Discours incompréhensible pour ne pas dire du coq-à-l’âne, grasseyement de mauvais goût, le ministre des Affaires religieuses et du Culte, Thierno Amadou Oumar Hass Diallo, qui aime tant s’entendre parler, est en réalité un faux-parleur. Il n’a jamais rien de potable à dire.
“Les tonneaux vides sont ceux qui font le plus de bruit”. Ce dicton, assurément, sied bien au ministre des Affaires religieuses et du Culte, Thierno Amadou Oumar Hass Diallo, qui ne fait que pérorer inutilement dans un département qui pouvait pourtant être stratégique.
Dommage ! Se prenant donc pour Vaugelas, Victor Hugo ou encore Lamartine, le ministre Diallo n’arrive malheureusement pas à se faire comprendre. Ni linguistiquement ni avec ses théories kabbalistiques. Et quoiqu’on fasse, il ne manque pas d’occasion pour étaler ses ratés.
Le sens de certains de “ses mots” français ne se trouve nullement dans le dictionnaire validé par l’Académie française. Tout ceci pouvait n’être que peccadille si les choses bougeaient dans son département. Que nenni ! Là-bas, les seules réalités sont la stagnation et les propos à l’emporte-pièce.
La preuve, c’est sous sa houlette que le Mali a connu sa plus mauvaise campagne du pèlerinage l’année dernière, marqué la mort de centaines de nos compatriotes et le refus de s’acquitter de certaines dettes contractées auprès de prestataires saoudiens et surtout la gestion calamiteuse de ces deux dossiers.
Rappelons que le Mali est le pays au sud du Sahara qui a payé le plus lourd tribut au drame de Mina (près de La Mecque) le 24 septembre 2015. C’est encore la désolation dans beaucoup de familles maliennes.
Farniente
Le département des Affaires religieuses et du Culte n’arrive pas aujourd’hui encore à fournir des chiffres exacts des pèlerins maliens tués ou portés disparus. C’est pourquoi certains ne savent pas à présent si leurs proches sont vivants ou pas. Comme pour cacher le soleil avec sa main, M. Diallo essaye par tous les moyens de cacher ses couacs.
Cela se caractérise par, entre autres, des propos insensés, de l’incohérence à travers ses discours dont la plupart sont creux. Bref, c’est là l’exercice favori du puissant ministre. D’une manière concrète, le Hadj de cette année reste menacé par le retard pris par rapport aux autres pays participants. Quand bien même le coût du voyage est déjà fixé par les autorités, il reste à négocier des hôtels homologués, des transporteurs terrestres accrédités et bien d’autres préalables à accomplir pour un pèlerinage dans les règles de l’art.
Malgré donc les menaces qui pèsent sur la participation du Mali au pèlerinage 2016, le ministre dort les points fermés. Il continue de faire croire que tout va bien et que rien ne s’y oppose.
Or, il nous est revenu que le Mali n’a pas payé ses dettes aux prestataires saoudiens au titre du Hadj-2015. Le cumul des impayés s’élèverait à 2 224 989 riyals saoudiens, soit 351 548 262 F CFA. De qui se moque donc ce faux-parleur de Thierno Amadou Oumar Hass Diallo ?
A suivre…
A.D.
Évitez ce pèlerinage, Il ne concerne pas Dieu, l’Éternel, le Créateur de la terre et des cieux. Ce sont des dieux des peuples de ce coin. Que celui qui a des oreilles entende.
http://www.josephguindeba.com/fr/dieu-ne-fait-aucun-mal-a-ceux-qui-sunissent-pour-sa-gloire/
M. Guindeba
Serviteur du Dieu vivant, par la Grâce de Jésus Christ.
M. Le journaliste, pour critiquer quelqu’un, il faut être parfait d’abord, mais toi même, tu n’écris pas un français correct à plus forte raison que de parler. Tu écris dans ton journal :# Il n’a jamais rien de potable à dire.# ça c’est du français ça ?
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