La salle Banzoumana Sissoko du Palais de la culture Amadou Hampathé Bah a abrité, ce mercredi 25 mai, la cérémonie commémorative du 25e anniversaire de l’ADEMA-PASJ (L’Alliance pour la démocratie au Mali, Parti africain pour la solidarité et la justice) (ADEMA-PASJ). La cérémonie commémorative s’est déroulée en présence du Pr Dioncounda Traoré, ancien président par intérim du Mali, de madame Adame Bah Konaré, épouse du président Konaré, du président de l’ADEMA, Pr Tiémoko Sangaré, du Pr Ay Nouhoum Diallo et bien d’autres. L’occasion était pour les responsables du parti, de faire un bilan sur le parcours du parti. Elle a enregistré la présence de partis amis dont les FARE, l’UM-RDA, l’URD, le RPM, ASMA-CFP entre autres.
L’hôte du jour, monsieur Waly Diawara président de la coordination des sections du district de Bamako dira que désormais, toutes les sections prennent le pari de la mobilisation. Prenant la parole, le président de la commission d’organisation, le Pr Moustaphe Dicko dira qu’on parle de réconciliation nationale plus que tout. Mais il faut que la classe politique prenne ses responsabilités dira-t-il. Il a fustigé les auteurs du livre « Le Mali sous Moussa Traoré ». Un livre qu’il a qualifié de faire l’apologie du régime militaro fasciste. Et Moustapha Dicko, d’égrener les réalisations faites pendant la démocratie. Aly Nouhoum Diallo, dira, quant à lui, que l’accord de paix et de réconciliation nationale constitue les germes de la partition du pays et conduit inévitablement le pays vers une 4e République. C’est pourquoi, il souhaite l’organisation d’une conférence d’entente nationale. « Vous avez fait mentir aux prophètes de malheur qui pensent que votre parti est mort », introduit Tiémoko Sangaré président du parti de l’abeille. A l’en croire l’ADEMA-PASJ soutiendra l’accord de paix, malgré ses insuffisances. Aux dires du Pr Tiémoko Sangaré, le soutien de son parti au président de la République, son excellence Ibrahim Boubacar Kéita, ne constitue nullement un partage de gâteaux, mais un partage de fardeaux. C’est pourquoi, il constate avec regret l’incapacité des partis membres du CMP (Convention des partis de la majorité présidentielle) de mettre en place une plateforme basée sur un projet de société commun. Tout en souhaitant joyeux anniversaire au parti, il a demandé aux militants de rester constamment mobiliser.
Abdrahamane Sissoko