Tiébilé Dramé à propos de la situation sécuritaire du Mali : «L’urgence, c’est arrêter les attaques meurtrières qui ont connu une accélération ces derniers temps »

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Le Parti pour la renaissance nationale (PARENA), présidé par Tiébilé Dramé, ancien ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, a organisé, le samedi 23 septembre 2023, au grand hôtel de Bamako, une rencontre pour explorer les voies et moyens de sortie de crise au Mali. «L’urgence, c’est arrêter l’engrenage qui est en cours. L’urgence, c’est arrêter les attaques meurtrières qui ont connu une accélération ces derniers temps dont le bateau Tombouctou a été un tournant…», a déclaré le président du parti bélier blanc. Plusieurs recommandations, propositions de sortie de crise ont été faites lors de cette rencontre dont le cessez-le feu entre le gouvernement et les Mouvements signataires de l’accord de paix et la reprise du dialogue entre les protagonistes. Au cours de cette rencontre, un comité de suivi a été mis en place pour porter les recommandations à la connaissance des pouvoirs publics, des Mouvements armés signataires de l’accord, de la classe politique et à d’autres forces vives de la nation.

Plusieurs personnalités ont pris part à cette rencontre dont les cadres, militants et sympathisants du PARENA, l’ancien président de l’Assemblée nationale du Mali, Ali N. Diallo ; les anciens ministres, Ousmane Sy, Adama Samassékou, Cheick Oumar Sissoko ; les membres du Conseil national de transition (CNT) comme Moussa Ag Acharatoumane, Abdoul Madjid Dit Nasser Ag Mohamed Ansary ; le chef coutumier des peuls du sahel occidental, Abdoul Aziz Diallo ; des responsables politiques comme Alassane ABBA, Souleymane Diallo, Mamadou Traoré ; des opérateurs économiques comme Mamadou Sinsi Coulibaly, Sidi Dagnoko ; des leaders religieux comme Mohamed Maki Bah, Chouala Bayaya Haïdara ; des ressortissants du nord du Mali comme Mme Safia Moulaye, Sidi Ould Bagna et bien d’autres.

Dans son allocution, le président du PARENA, Tiébilé Dramé, s’est réjoui de la présence de tout le monde à cette rencontre. Il a fait savoir qu’il y a une nécessité de faire un diagnostic, un état des lieux de la situation sécuritaire au Mali. «L’urgence, c’est arrêter l’engrenage qui est en cours. L’urgence, c’est arrêter les attaques meurtrières qui ont connu une accélération ces derniers temps dont le bateau Tombouctou a été un tournant. Après le bateau Tombouctou, ça s’est continué. Donc, comment arrêter cette spirale ? », a-t-il dit. Selon lui, il faut trouver des moyens pour apaiser le Mali, parce que les morts sont des maliens. Sans stabilité jamais, ajoute-t-il, on ne trouvera un bout de développement. « Notre pays est pauvre, dans la précarité et nous sommes en guerre, en instabilité. L’urgence numéro un, c’est la stabilité. Donc, c’est se parler, le dialogue, le rassemblement, l’union nationale », a-t-il dit. Selon Tiébilé Dramé, cette réunion est une étape vers l’union nationale. « Il faut dialoguer. Il a été beaucoup question de l’accord pour la paix et la réconciliation. Il n’était pas parfait dès le départ, il n’a pas été parfait avec toutes les difficultés de sa mise en œuvre, mais il nous a préservés de la guerre pendant plusieurs années. Donc, il y a urgence de revenir à l‘accord d’Alger », a souligné Tiébilé Dramé. Par ailleurs, il a recommandé de réélire ledit accord. « Nous sommes cloués au sol parce que nous n’arrivons pas à régler les problèmes graves. Nous n’arrivons pas à arrêter l’effusion du sang. La question de la paix et de la stabilité, c’est la responsabilité de nos gouvernants, mais ça ne saurait être leur seul responsabilité », a souligné Tiébilé Dramé.

Tous les intervenants ont félicité le PARENA d’avoir organisé cette rencontre pour la paix au Mali. Plusieurs recommandations, propositions de sortie de crise ont été faites par les participants dont le cessez-le feu entre le gouvernement et les Mouvements signataires de l’accord de paix et la reprise du dialogue entre les protagonistes dans le cadre de l’accord pour la paix et la réconciliation issus du processus d’Alger. Au cours de cette rencontre, un comité de suivi a été mis en place afin de pouvoir porter les recommandations à la connaissance des pouvoirs publics, des Mouvements armés signataires de l’accord, de la classe politique et à d’autres forces vives de la nation malienne.

