Tiébilé Dramé, président du PARENA : « si nous n’arrivions pas à faires taire les armes, il y a de quoi à s’inquiéter pour les élections de 2012 ».

3

Face à la crise au nord du Mali  qui a   jeté beaucoup de nos frères sur la route de l’exil, Vers des pays voisins le Burkina Faso, l’Algérie, le Niger, la Mauritanie, le PARENA  vient de reporter son conseil national et se pencher sur la question.  Le samedi 11 février dernier, ses fédérations étaient réunies à huit clos au CICB. Au  tour du thème : «  paix, sécurité, cohésion sociale et intégrité territoriale du Mali ».

Le nord du Mali est sous la menace des bandits armés, se réclamant du Mouvement National pourla Libérationde l’Azawad. Depuis le 17 janvier, date du début des attaques perpétrées, les populations du nord et certains porteurs d’uniforme de l’armée malienne ne cessent de prendre la route de l’exil. Pour se refugier au Burkina Faso, en Algérie, en Mauritanie et au Niger.

Le mali vit l’une des œuvres les plus graves de son histoire millénaire. Jamais l’unité, la cohésion nationale n’ont été aussi  menacées.  La crise du nord a des répercutions sur l’ensemble des populations du Pays. Chacun a mal quelque part. A déclaré Tièbilé Dramé, président du PARENA, lors de la conférence des confédérations de son parti.

Cette situation a embrasé le pays dans une situation chaotique et porté le doute sur la tenue  des élections présidentielles d’Avril-Mai prochains.

 A cela, Tièbilé  se pose la question, qu’au  moment où une partie du pays est sous le feu, doit-on organiser des élections bâclées qui seront contestées après ?

Selon, lui les acteurs de la classe politique doivent se pencher d’abord sur la situation qui prévaut au nord du pays avant de faire la déclaration de leur candidature ou commencer les précampagnes. Car pense-t-il que  «  Si nous n’arrivions pas à faire taire les armes, et ramener la paix dans les prochaines semaines, n’avons-nous pas à nous poser des questions sur les élections présidentielles de 2012 ».

Quant la position de son parti  le PARENA, il dira qu’il a  reporté son conseil national et se  pencher sur la situation afin de trouver une issue avant les élections.

Boubacar Yalkoué

Commentaires via Facebook :

3 COMMENTAIRES

  1. Il faut avoir à l’esprit qu’on essaie d’enfariner les maliens par des dispositions constitutionnelles mal comprises ou mal interprétées. Il n’y a aucun empêchement juridique à tenir l’élection présidentielle dans aucune circonstance que ce soit. l’article 118 de la constitution dont ils font allusion parle de l’impossibilité de révision constitutionnelle en cas d’atteinte à l’intégrité territoriale.

  2. Nous croyons à la capacité de notre peuple à surmonter les problèmes actuels. Nous ne ferons ce cadeau à des bandits armés pour démettre un Président légitime malgré ses fautes et nous ne procéderons pas non plus à un report des élections.
    il est évident qu’un report est souhaitable pour certains politiques à cause de leur niveau d’impréparation.

Comments are closed.