En vue d’impulser une nouvelle dynamique à la communication gouvernementale, sous l’initiative du ministre du Commerce et porte-parole du Gouvernement, Abdoul Karim Konaté, un point de presse est animé après chaque conseil des ministres. Le jeudi 1er juin 2017, ce sont les ministres de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Kéita Aïda M’Bo, et de l’Administration territoriale, Tiéman Hubert Coulibaly, qui étaient face aux hommes de médias.
Au cours de ce point de presse, trois points ont été à l’ordre du jour à savoir la politique forestière nationale et son plan d’action 2018-2022 ; la répartition financière de l’aide de l’État aux partis politiques et le chronogramme des prochaines élections. Pour la Ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Keita Aida M’Bo, notre pays qui est au 2/3 désertique regorge des ressources forestières importantes, en l’occurrence le bois.
Selon elle, depuis le début des années 80, les autorités avaient pensé à l’élaboration d’une politique forestière mais sans succès. A l’en croire, ce nouveau document adopté par le Gouvernement a un objectif principal, à savoir assurer une gestion intégrée des ressources forestières et fauniques en vue de lutter contre la pauvreté mais également contre la dégradation des terres et des effets néfastes des changements climatiques.
Et d’annoncer que la mise en œuvre de ce document coûtera 45,4 milliards de francs CFA. Avant de préciser que ledit document est constitué d’une dizaine d’axes principaux dont certains se focaliseront sur le renforcement des capacités des acteurs (société civile, secteur privé, exploitants de bois, collectivités, etc.) ; le transfert des compétences ; la protection de la biodiversité. Elle a ainsi sollicité le partenariat public-privé pour la bonne gestion des ressources frontières.
Pour ce qui le concerne, le Ministre de l’Administration Territoriale, Tiéman Hubert Coulibaly, a révélé qu’ils étaient 58 partis politiques sur 164 ayant postulé pour bénéficier de l’aide allouée aux partis politiques de l’exercice 2016. Après l’étude des critères, a-t-il précisé, 22 partis politiques ont bénéficié de cette aide. Quant au chronogramme des élections, Tiéman Hubert Coulibaly, a révélé qu’un nouvel agenda a été soumis au conseil des ministres pour la validation.
Dans cet agenda, le 9 juillet 2017 est prévu pour le referendum constitutionnel. Les élections communales partielles et les élections locales des conseillers de cercles se tiendront le 29 octobre et les élections régionales le 26 novembre de cette année. Et AU Ministre de garantir que toutes les dispositions seront prises en matière de sécurité afin que ces consultations puissent se tenir sur l’ensemble du territoire national.
S.K. KONE