Soumeylou Boubèye Maïga, le Premier ministre du Mali vient de boucler sa tournée de cinq jours au centre et au Nord du Mali. Le chef du gouvernement a fait plusieurs promesses lors de sa visite : l’indemnisation, par l’État, des ayant-droits des victimes civiles et militaires de la visite de mai 2014, à Kidal, de l’ancien Premier ministre Moussa Mara, la relance des services sociaux de base, la réouverture des écoles… Selon Tiébilé Dramé, le président du Parena, cette tournée du Premier ministre est une « campagne électorale déguisée ». D’après lui, « le Premier ministre conforte le statut d’enclave autonome de Kidal par cette visite négociée… ».
La tournée du chef du gouvernement du Mali qui a débuté le jeudi 22 mars à Tessalit, région de Kidal, a pris fin le lundi par l’étape de Badiangara et celle de Djenné dans la région de Mopti. A Kidal où l’Etat malien est absent depuis mai 2014, le Premier ministre, qui a été bien accueilli, n’a pu cependant empêcher l’exhibition du drapeau de l’Azawad. Plusieurs femmes de l’Adrar des Ifoghas ont tenu à signifier à Soumeylou Boubèye Maïga qu’il était en territoire étranger. « Azawad, Azawad, Azawad ! Mali No », scandaient ces femmes tout en brandissant des drapeaux aux couleurs de l’Azawad.
N’empêche, lors de cette tournée, le Premier ministre a tenté de gagner les cœurs de ceux qui parlent encore d’Azawad à l’heure de l’Accord d’Alger. Il a promis de relancer les services sociaux de base, et l’économie du nord et de Kidal en particulier. Il a égrené un chapelet de projets pour la réouverture des écoles, les services d’eau et d’électricité, la réouverture des boutiques, le démarrage de grands travaux.
Après Tessalit, Kidal, Gao, Tombouctou, dans la région de Mopti, le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga s’est réjoui du bon déroulement de sa visite « arrangée » à Kidal. Le chef du gouvernement malien s’est en effet prononcé sur sa visite dans l’Adrar des Ifoghas qui, de son avis, « s’est bien déroulée par rapport à celle de 2014, sans un coup de feu ». « Nous sommes allés à Kidal, nous sommes revenus, nous n’avons pas enregistré un seul mort. Dans toute politique, c’est la finalité qui compte », a indiqué Soumeylou Boubèye Maïga. Il a promis de dédommager les familles des différents fonctionnaires tombés en mai 2014 à Kidal.
Pour une résolution des conflits intercommunautaires entre Peulhs et Dogons dans la région de Mopti, le Premier ministre, après sa rencontre avec les représentants des deux communautés, le dimanche 25 mars à Koro, a promis de « désarmer de gré ou de force les milices qui détiennent des armes de guerre ». « Le gouvernement ne va pas sous-traiter sa sécurité », a indiqué le Premier ministre.
Interrogé par notre confrère Studio Tamani, Tiébilé Dramé, président du Parena et leader de l’opposition, a qualifié cette tournée du Premier ministre de « campagne électorale déguisée ».
« Selon Tiebilé Dramé, le gouvernement sait qu’il ne pourra pas tenir tous les engagements pris en moins de trois mois. Il estime que l’heure n’est pas aux promesses, mais à l’action »,rapporte Studio Tamani. « On n’a pas l’impression que c’est un Premier ministre qui s’est rendu au Nord et au Centre du pays, on a plutôt l’impression que c’est le père noël. C’est un Premier ministre en campagne électorale. La campagne n’est pas ouverte. Il a dit que sa mission c’est de stabiliser le pays et d’organiser des élections transparentes, qu’il allait stabiliser le Centre, il a envoyé les troupes et on a vu le résultat : c’est la guerre civile interethnique. L’administration malienne aurait dû être de retour à Kidal depuis très longtemps, ce n’est pas le cas. Ce n’est pas parce qu’il y a le gouverneur et qu’à l’occasion de la visite des officiels on sort le drapeau du Mali qu’il n’y a pas de problèmes à Kidal. Il y a des réels problèmes à Kidal. Le retour de l’Etat, des forces maliennes dans la région de Kidal et au Nord en général reste une question posée. Le Premier ministre conforte même le statut d’enclave autonome de Kidal par cette visite négociée, arrangée avec la Minusma. Cela veut dire que l’Etat du Mali n’est pas de retour. Ce n’est pas demain la veille que l’Etat du Mali sera effectivement de retour », a declaré Tiébilé Dramé.
M.K.D
Ceux qui font la grande gueule ici à Bamako. Leur travail consiste à critiquer ce que les autres font. Ils espèrent ainsi gouverner le pays. Je vous plaints vraiment si c’est de cette façon vous voulez prendre. Yako les maliens.
………..Bien juste . Pour certains, critiquer sans cesse est l’occasion pour eux de monter leur existence. Toute idée ou démarche qui ne vient pas d’eux n’est pas bonne .
Par cette visite BOUBEYE MAIGA a montré qu’ il est venu à la primature pour faire la politique politicienne.
Il n’est pas venu pour une mission de sauvegarde de la dignité malienne en mettant en place des mesures permettant à L’ÉTAT de recouvrer son territoire.
Il s’est IBKAISÉ c’est à dire agir pour sauver les intérêts d’un CLAN,au lieu de L’ INTÉRÊT GÉNÉRAL.
Le communiqué d’après la tournée est révélateur.