Aguibou Sogodogo

 

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33 COMMENTAIRES

  1. Kinguiranke, Fanga il est très facile d’appeler les gens, surtout ceux qui croient qu’ils vont remporter lès futures élections et leur parler de paix et la sécurité pour tous les Maliens.
    comme si depuis 13 ans rien a été fait dans ce sens.
    Tous lès différents régimes ont tout fait pour amener djihadistes et rebelles dans la République.
    L’Etat même s’est ‘livré’ à eux en leur donnant Kidal et ses ressources pendant 10 ans.mais Kidal ne les suffit pas.ils veulent descendre jusqu’au sud.
    Assimi a envoyé son homme de confiance à Kidal, le DG des services de renseignement Mr Modibo Kone pour chercher la paix et éviter que le sang Malien coule.Peine perdue.
    Combien de fois le ministre de la réconciliation Ismael Wague a été publiquement humilié par lès groupes rebelles????
    En 2011-12 les rebelles Touareg venus de la Libye ont été officiellement accueillis par le ministre de l’ intérieur de l’époque feu gal Kafougouna Koné.L’objectif était la paix.Ces mecs ont considéré cela comme une faiblesse.ce fut le point de départ du malheur que nous vivons Aujourd’hui.
    Le cma des gens payés par le contribuable Malien pour ne rien faire sinon déstabiliser le pays….
    En fait Mr Tiebile a t-ilt proposé des solutions pour la paix?Pas de genre accords Ouaga, accords Alger.Non, non.blabla
    tu veux que le cma, lès djihadistes respectent la République? l’armée doit lès faire peur.c’est tout.
    pour ma par je dit que la paix n’est pas possible sans la pression militaire.Exactement ce que nos Famas font en ce moment.
    Qui veut la paix prépare la guerre.Nous voulons la paix et on ne va pas nous l’amener sur un plateau d’argent.
    Seuls les 5 colonels et la transtion peuvent résoudre la crise sécuritaire au Mali.transférésà un régime civil la crise ne sera jamais résolu.
    L’etat doit avoir son autorité sûr toute l’étendue du territoire, paix ou pas paix

  2. yugubane, tu dois admettre que Fanga n’est pas un animal adepte de Mahmoud Dicko mais il est un grand intellectuel a respecter

  3. yugubane si tu veux savoir quelque chose je te demande d’aller sur google.com et tu poses ta question et tu avs avoir ta reponse toi-meme, voci l’avantage d’avoir un ordinateur et internet!

  4. Tu es le gros menteur, Tieblen Konare-Drame a ete Ministre du gouvernement de Boua le ventru IBK jusqu’à sa fin catastrophique de son regime corrompu et nepotiste

    • @yugubane: Tu es le gros menteur, Tieblen Konare-Drame a ete Ministre du gouvernement de Boua le ventru IBK jusqu’à sa fin catastrophique de son regime corrompu et nepotiste

      • Je parle de 2013, pas de 2020. FANGA pretend qu’en 2013 c’est le. Ministre Tiébilé qui a signè les accords de déployement de TAKUBA. Toi qui n’es pas menteur, peux-tu me dire si TAKUBA ou même BARKHANE existait en 2013 ?

        SERVAL a commencé mi-janvier 2013 pour devenir plus tard BARKHANE, puis TAKUBA….

        • Tu es bouché, toi. C’est d’une fosse septique que Macron est allé te tirer pour mener sa guerre informationnelle.

          Tiébilé Dramé, ministre des affaires étrangères à l’époque, est celui qui a signé l’accord TAKUBA en 2020 pour permettre l’occupation européenne du Mali.

