Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiéman Hubert Coulibaly, de retour d’une mission qui l’avait conduit à New York et à Addis-Abeba, a rencontré la presse nationale pour partager les grandes lignes de son voyage. Au menu des échanges : le dernier rapport du secrétaire général des Nations unies, sur l’évolution du processus de paix, la situation sécuritaire au Mali et le dernier sommet de l’Union africaine.
Si à New York le chef de la diplomatie malienne a participé au débat sur le dernier rapport du secrétaire général des Nations unies sur l’évolution du processus de paix et la situation sécuritaire au Mali, Tiéman Hubert Coulibaly a représenté le président de la République au sommet d’Addis-Abeba dans la capitale éthiopienne.
Cependant, l’actualité reste dominée par les débats sur d’éventuelles mesures de sanction du Conseil de sécurité de l’ONU qui viserait le Mali. Mais, selon Tiéman Hubert, “il n’en est rien. Il s’agit d’une mauvaise interprétation du rapport du secrétaire général de l’ONU sinon il n’accuse en rien le gouvernement malien”.
A l’en croire, le gouvernement n’a pas peur des sanctions, et n’est d’ailleurs pas concerné, “car le Mali ne fera rien qui puisse entraver la mise en œuvre de l’accord. Antonio Guterres a reconnu lui-même l’effort consenti par le gouvernement malien dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale”, a-t-il déclaré.
Que va faire le gouvernement s’il n’arrivait pas à mettre en œuvre l’accord ? L’élection présidentielle pourra-t-elle se tenir dans cette atmosphère en 2018 ?
A ces questions Tiéman Hubert a souligné que les intentions du gouvernement n’autorisent pas le doute. A l’en croire, l’accord sera mis en œuvre et l’élection se tiendra à bonne date. Pour lui le gouvernement n’a pas un chronogramme différent de la mise en œuvre de l’accord et de la tenue des élections.
Zoumana Coulibaly