Termes de références et tenue des concertations nationales :Cheick Modibo et le MP 22 perdent la bataille

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Les concertations nationales auront bel et bien lieu, aux dates indiquées surtout avec le seul objectif : l’élaboration de la feuille de route de la transition dont l’esquisse a été faite par le gouvernement. Ce qui sonne comme un échec pour le Premier ministre Cheick Modibo Diarra qui ne voulait plus en entendre parler et une nouvelle déroute pour le Mouvement pro-putsch MP-22 qui veut faire des concertations une nouvelle conférence nationale souveraine. Et Dioncounda Traoré aurait décidé de prendre les choses en main et aurait montré sa détermination le mercredi dernier aux membres du gouvernement.

Les concertations nationales prévues les 11, 12 et 13 décembre prochains auront bel et bien lieu aux dates indiquées, apprend-on de sources dignes de foi. On précise que les termes de références initiaux défendus par la commission d’organisation proche du Premier ministre qui voulait conférer un caractère souverain aux concertations et visait à remettre totalement en cause les acquis de la Transition à savoir les institutions déjà en place, ont été abandonnés. Le président Dioncounda Traoré a tenu à faire savoir ce redressement salutaire à tous les membres du gouvernement qui vient de transmettre son projet de feuille de route de la transition à la commission d’organisation des concertations nationales.

Dans les nouveaux termes de références, le président de la République n’a retenu qu’un seul et unique schéma qui porte sur trois axes majeurs : la consolidation des institutions de la Transition, la mise en place d’une Commission de négociations et l’adoption du calendrier électoral. Concernant le renforcement des institutions de la Transition, le président de la République par intérim, dans sa première adresse à la Nation depuis son retour de Paris, a proposé la création de deux postes de Vice-présidents et d’un Haut conseil d’Etat, et de la mise en place d’une Commission chargée de la négociation ou du dialogue.

Le fait nouveau, c’est que le chef de l’Etat se montre plus que jamais déterminé pour la tenue des élections en début de l’année 2013 qui marquera la fin de la transition. Le pas décisif dans ce sens sera l’adoption par les Concertations nationales du calendrier électoral.

Cette clarification du président de la République par intérim réconforte les organisations de la société civile comme le Front pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR) et l’ADPS de l’ancien Premier ministre Soumana Sako qui ont tous deux exigé la levée de toute équivoque avant de donner leur quitus pour leur participation aux concertations.

Il appartiendra donc à ces assises de valider la feuille de route proposée par le gouvernement.

L’exécution de tous ces travaux ouvrira un boulevard pour la sortie de la crise politico-institutionnelle qui retarde, visiblement, le processus de libération du Nord.

Si les choses se passent telles que prévues, il s’agira sans nul doute d’un désaveu pour le Premier ministre, Cheick Modibo Diarra, qui voulait faire adopter la feuille de route de la transition par l’Assemblée nationale et de ce fait aurait voulu carrément annuler la tenue lesdites assises. Il s’agira enfin d’une nouvelle désillusion pour les organisations pro-putsch qui nourrissaient le vœu secret de chambouler tout à l’issue des concertations nationales. Aux dernières nouvelles, leur participation est déjà compromise.

Ousmane Daou

 

Commentaires via Facebook :

