L’Adema Pasj a présenté, le samedi 28 janvier 2017 à son siège, ses vœux de nouvel an à la presse. C’était en présence de l’ancien président du parti, Dioncounda Traoré, des membres et sympathisants du parti des abeilles. Selon le président du parti Tiémoko Sangaré, au sortir des dernières élections communales, le parti s’est classé 2ème force sur l’échiquier politique national avec 142 maires et 1870 conseillers. « L’Adema reste une force débout même si nous avons d’importantes faiblesses. Il n’y a pas de clan à l’Adema, on ne va pas faire plaisir au ennemis de l’Adema », a déclaré le président de l’Adema Pasj.
«Notre Parti, en dépit des difficultés inhérentes à la vie de toute formation politique, a toujours eu le mérite de pouvoir disposer de ressorts nécessaires pour mobiliser son potentiel de ressources humaines, afin de continuer d’aller de l’avant, dans le combat pour le renforcement de la démocratie, la reconstruction de notre pays, le retour définitif de la paix indispensable au développement, l’amélioration de la gouvernance pour bâtir un avenir radieux pour nos enfants », c’est en ces termes que le président de l’Adema, Tiémoko Sangaré a commencé son allocution. Avant d’ajouter qu’au sortir des dernières élections communales tenues en 2016, l’Adema s’est classé 2ème force sur l’échiquier politique national avec 142 maires et 1870 conseillers. Et de poursuivre que sur les élections législatives partielles intervenues à Yorosso, Commune V, Baroueli, Ansongo, Tominian et Mopti, l’ADEMA s’en est sortie avec trois sièges sur six. Par ailleurs, il a fait savoir que la riposte doit être impitoyable face aux hordes terroristes. « L’année 2017 s’annonce une année assez décisive, au plan politique, pour notre pays et notre parti. Nous sommes à un peu plus d’une année de la présidentielle de 2018, une année, avant laquelle, les uns et les autres, à tous les niveaux, s’interrogent sur le choix qui sera le nôtre et l’offre politique y associée en 2018. Cette question, qui soulève, déjà, des débats, mérite d’être abordée avec clairvoyance et sérénité, et nous nous y attelons depuis un certain temps. Nous avons également engagé des réflexions sur la reconstitution de la grande famille Adema et la création d’un pôle de Gauche autour des valeurs de patriotisme, de paix, de justice, de solidarité et de travail », a dit Tiémoko Sangaré. En réponse aux questions, le ministre Tiémoko Sangaré a indiqué qu’il n’y a pas de clan au sein de l’Adema. « L’Adema reste une force débout même si nous avons d’importantes faiblesses. Il n’y a pas de clan à l’Adema, on ne va pas faire plaisir au ennemis de l’Adema », a-t-il déclaré. Auparavant, il avait souhaité bonne et heureuse année 2017 à tout le monde.
Aguibou Sogodogo