          Chaque État européen qui acceptait de suivre la France dans l’occupation du Mali le faisait sur la base d’un ensemble de documents appelé “Protocole additionnel” : 1. une lettre dite d’invitation du président IBK (en réalité purement formelle puisque c’est Paris qui décidait) à l’État européen que la France voulait faire venir au Mali dans le cadre de TAKUBA ; 2. l’État européen concerné préparait ses forces armées et demandait au gouvernement du Mali une lettre pour se faire inviter plus précisément lorsqu’il était prêt ; 3. si le gouvernement du Mali acceptait d’accueillir l’armée de l’État européen concerné, un accord, dont le contenu était très similaire à l’accord Serval de 2013 avec la France, était signé entre les deux parties.
          C’est ce dernier document qui était important parce qu’il régissait le statut juridique des forces armées étrangères de l’UE au Mali. C’est une simple modification et adaptation à d’autres États européens effectuées par la France en 2020 de l’accord Serval de 2013 qui le liait au Mali.
          C’est pourquoi ce document TAKUBA de 2020 est appelé exactement dans sa forme longue et complète ”accord sous forme d’échange de lettres entre le Gouvernement de la République du Mali et le Gouvernement de la République française déterminant le statut de la force « Serval » signées à Bamako le 7 mars 2013 et à Koulouba le 8 mars 2013, entre le Gouvernement de la République du Mali et le Gouvernement de la République française déterminant des détachements non français de la Force « Takuba »”.
          La France de Le Drian a donc pris en 2020 l’accord Serval de 2013 applicable à ses forces d’occupation au Mali, l’a très légèrement modifié pour l’adapter aux États de l’UE et l’a envoyé à Bamako à l’ambassadeur de France au Mali.
          L’ambassadeur de France a ensuite écrit une lettre au MAE Tiébilé Dramé le 6 mars 2020 pour lui donner l’ordre de signer l’accord Serval bis de Le drian permettant d’accueillir des armées de l’UE.
          Tiébilé Dramé a envoyé à son tour une lettre à l’ambassadeur de France le 10 mars pour lui dire que c’était OK, qu’il s’inclinait et qu’il acceptait de signer le document sans rien changer à cet accord Takuba de 2020 donnant ainsi à la France le commandement sur les forces armées de l’UE qui venaient au Mali. Encore une fois, dans les lettres officielles de la France et du Mali, cet ensemble de documents de 2020 est appelé “Protocole additionnel”, additionnel bien sûr à l’accord Serval de 2013.
          L’accord Takuba ou Serval bis de 2020 était donc un document-type concocté par Le Drian que les États européens qui venaient au Mali remplissaient en mettant le nom de leur pays respectif et leur signature. Ils mettaient tous de façon officielle leurs armées nationales européennes sous le commandement et les ordres de l’armée française Barkhane.
          C’était exactement le même contenu standard pour tous les pays européens.

  5. Ce FANGA est un bonimenteur. Est-ce que quelqu’un peut nous dire si Tiébilé a été Ministre de IBK en 2013 ? Je n’ai pas bonne mémoire de celà, car il y avait un gouvernement presque tous les 6 mois.

    Je ne crois pas en FANGA, lui est un menteur, un juriste Malien !

    • Toi et tes acolytes des Officines publiques françaises de manipulation resterez des cons sur ce forum. C’est votre travail de faire les cons.

      Les Maliens, eux, ont compris qu’on évoque l’accord d’occupation du Mali TAKUBA imposé par la France en 2020 et signé le 10 mars par le ministre des affaires étrangères de l’époque d’IBK, à savoir Tiébilé Dramé.

      La fiche Wiki de Tiébilé Dramé indique :

      “Ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale
      5 mai 2019 – 18 août 2020
      (1 an, 3 mois et 13 jours)
      Président Ibrahim Boubacar Keïta
      Premier ministre Boubou Cissé
      Gouvernement Boubou Cissé I et II
      Prédécesseur Kamissa Camara
      Successeur Zeyni Moulaye”

  6. @sangare: ATT a dit publiquement ce que Tieblen Konare-Drame a vole et detourne du budget du sommet de la France-Afrique a Bamako. MALANKOLON tu peux continuer a soutenir un autre voleur de denier publique.

    • ATT n’est pas la justice.
      Il était plus facile pour lui d’ordonner à un procureur d’enquêter sur tiebile drame.
      S’IL NE L’A PAS FAIT, C’EST QUE CE N’EST PAS VRAI.
      Au même moment, il a mis en prison son ministre de la santé pour détournement d’argent.
      Ton CHOGUEL MAIGA a été ordonné par le procureur à rembourser l’argent volé.
      Tu continues à le respecter.

      • ATT n’a pas menti et il sait tout ce qui s’est passe avec le budget du sommet de la France-Afrique a Bamako sous la gestion 00kleptocratique de Tieblen Konare-Drame.

    • Pourquoi avoir peur des mots ? Dis simplement que le Mali a besoin d’une guerre civile. Sinon comment faire taire les Religieux et les Politicards ? Qui doit les faire taire ? Des Officiers félons ou cette armée incapable de les protéger ?

      Ce qu’on doit faire taire est cette haine viscérale du Malien qui l”empêche désormais de refléchir . 💡💡

      • yugubane on va commencer a botter les fesses des vagabonds comme Mahmoud Dicko, Daba Diawara, Issa Kaou Djim, Youssouf Daba Diawara, Tieblen Konare-Drame, Poulho, et autres apatrides et voleurs de denier public.