11 COMMENTAIRES

  1. Django Sissoko, pressenti premier ministre ???
    Le Mali m’étonnera toujours. La politique ici n’est qu’un jeu de chaises musicales entre clan au pouvoir. Comment peut on imaginer qu’après le coup d’état de Sanogo et la volonté de nettoyer la scène politique, on ose manigancer des choses pour que Django Sissoko, cet homme sans conviction ni morale digne, devienne premier ministre du Mali en cette période unique de notre histoire.
    Les concertations nationales sont un espace de validation de projets indécents à la conscience malienne. On veut nous imposer un pion manipulable par la France et par le Burkina Faso. Django Sissoko a montré combien il change au gré du vent et de ses intérêts personnels. Ce monsieur, Premier Ministre, c’est l’établissement du Mali dans une crise sans fin. Notre médiateur national, qui n’a rein fait pour nous sortir de cette crise, à part se mettre au service de la Primature, avec rang de ministre dans des circonstances assez flou.
    Ministre sous GMT, Rédacteur de la constitution sous ATT 1er, Médiateur de la République sous ATT 2ième, Conseiller Spécial avec cumul de poste sous Dioncounda Traoré par intérim, aujourd’hui Django Sissoko ambitionne d’être premier ministre et il fait tout pour y parvenir sans état d’âme.
    Nous ne pouvons accepter une telle comédie politique. GMT est il réellement derrière ce coup d’état ? Sanogo se fait il manipulé depuis le début ?

  2. Les 2000 hommes du tape à l’œil de l’armée malienne.

    Après le déblocage des armes achetées en dernière minute et dans la panique par ATT puis bloquée sur ordre de la Cedeao au port de Conakry après les événements du 22 mars 2012, l’armée malienne, huit mois après, lance aussi presque dans la panique et la précipitation comme lors de l’achat des armes bloquées, une opérations de recrutement de 2000 hommes dans l’armée, au moment où certains représentants de l’Onu parlent de septembre 2013 pour une intervention militaire au nord de notre pays.

    Et pourtant les trois régions du pays sont tombées sous occupations islamistes et alliés depuis le 1 avril 2012, et les autorités transitoires ne jurent que pour l’intégrité du territoire national y compris par la force:

    – “…Nous allons les traquer jusque dans leur dernier retranchement…” dixit le Capitaine Sanogo dans un communiqué Cnrdre mars 2012;

    -“…une guerre implacable…” Dixit Dioncounda Traoré, lors de son investiture le 12 avril 2012;

    -“…la guerre qui met fin à la guerre…”
    Dixit Cheick Modibo Diarra, revue de troupes à Ségou.

    La question qui nous vient à l’esprit est comment ces trois hommes, au sommet de l’état malien, peuvent affirmer avec force et sans ambiguïté le recours à la force pour récupérer nos terres et n’avoir pas lancé depuis huit mois aucune action de recrutement au sein de nos forces armées et de sécurité s’ils savaient qu’elles avaient un déficit réel en hommes sous le drapeau?

    Ou bien en mars, avril et mai 2012, nos autorités n’avaient ils aucune idée de la capacité opérationnelle de l’armée et de ses besoins en hommes?

    Qu’est ce qui se passe dans l’armée pour qu’on n’y ait aucune évaluation claire des besoins en termes d’équipements, d’hommes de toute grade, de formation, eu égard aux menaces qui nous guettent et ce, sous ATT comme sous la transition malgré une flopée d’officiers supérieurs?

    Une chose est claire, une formation en centre d’instruction, C.I, prend normalement 6 mois de durée et un processus de recrutement massif avec les différents tests physiques, médicaux, psychologiques, et toutes leurs gestions administratives et les sélections qui y suivent peuvent prendre jusqu’à deux mois.

    Donc recrutement et formation des 2000 jeunes dans l’armée, s’ils sont faits correctement prendront minimum 8 mois.

    C’est à dire que nous ne pourrions voir les 2000 jeunes recrues, opérationnels qu’en fin juillet 2013, au plus tôt, dans le cas d’une formation bien faite.

    Le temps d’intégrer leurs unités d’affectation et de s’accommoder d’un commandement unifié d’une éventuelle opération militaire étrangère pour une contre offensive contre les islamistes du nord, nous arriverons au mois de septembre 2013 de Romano Prodi, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu pour le Sahel.

    De deux choses l’une, soit l’armée malienne manque d’hommes et la réalité est cachée aux maliens (et nous devrons prendre le temps pour nous préparer comme le disent les américains et l’ONU), soit elle ne manque pas d’hommes, et la nouvelle campagne de recrutement des 2000 hommes est une opération de communication tape à l’œil sans réelle justification militaire pour une réelle reconquête immédiate des régions nord du pays.

