ADP-maliba) ; Jean de Dieu Dembélé, anthropologue, de l’Union Malienne du Rassemblement Démocratique Africain (UM-RDA Faso-jigi) ; Honoré Ephien Alain Koné, économiste, du Mouvement pour l’indépendance, la renaissance et l’intégration africaine (Miria) ; Nataniel Dembélé, géomètre expert, de l’Alliance pour la démocratie au Mali – Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (ADEMA-PASJ), Sékou Théra, technicien sanitaire, du Parti de l’Indépendance de la Démocratie et de la Solidarité (PIDS) ; Pakoné Patrice Dembélé, opérateur économique, du Parti pour la renaissance nationale (Parena) ; Bérdougou Moussa Koné, militaire à la retraite, de l’Alliance pour le Mali (APM-Maliko) ; Philippe Tiénou, enseignant à la retraite, du Rassemblement pour le Développement du Mali (RPDM).

Cette circonscription électorale sera d’une grande importance pour certains partis politiques pour les élections présidentielles à venir.

Il faut noter que les réclamations éventuelles dirigées contre les candidatures ci-dessus retenues doivent être déférées à la Cour constitutionnelle dans les vingt-quatre heures qui suivent la présente proclamation.

Zié Mamadou Koné, Stagiaire

 

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