  7. “« Il faut dialoguer. Il a été beaucoup question de l’accord pour la paix et la réconciliation. Il n’était pas parfait dès le départ, il n’a pas été parfait avec toutes les difficultés de sa mise en œuvre, mais il nous a préservés de la guerre pendant plusieurs années. Donc, il y a urgence de revenir à l‘accord d’Alger », a souligné Tiébilé Dramé.”

    Tiébilé Dramé aiment beaucoup les “accord”. Les accords bidons imposés au Mali par la France et ses amis occidentaux.

    D’ailleurs, c’est lui, Tiébilé Dramé, lorsqu’il était ministre des affaires étrangères d’IBK, qui a signé à Koulouba avec la France l’accord pour faire occuper le territoire du Mali par les forces étrangères européennes TAKUBA.

    Voir du ministre Tiébilé Dramé la lettre n° 00044/MAECI/DAJ-DAICC-SAB du 10 mars 2020, relative au Protocole additionnel sous forme d’échange de lettres à l’Accord sous forme d’échange de lettres entre le Gouvernement de la République du Mali et le Gouvernement de la République Française déterminant l[e] Statut de la Force « Serval » signées à Bamako le 7 mars 2013 et à Koulouba le 8 mars 2013, entre le Gouvernement de la République du Mali et le Gouvernement de la République Française déterminant le Statut des détachements non français de la Force « TAKUBA ».

    “L’urgence”, c’est donc d’arrêter Tiébilé Dramé et les autres vieux loups de la politique malienne qui ont saigné la république, et de tenir ce beau monde loin des affaires publiques qu’il ne considère que comme un gâteau à se partager sur le dos des Maliens.

    • Monsieur le Président,
      Pour la notification à la Partie française. En réponse à la lettre adressée le [X/X/X] par le Président de la République du Mali, mon [Gouvernement] accepte de déployer des éléments de nos forces armées sur le territoire de la République du Mali au sein de la Force « Takuba », placée sous le commandement français de la Force « Barkhane », afin d’appuyer les forces armées maliennes dans leur combat contre les groupes armés organisés menant des activités terroristes.
      Suivi du texte de l’acceptation expresse ci-dessous.
      Pour la notification à la Partie malienne. En réponse à votre lettre du [X/X/X], mon [Gouvernement] accepte de déployer des éléments de nos forces armées sur le territoire de la République du Mali au sein de la Force « Takuba », placée sous le commandement français de la Force « Barkhane », afin d’appuyer les forces armées maliennes dans leur combat contre les groupes armés organisés menant des activités terroristes.
      Suivi du texte de l’acceptation expresse ci-dessous.

      Texte de l’acceptation :
      « En application de l’article 2 du Protocole sous forme d’échange de lettres à l’accord sous forme d’échange de lettres entre le Gouvernement de la République du Mali et le Gouvernement de la République française déterminant le statut de la force « Serval » signées à Bamako le 7 mars 2013 et à Koulouba le 8 mars 2013, entre le Gouvernement de la République du Mali et le Gouvernement de la République française déterminant des détachements non français de la Force « Takuba » (ci-après le Protocole additionnel), mon gouvernement accepte expressément les droits et obligations prévus par les articles 1er à 11 de l’accord sous forme d’échange de lettres entre le Gouvernement de la République du Mali et le Gouvernement de la République française déterminant le statut de la force « Serval », signées à Bamako le 7 mars 2013 et à Koulouba le 8 mars 2013, qui se lisent comme suit :