BOUBEYE MAIGA a préféré humilier les MALIENS pour faire exécuter une instruction d’Ibk comme MOUSSA MARA l’a fait en risquant les vies humaines,y compris celles des grands serviteurs de l’ ÉTAT pour faire plaisir à IBRAHIM BOUBACAR KEITA.
Il n’y a pas de différence entre les deux visites car elles ont toutes contribué à humilier les maliens aux yeux du monde.même si celle de MOUSSA MARA devait SERVIR à IBK de prouver qu’ il est un homme d’autorité.
La résistance des «bandits armés »a prouvé que c’est un homme faible,en se précipitant pour demander un cessez-le-feu,ensuite refuser d’assumer qu’ il est le VRAI commanditaire de l’ opération ratée de l’ ARMÉE MALIENNE.
Un ÉTAT FORT est celui qui agit avec une ARMÉE restructurée et COMBATTANTE.
IBK ne l’a pas fait,malgré qu’ il l’ai promis aux maliens.
AUCUN PAYS AU MONDE N’A PU RESTAURER LA PAIX AVEC UNE ARMÉE FAIBLE.
Les exemples de la RDC et de la Centrafrique sont révélateurs.
Par contre le petit RWANDA a ramené la paix dans ses frontières en s’imposant militaire,refusant toute aide étrangère,s’est même comporté en puissance militaire de la sous région.
IBK a préféré dorloter les criminels de guerre qui ont égorgé impunément les grands commis de l’ ÉTAT.
Il vit dans un autre monde en pensant AVOIR l’agrément des MALIENS par des visites qui saignent fortement les finances publiques .
Des sommes qu’ on aurait dû économiser pour préparer la guerre car c’est par la guerre,uniquement par la guerre qu’ on peut ramener la paix au MALI.
L’ÉTAT doit s’imposer pour que les éventuels accords s’appliquent.
IBK a été triomphalement élu pour que L’ÉTAT du MALI s’impose,il fait utiliser ses premiers ministres pour quémander la paix.
Avec IBK,les maliens sont «morts debout»
Il n’y a pas lieu d’avoir une fixation sur Kidal. Le Mali est un vaste territoire dont Kidal n’est qu’un rouage. Il doit être ainsi. Si Kidal ne veut pas du Mali, que Kidal s’en aille.
C est pas une bonne idée cousin dogon
Cher yakub le dialogue existe depuis l’accord d’Alger,le Pays est incapable de s’assumer plutôt ce gouvernement ne peut plus rien faire. Gardons nos sous pour d’autres fins .Cette visite est la confirmation de l’Aza…(veux pas prononcer ) .Malienne et Maliens essayons de sauver notre pays en chassant ces gaspilleurs depuis leur arrivé au pouvoir, (Avion de prestige, angrais frelaté, tenue des militaires a l’époque car rebelles nous tuaient avec des habits déchirés, ils fallaient payer des armes car la tenue ne combat pas, des voyages de touristes, chatiers commencé s et ne finiront jamais ,eh la liste est très longue.).
Il doit vraiment aller à kidal, faire une conférence et dire ses vérités à la CMA aux femmes et aux jeunes.
Il est facile de critiquer,toujours critiquer mais difficile de construire.
Positivons l’ouverture de la porte de La Region-État de Kidal qui pourrait faire l’élection au suffrage universel direct de son Président le 31 mai 2018, plus de 60 ans de lutte pour la libre administration. Le Gouvernement de 14-18 membres serait formè pour le développement davantage de la Capacité de Création de Croissance économique globale des Régions Sahariennes par l’émergence de la Co-entreprise Sanou de l’Afrique, la Co-entreprise Agriculture Familiale Africaine et la Co-entreprise Sécuritaire de l’ Afrique.
C’est grave. Lorsque l’état négocie la visite d’un PM à Kidal censé être une localité du pays, il y’ a problème. Qui donc va sécuriser les agents des services sociaux de base qui y retourneraient? Puisque la CMA a exigée une importante somme d’argent pour sécuriser la visite du PM, faudra t-il payer aussi pour le retour des services sociaux de base.? Et qu’en sera t-il de la prochaine visite du minable président IBK dans cette ville? Autant de questions qui restent sans réponse pour le moment. Dans quel pays sommes-nous? Ceci conforte la thèse selon laquelle Kidal est une ville autonome à tous points de vues. Peut-être qu’il faudra un visa pour le Président pour se rendre à Kidal!
Oui; mais cette visite relance quand même le dialogue entre Kidal et Bamako. Ce que je déplore est que l’Etat va envoyer des fonctionnaires et contractuels dans la région de Kidal sans la présence de l’armée Malienne. Qui va les sécuriser? ce n’est pas quand même les bandits de la CEMA et les térroristes d’Iyad Agaly. Il faut que l’armée y retourne.
MAIS TIEBILE, IL FAUT Y ALLER AUSSI. C’EST PAS INTERDIT.
Bien sûr, Tièbile pourra y aller s’il négociait comme l’a fait SBM avec les forces qui contrôlent actuellement cette enclave.
Donc qu’il négocie aussi pour aller je ne vois pas d’inconvénients s’il s’agit d’aller chercher la paix avec des gens qui ne veulent pas vraiment y a pas de prix à ça même les opposants peuvent faire la même chose l’intérêt de la nation prime sur celui de personnel ok merci que Dieu nous vient en aide en nous préservant contre les mauvais gens et nous fasse miséricorde Amiiiine et qu’il en soit ainsi yarabi
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