Le débat est engagé. Pour certains acteurs, il s’agit d’aller à une nouvelle constitution, une 4 èmeRépublique, mais pour nous, tout cela, c’est des mots en l’air. La constitution actuelle est un cadre approprié. Mais il y a des dispositions qu’il va falloir remanier afin d’arrêter des crises à répétition pour des questions électorales.
Nous, au niveau de l’Adema, nous pensons qu’il faut qu’on aille à une révision à minima de la constitution. Cela veut dire qu’il y a un certain nombre de points qu’on arrive à retravailler au niveau de la constitution. Ces points sont aux nombres de cinq. Le premier, c’est la création de la seconde chambre du parlement. Le deuxième, il faut qu’on crée la cour des comptes. Le troisième, la classe politique demande que l’élection des députés se fasse au scrutin proportionnel.
Le quatrième concerne la modification des délais entre le premier et le deuxième tour des élections et le cinquième, les prérogatives de la cour constitutionnelle en matière électorale. Il faut recentrer les actions de transition autour des mesures pouvant être prises dans le respect du temps qui reste. Nous insistons sur le fait que la transition doit revoir les priorités et concentrer les actions sur celles qui sont indispensables pour la suite du processus.
Il y a beaucoup de questions qui doivent être réglées, mais tout ne peut pas être réglé par la transition. La finalité de la transition, c’est l’organisation d’élections transparentes inclusives, crédibles dont les résultats seront acceptés par tous. En amont de tout ça, il y a la question de la sécurisation. Tant que les conditions de sécurité minimale ne sont pas fondées afin qu’il soit possible d’organiser les élections, on ne sera pas sorti de l’ornière.
Une DÉMOCRATIE sans deux ou trois grands partis,c’est comme une équipe sans MENEUR DE JEU.
LA DÉMOCRATIE MALIENNE,Á SES DEBUTS,A SOUFFERT DE L’ABSENCE DE CONCURENTS AU PARTI AU POUVOIR L’ADEMA PASJ.
Des personnalités politiques qui animaient l’opposition, au lieu de s’unir pour former un grand parti afin de contrer l’hégemonie de L’ADEMA PASJ,ont préferé des CRITIQUES STERILES, des activités de rues dommageables à l’économie.
Le résultat est que ce grand parti a produit ses opposants.
UN INDEPENDENT, ATT, A PROFITÉ POUR SE FAIRE ELIRE PUISQUE CEUX QUI DEVRAIENT ASSURER L’ALTERNANCE LEURS ONT APPORTÉ LEURS SOUTIENS CROYANT ÉCARTÉ DEFINITIVEMENT L’ADEMA PASJ.
Ils ont même exigé que ce grand parti sans concurent soit versé dans l’opposition.
En 2002,aucun parti ne l’a battu dans les urnes.
ON A PENSÉ QUE LA VICTOIRE D’UN HOMME, ATT,CORRESPOND Á LA DEFAITE DE L’ADEMA PASJ.
Le concurent d’un parti politique est un autre parti politique, pas une personnalité politique puisque cette dernière peut être soutenue par tous les partis politiques comme on l’a constaté.
Donc ATT a gagné,mais le parti politique ADEMA PASJ n’a pas été défait,mais affaibli pour avoir perdu la présidence de la republique.
Ses opposants, quand il était au pouvoir,n’ont pas percé.
Certains sont devenus les alliés du parti de son ancien président,d’autres ont suivi ATT.
IL A FALLU QUE LE CANDIDAT DE L’ADEMA PASJ EN 2002 QUITTE LE PARTI POUR QU’ON ASSISTE Á L’AVENEMENT D’UN AUTRE GRAND PARTI POLITIQUE.
C’est SOUMAILA CISSÉ et ses camarades qui ont mis en place une structure politique sur toute l’étendue du territoire national.