      Article 1er
      Pendant la durée de son déploiement, le personnel du détachement [X] respecte la législation en vigueur en République du Mali.
      Ledit personnel s’abstient de toute action ou activité incompatible avec les objectifs du présent accord.
      Pendant la durée de son déploiement, le personnel du détachement [X] bénéficie des immunités et privilèges identiques à ceux accordés aux experts en mission par la convention sur les privilèges et immunités des Nations unies du 13 février 1946.
      Article 2
      Le personnel du détachement [X] est autorisé à entrer sur le territoire de la Partie malienne sans visa, sous réserve qu’il soit porteur d’une carte d’identité militaire ou professionnelle ou d’un passeport en cours de validité et d’un ordre de mission individuel ou collectif ou de tout autre document assimilé émanant des autorités militaires du Partenaire d’opération [X].
      Préalablement à son arrivée, la liste nominative du personnel concerné est communiquée par les autorités françaises à la Partie malienne.
      Article 3
      Le personnel du détachement [X] sert sous commandement français avec l’uniforme, le grade et les insignes qu’il porte dans les forces armées [X]. Le pouvoir disciplinaire est réservé au commandement [X].
      Article 4
      La Partie malienne reconnaît, pour le personnel du détachement [X], la validité du permis de conduire délivré par le Partenaire d’opération [X] ou du permis de conduire international.
      Article 5
      Pour les activités liées à l’exécution du présent accord, le personnel du détachement [X] circule sans restriction sur le territoire de la République du Mali, y compris son espace aérien, en utilisant les moyens de transport dont il dispose et sans qu’il ait à solliciter un accompagnement par les forces de la Partie malienne. A ce titre, le détachement [X] est autorisé à utiliser les voies ferrées, routes, ponts, transbordeurs, aéroports et ports en exemption de redevances, péages, taxes ou droits similaires.
      Tout déplacement lié à une activité opérationnelle est signalé aux autorités militaires maliennes compétentes au préalable, et dans les plus brefs délais en cas de situation d’urgence.
      Article 6
      Le personnel du détachement [X] est autorisé à détenir et à porter l’armement et les munitions nécessaires aux activités liées à l’exécution du présent accord. Le personnel du détachement [X] utilise son arme de dotation conformément à la législation [X]. Ces armes et munitions sont entreposées et gardées selon les règles [X].
      Le détachement [X] est autorisé à prendre toutes les mesures requises pour assurer la protection de ses personnels, de son matériel et des installations et terrains mis à sa disposition ou confiés à sa garde.
      Les autorités maliennes chargées de l’ordre et de la sécurité publics facilitent la surveillance et la protection des installations accueillant des ressortissants [X] en coopération avec les représentants du détachement [X]. Elles prennent les mesures de sécurité appropriées sur la voie publique, notamment en matière de circulation.
      Elles autorisent les membres du détachement [X] assurant des missions de protection des ressortissants [X] à prendre toutes les mesures requises pour assurer la sécurité des personnes, y compris sur la voie publique.
      Article 7
      Pour les activités liées à l’exécution du présent accord, les importations de matériel, équipement, munitions, ravitaillement et les approvisionnements nécessaires au détachement [X] sont effectuées en franchise de taxes et sans licence préalable à l’importation. Les marchandises importées pourront être réexportées en exonération de taxe vers [X] à la fin de la mission du détachement [X].
      Les achats de biens et services effectués par le Partenaire d’opération [X] sur le territoire de la Partie malienne, dans le cadre de cet accord, sont exonérés de tous impôts, taxes, et redevances.
      Article 8
      La Partie malienne s’engage en fonction de ses possibilités à mettre à disposition du détachement [X] les matériels, installations et terrains nécessaires aux activités liées à l’exécution du présent accord, et ce sur simple demande du Partenaire d’opération [X]. Cette mise à disposition est gratuite.
      Le Partenaire d’opération [X] ne doit solliciter l’autorisation écrite de la Partie malienne pour réaliser des travaux sur ces terrains et installations que si lesdits travaux sont particulièrement importants. La Partie malienne examine avec bienveillance toute demande d’autorisation en ce sens. A la fin de la mission du détachement [X], les travaux réalisés resteront la propriété de la Partie malienne, selon des modalités fixées entre la Partie malienne et le Partenaire d’opération [X].
      Les terrains et installations mis à la disposition du détachement [X] sont restitués en l’état d’usage à la Partie malienne.
      La Partie malienne autorise le Partenaire d’opération [X] à mettre en œuvre des systèmes de communication pour ses besoins propres. L’accès au spectre des fréquences est accordé gracieusement par la Partie malienne.
      La Partie malienne fournit le soutien logistique demandé par le détachement [X], dans des conditions convenues entre la Partie malienne et le Partenaire d’opération [X].
      Article 9
