Contre le projet de la révision constitutionnelle de 1992, les militants et sympathisants du Parena ont animé une conférence de presse le samedi 10 juin 2017 dans la salle de conférence de la Maison de la presse.
En présence de plusieurs responsables des partis politiques, notamment Soumana Sako, ancien Premier ministre, et le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, cette conférence a permis au Parti pour la Renaissance nationale de donner sa position sur le projet de révision constitutionnelle.
Selon le conférencier, Tiébilé Dramé, notre pays traverse une des périodes difficiles de sa longue histoire. “Jamais le Mali n’a été autant divisé. Jamais la mauvaise gouvernance n’a fait autant de ravages. C’est l’existence même de l’Etat malien qui est menacée”, a fait savoir le président du Parena. Et que dans un tel contexte, le président de la République a initié la révision de la Constitution adoptée en janvier 1992 par le peuple souverain du Mali.
M. Dramé a invité ses militants à dire non “au bricolage de la Constitution”. Selon ses explications, cette révision constitutionnelle ne peut pas se faire alors que les 2/3 du territoire sont en proie à une insécurité rampante. Il a aussi invité le président de la République à retirer ce projet. Et de lancer un appel à tous ceux qui sont contre cette réforme à s’unir pour le retrait pur et simple de ce projet. “Le Parena est toujours favorable à la construction du pays”, a-t-il signifié.
Adama Diabaté
Stagiaire
“Dressons nous contre l’incurie du régime”
Il n’ y a rien de plus redoutable que la somnolence intellectuelle .Elle fait le lit de tant de
désordres ! Notre futur dépend de notre libre arbitre et des choix que nous faisons .Ne pouvons -nous pas essayer avec les ressources naturelles de la lumière qu’est la raison ,de mettre un peu de cohérence dans notre pensée et dans notre vie ? Nous devons prendre notre destin en main en prenant conscience des causes et conséquences de nos actes ,en nous disant qu’il dépend de nous que l’avenir soit autre chose que la répétition des tragédies passées .
Une petite phrase à méditer que nous devons à Antoine de Saint – Exupéry : ” Pour ce qui est de l’avenir , il ne suffit pas de le prévoir mais de le rendre possible . ”
La manière de dire bonjour à quelqu’un peut devenir injurieuse si elle se fait de certaine façon, c’est le cas d’IBK face à cette révision constitutionnelle qui est une nécessité, mais la manière de faire conduisant au super-pouvoir du Président de la République est à la base des frondes actuelles. IBK ignore la portée de cette révision constitutionnelle dont les conséquences dépassent son seul mandat, une constitution ne se révise pas annuellement mais après plusieurs mandats présidentiels, à ce titre la révision devrait impliquer tous les acteurs politiques et apolitiques du pays. Il ne fallait pas se fier à la mise en place d’un seul collège d’experts pour aboutir à une mouture, ce collègue devrait travailler sur seulement les Termes de Référence de cette révision en demandant à l’ensemble des acteurs d’intervenir sur les amendements de ces TDR et ensuite engager les démarches de mise en route de la production d’une mouture première de ce projet de constitution. IBK, attention!, attention!, attention! à cette façon de faire, le regret s’en suivra très prochainement. Quand, vous devrait bâtir une situation qui dépasse votre mandat, par obligation vous devriez impliquer tous les acteurs du pays pour le bonheur de notre très cher Mali.
‘NON a l’imposture’
Ils veulent legaliser nos tares culturelles (le systeme de castes) et creer des maliens superieurs en designant le 1/3 du Senat.
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