Et devient ainsi le concurrent principal de L’ADEMA PASJ car le RPM n’est pas, en réalité, son concurent, son fondateur est devenu président de la republique par le soutien des puschistes et des religieux.
Supposons que les opposants au pouvoir de L’ADEMA PASJ aient eu l’idée de s’unir comme l’a fait SOUMAILA CISSÉ avec certains partis politiques pour former un grand parti politique, le MALI aurait il connu l’avénement d’ATT?
ON DOIT COMPRENDRE QUE LES DERAPAGES DE L’ADEMA PASJ, D’ATT SONT LA CONSÉQUENCE DE LA MEDIOCRITÉ DES HOMMES POLITIQUES QUI ONT ANIMÉ LA SCÈNE POLITIQUE.
On ne pèse pas sur un pouvoir par des actions médiatiques,de CRITIQUES STERILES,mais par la présence d’un grand parti politique capable d’attirer les mécontents du regime.
Actuellement,ceux qui se reclament du changement ne sont pas une FORCE POLITIQUE car incapable de s’attendre sur un candidat, mais une FORCE DE MOBILISATION pour un objectif déterminé.
On accede aux revendications du M5-RFP c’est á dire permettre que la SOUVERAINÉTÉ DU PEUPLE s’exerce,à part l’URD aucun parti politique du M5-RFP ne peut percer.
C’est une réalité que trop de maliens refusent de voir tant ils veulent voir les anciens partis politiques disparaitre.
En l’état actuel de la scène politique malienne, si la SOUVERAINÉTÉ DU PEUPLE est respectée,L’ADEMA PASJ est mieux placé pour réconquerir le pouvoir,si ses dirigeants arrivent á taire les querelles de leadership.
Ils ont pour seul concurent l’URD.
AUCUN AUTRE PARTI POLITIQUE N’EST MIEUX STRUCTURÉ ET REPRESENTÉ SUR TOUTE L’ÉTENDUE DU TERRITOIRE NATIONAL QUE L’ADEMA PASJ.
Ce n’est pas dans les CRITIQUES STERILES genre des VOLEURS qu’on peut l’empêcher de revenir au pouvoir,mais dans dans les activités politiques sur le terrain.
L’ANC A CONNU DES CRISES DE COMPORTEMENT DE SES LEADERS,MAIS IL EST TOUJOURS PUISSANT.
La structure peut renouveler ses candidats dans les comités sur toute l’étendue du territoire afin de redonner encore confiance à la population.
C’est ça qui se fait dans tous les grands partis politique du monde.
VINGT ans après avoir perdu le pouvoir, L’ADEMA PASJ n’est plus dirigé par ceux qui l’ont animé pendant son exercice du pouvoir.
La stabilité du MALI est avec ce parti, l’URD aussi car regroupant toutes les sensibiltés du MALI motivées par les IDÉES incarnées par le parti.
Le refus de permettre à ces partis de competir loyalement explique la situation actuelle du pays.
La politique a deserté la scène pour permettre á des analphabètes politiques de s’exprimer.
La politique a deserté veut dire qu’une vision politique permettant au MALI d’envisager un espoir à moyen et long terme a cessé d’exister.
Les religieux, les militaires ont envahi la scène politique depuis 2012 conséquence du manque de vision d’un apolitique au sommet de l’Etat depuis 2002.
La crise sécuritaire a engendré la crise politique qui risque de provoquer la disparution du pays.
Le president de L’ADEMA PASJ l’a compris quand il pense que sans un minimum de sécurité “on ne sera pas sorti de l’ornière”.
IL FAUT VITE REPRENDRE L’ACTIVITÉ POLITIQUE CAR SEULS LES POLITIQUES PEUVENT PERMETTRE Á CE PAYS DE RETROUVER LA QUIETUDE.
Donc les colonels doivent s’atteler prioritairement à permettre la sécurité des élections.
La priorité donnée à l’accord d’Alger insécurise d’avantage notre pays, l’empêche de sortir rapidememt de la crise.
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue.
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