      La Partie malienne et le Partenaire d’opération [X] renoncent mutuellement à tout recours pour les dommages réciproques causés à leurs personnels et à leurs biens par les personnels ou les biens de l’autre Partie, y compris ceux ayant entraîné la mort, en raison d’actes ou de négligence commis à l’occasion du stationnement du détachement [X] ou de l’exécution par le détachement de ses missions.
      Les dispositions précédentes ne s’appliquent pas en cas de faute lourde ou intentionnelle. Par faute lourde, il convient d’entendre l’erreur grossière ou la négligence grave, Par faute intentionnelle, il convient d’entendre la faute commise avec l’intention délibérée de son auteur de causer un préjudice.
      La Partie malienne prend à sa charge la réparation des dommages causés aux biens ou à la personne d’un tiers, y compris lorsque le Partenaire d’opération [X] en est partiellement à l’origine. En cas d’action judiciaire intentée à l’occasion de tels dommages, la Partie malienne se substitue dans l’instance au Partenaire d’opération [X] mis en cause.
      Article 10
      Le Partenaire d’opération [X] traite les personnes qu’il pourrait retenir et dont il assurerait la garde et la sécurité conformément aux règles applicables du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme, notamment le Protocole additionnel aux conventions de Genève du 12 août 1949 relatif à la protection des victimes des conflits armés non internationaux (Protocole II) adopté le 8 juin 1977, et la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants du 10 décembre 1984.
      La Partie malienne, en assurant la garde et la sécurité des personnes remises par la Partie française ou, à titre exceptionnel, directement par le Partenaire d’opération [X], se conforme aux règles applicables du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme, notamment le Protocole additionnel aux conventions de Genève du 12 août 1949 relatif à la protection des victimes des conflits armés non internationaux (Protocole II) adopté le 8 juin 1977, et la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants du 10 décembre 1984.
      Compte tenu des engagements conventionnels et constitutionnels de la France et de [X], la Partie malienne s’engage à ce que, dans le cas où la peine de mort ou une peine constitutive d’un traitement cruel, inhumain ou dégradant serait encourue par une personne remise, elle ne soit pas requise et à ce que, dans l’hypothèse où de telles peines auraient été prononcées, elles ne soient pas exécutées.
      Aucune personne remise aux autorités maliennes en application du présent article ne peut être transférée à une tierce partie sans accord préalable des autorités françaises et des autorités [X].
      Le Partenaire d’opération [X], le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), ou, après approbation de la Partie malienne, tout autre organisme compétent en matière de droits de l’homme, dispose d’un droit d’accès permanent aux personnes remises.
      Les représentants du Partenaire d’opération [X], du Comité international de la Croix-Rouge et, le cas échéant, d’un autre organisme mentionné à l’alinéa précédent, sont autorisés à se rendre dans tous les lieux où se trouvent les personnes remises ; ils auront accès à tous les locaux utilisés par les personnes remises. Ils seront également autorisés à se rendre dans les lieux de départ, de passage ou d’arrivée des personnes remises. Ils pourront s’entretenir sans témoin avec les personnes remises, par l’entremise d’un interprète si cela est nécessaire.
      Toute liberté sera laissée aux représentants susmentionnés quant au choix des endroits qu’ils désirent visiter ; la durée et la fréquence de ces visites ne seront pas limitées. Elles ne sauraient être interdites qu’en raison d’impérieuses nécessités militaires et seulement à titre exceptionnel et temporaire.
      La Partie malienne s’engage à tenir un registre sur lequel elle consigne les informations relatives à chaque personne remise (identité de la personne remise, date du transfert, lieu de détention, état de santé de la personne remise, matériels ou objets saisis).
      Ce registre peut être consulté à leur requête par la Partie française et le Partenaire d’opération [X], par le CICR ou, le cas échéant, par tout autre organisme compétent en matière de droits de l’homme mentionné au cinquième alinéa du présent article.
      Les dispositions précédentes sont sans préjudice de l’accès du Comité international de la Croix-Rouge aux personnes remises. Les visites du CICR aux personnes remises s’effectueront en conformité avec ses modalités de travail institutionnelles.
      Article 11
      Tout différend entre la Partie malienne et le Partenaire d’opération [X] concernant l’application ou l’interprétation des présentes stipulations est réglé par voie diplomatique.
      En acceptant les droits et obligations précités conformément à l’article 2 du Protocole additionnel, le Gouvernement de [Partenaire d’opération X] dégage expressément la Partie française de toute responsabilité quant à l’exercice de ces droits et obligations tant vis-à-vis du Gouvernement de [Partenaire d’opération X] que de la Partie malienne.
      Article 12
      La présente acceptation produit ses effets pendant une durée de deux ans. Cette durée est renouvelable par tacite reconduction.
      Le Partenaire d’opération [X], la Partie malienne ou la Partie française peuvent dénoncer cette acceptation par le biais d’une notification écrite.
      Cette dénonciation prend effet selon les modalités convenues d’un commun accord entre le Partenaire d’opération [X], la Partie malienne ou la Partie française. »

    • MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE
      LE MINISTRE
      (Armoires de la république du Mali)

      RÉPUBLIQUE DU MALI
      Un peuple – Un but – Une foi

      Koulouba, le 10 mars 2020

      A

      A Son Excellence M. l’Ambassadeur de la République française au Mali
      -BAMAKO-

      N° 00044/MAECI/DAJ-DAICC-SAB

      Monsieur l’Ambassadeur,

      J’accuse réception de votre lettre n° 2020-0135457/chan du 6 mars 2020, relative au Protocole additionnel sous forme d’échange de lettres à l’Accord sous forme d’échange de lettres entre le Gouvernement de la République du Mali et le Gouvernement de la République Française déterminant l[e] Statut de la Force « Serval » signées à Bamako le 7 mars 2013 et à Koulouba le 8 mars 2013, entre le Gouvernement de la République du Mali et le Gouvernement de la République Française déterminant le Statut des détachements non français de la Force « TAKUBA », et porter à votre connaissance ce qui suit :

      Ayant à l’esprit la Charte des Nations Unies et les résolutions 2056 (2012), 2071 (2012), 2085 (2012), 2100 (2013), 2164 (2014), 2227 (2015), 2295 (2016), 2364 (2017), 2374 (2017), 2391 (2017), 2423 (2018) et 2480 (2019) du Conseil de sécurité, et la demande expresse du Président de la République du Mali aux gouvernements des Etats européens autres que la France souhaitant participer à la Force « Takuba »,
      Considérant l’accord sous forme d’échange de lettres entre le Gouvernement de la République du Mali et le Gouvernement de la République française déterminant le statut de la force « Serval », signées à Bamako le 7 mars 2013 et à Koulouba le 8 mars 2013,
      Nos deux Gouvernements sont convenus du déploiement sur le territoire de la République du Mali de détachements de militaires d’Etats européens participant à la Force interarmées multinationale pour les opérations spéciales (Combinated Joint Special Operations Task Force (CJSOTF) au Mali, ci-après « la Force Takuba », placés sous le commandement du commandant du détachement français « Barkhane » soutenant les forces de la République du Mali.
      Dans ce cadre, j’ai l’honneur, au nom de mon Gouvernement, de vous proposer les stipulations suivantes applicables à la Force « Takuba » pendant toute la durée de son déploiement sur le territoire de la République du Mali dans ses opérations d’assistance militaire à l’Etat malien sur l’intégralité de son territoire.
      Les stipulations qui suivent régissent le statut des détachements non français de la Force « Takuba », y compris leurs équipements, dans le cadre de ses missions au Mali.

      Article 1er
      Le « Personnel de la Force Takuba » désigne le personnel militaire et civil appartenant aux, ou accompagnant les unités ou entités militaires de la France et des Partenaires d’opération.
      Les « Partenaires d’opérations » sont les Etats européens autres que la France qui, après d’étroites consultations :
      -ont été invités, par lettre du Président de la République du Mali, et agrées et autorisés par le Gouvernement de la République du Mali à participer, au sein de la Force « Takuba », aux missions menées par la France au Mali ;
      -ont été agréés et autorisés par la Partie française à servir sous commandement français pour participer, au sein de la Force « Takuba », aux missions menées par la France au Mali.
      Article 2
      1.La Partie malienne applique les stipulations de l’accord sous forme d’échange de lettres entre le Gouvernement de la République du Mali et le Gouvernement de la République française déterminant le statut de la force « Serval » signées à Bamako le 7 mars 2013 et à Koulouba le 8 mars 2013, aux détachements des Partenaires d’opération qui ont accepté expressément par écrit les droits et les obligations prévus par cet accord conformément au texte figurant en annexe.
      2.L’acceptation expresse des droits et obligations mentionnée au point 1 est notifiée par le Partenaire d’opération à la Partie malienne et à la Partie française. Elle entre en vigueur à la date de réception de la dernière de ces notifications. Elle est applicable aux détachements des Partenaires d’opération pendant toute la durée de leur présence sur le territoire de la République du Mali.
      3.La mise en œuvre du présent protocole additionnel est sans préjudice de la mise en œuvre d’autres accords conclus entre la République du Mali et les Partenaires d’opération.
      Article 3
      Tout différend concernant l’application ou l’interprétation des présentes stipulations entre les Parties est réglé par voie diplomatique.
      La présente lettre, son annexe ainsi que votre lettre ci-dessus visée, son annexe constituent le Protocole additionnel entre nos deux Gouvernements déterminant le statut des détachements non français de la Force « Takuba ».
      Ce protocole additionnel entre en vigueur à la date de réception de la présente et produit ses effets jusqu’à à la fin des missions de la Force « Takuba » et son départ complet et définitif du territoire de la République du Mali.

      [Signature du ministre]
      Tiéblé DRAME

      [Tampon officiel du ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale]

      Annexe : Texte de l’acceptation expresse, adressée à la France et au Mali par le Partenaire d’opération.

    • ” Les accords bidons imposés au Mali par la France ”
      Ce type est malade.
      Il ramène tout à la France. un véritable obsédé.
      Aucune idée, aucune proposition, aucune vision, aucune analyse, tout, absolument tout est de la faute de la France.
      ça devient pénible de le lire. Aucun intérêt. Il suffit de se dire tout simplement
      que ” tout est de la faute de la France “. Voilà le résumé de toute sa pensée.
      Continu comme ça, tu vas faire avancer le Mali.

      • Les trolls français me qualifient de tout sur ce forum. De “sentimental”, à “haineux” et on passe maintenant “obsédé” et “fou”.

        Ce qui saute aux yeux, c’est plutôt l’obsession et la folie françaises de l’Afrique. Un auteur, Jean de La Guérivière, a d’ailleurs publié en 2001 aux éditions du Seuil un livre intitulé “Les Fous d’Afrique. Histoire d’une passion française.

        On le voit à la place qu’occupe le Mali, le Burkina-Faso et le Niger dans l’esprit des politiques et des médias de la France. On dirait que ces pays africains sont des colonies ou des DOM-TOM que la France devrait conserver à tout prix, ou qu’il serait impossible à la France de vivre sa vie d’État européen adulte sans l’Afrique.

        C’est normal de s’en prendre d’abord à la France car elle s’est attribuée au détriment des intérêts des Africains le beau rôle qui doit lui être retiré.
        Même les Américains des USA ont compris cela récemment au Niger. Ils ont compris que la France doit être dégagée d’Afrique véritablement, comme elle l’a été avec la Grande-Bretagne dans la années 50″ du canal de Suez d’Égypte et formellement des colonies d’Afrique et d’Asie dans les années 50-60”.

  8. facoly, si honnêtement ces ‘Maliens’ étaient dignes et vertueux ils allaient abandonner leur nationalité Malienne car ils ne la méritent pas.
    C’est comme le disait l’Hymne du Wasulu: si tu ne peux te battre et défendre le pays de tes pères, tu donnes ton sabre de guerre aux femmes qui t’indiqueront le chemin de l’honneur.

  9. facoly tu as du temps a perdre, mais rien ne m’empêchera de dire la verite sur les hommes qui ont eu la chance de diriger ce pays et ont passe leur temps a jouer a l’opportunisme et au vol du denier public.
    Souviens-toi du dernier sommet France-Afrique a Bamako sous ATT avec Tieblen Konare-Drame en charge et dis-mois ce que ATT a dit de Tieblen Konare-Drame en fin de compte: tu as détourne et vole de l’argent!
    Peux-tu me dire une seule recommendation de ce brouhaha qui sert a la paix et le bonheur du Mali ou c’était une reunion pour montrer cette liste de vieux voleurs, corrompus et apatrides! Sois honnête, sois digne et si tu ne peux dire la verite tu donne la parole aux hommes plus justes et tu te tais.

  10. Une reunion de blablablateurs financée par la maudite France et exécutée par Tieblen Konare-Drame le grand nègre de service de la maudite France, un vrai troll de Paris. Ils doivent tous aller au front pour arrêter les attaques des terroristes ceci ne se fait pas dans une salle de reunion au Grand Hotel de Bamako. Il faut arrêter la distraction car les autorites n’ont pas le temps pour des regurgitateurs ecerveles du message de la maudite France

    • oh kingui toi aussi arrete, et respecte des maliens comme toi pas des moindre qui reflechissent sur une situation et donnent des recommandation, parle de ces recommandation et cesse tout de suite de personnaliser les choses; car il se peut qu il y ait quelque chose d interessant dans ce qu ils disent; tu ne vas pas changer avec tes insultes: des mots ingurgite, ecerveles, etc ca tue ton raisonement or ca doit t inspirer en vue de produire des arguments et contre arguments; tente de faire comme la derniere fois lorsque tu as fait une critique de la democratie et cela suscite en moi un desor de debat sans insulte; reviens a cette dimension de ta personnalité tu gagnerait mieux en interet

      • Je ne respecterai jamais des Maliens voleurs, corrompus et apatrides, loin de la, je ne suis pas et ne serai jamais ce genre de Maliens.

        • Et pourtant tu respectes CHOGUEL MAIGA pris la main dans le sac car obligé à rembourser les sommes détournées.
          Tiebile drame n’a jamais été inquièté par la justice.

          • ATT a dit publiquement ce que Tieblen Konare-Drame a vole du budget du sommet de la France-Afrique a Bamako. MALANKOLON tu peux continuer a soutenir un autre voleur de denier publique.

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