    Dans tous les cas, le ministre de la défense nationale et le chef d’état major général des armées doivent nous dire pourquoi ils ont mis autant de temps pour exprimer leurs besoins en hommes depuis la débâcle de l’armée malienne en avril 2012.

    La dure réalité est que, que ce soit les commandes d’armes de dernière minute d’ATT, ou les recrutements de 2000 de dernière minute de Yamoussa Camara, l’armée malienne semble manquer cruellement de tout sens de planification et d’anticipation, et nos officiers supérieurs actuels comme les généraux du “repli tactique” d’ATT ont la même stratégie de gestion de crise, celle de la fuite en avant et du tape à l’œil.

    Malheureusement cela se paie cash quand l’ennemi frappe à la porte.

    Que Dieu sauve le Mali.

  3. Toi le petit journaliste, le premier ministre n’a jamis dit ca et tu ne raconte des histoires. c’est le premier ministre qui en premier à denoncer tes amis du FRD qui qui voulait après avoir demander le retour à l’ordre constitionnel de tenir ses concertations sous formes souverines.

  4. Arreter messieurs . La concertation pour la mobilisation de toutes les énergies du pays : moyens humains , financiers pour enfin la guerre. L’heure de la mort a sonné.

  5. Pourquoi montez les uns contres les autres.
    Pourquoi juger sur ce que pensent les autres et pas ce qu’ils ont dits ou fait. Voilà un des caractères des hypocrites.Vous êtes des lames n’ont des aiguilles à coudre.Continuer alors votre chemin car tot ou tard vous serez recompenser pour ce que vous provoquer par erreur ou par volonté

  6. comment peut il ne pas changer de boucher pour une perssone en quette de royaume qant je regarde il me pensse a mouboutou

  7. SANS ACCEPTER L’IMPUNITÉ ET LE TERRORISME, SAUVER DURABLEMENT LA FAMILLE MALIENNE EN SE PARLANT ET EN S’ENTENDANT, DANS L’UNITÉ ET LA COHÉSION, POUR UN AVENIR MEILLEUR ET POUR LE BIEN-ÊTRE DE TOUS.

    LES PARENTS ONT TOUJOURS UN RÔLE MOTEUR POUR LA NÉGOCIATION OU LA RÉCONCILIATION ENTRE DES SŒURS ET FRÈRES, POUR CE FAIRE LA COMPLICITÉ, L’ENTENTE ET L’HARMONIE DOIVENT LES LIER.

    Le Président et le Premier Ministre font partie des principaux parents de la famille Malienne. Ils doivent parler d’une seule voie.

    LES MALIENS DOIVENT AIDER LE PRÉSIDENT, LE PREMIER MINISTRE ET LE GOUVERNEMENT, DANS LEURS DIFFICILES TACHES, EN FAISANT FRONT AUTOUR D’EUX, POUR UNE SORTIE DURABLE DE LA CRISE.

    LES PARTICIPATIONS AUX CONCERTATIONS NATIONALES ET AUX NÉGOCIATIONS VONT DANS CE SENS.

    IL EST SOUHAITABLE QUE TOUS LES MALIENS, N’ACCEPTANT PAS LE TERRORISME, Y PARTICIPENT, SANS EXCLUSION.

    Bonjour,
    Merci pour tous ceux qui contribuent à la recherche d’une solution pour sortir de la crise Malienne.

    Sachez que toutes les filles et tous les fils du Mali attendent du Mali, qu’il leur donne de l’espoir pour une vie commune sans problèmes.

    Sans accepter l’impunité et le terrorisme, les Maliens doivent trouver un terrain d’entente pour vivre mieux ensemble, dans l’unité, une vraie vie de famille unie, solidaire ayant des projets d’avenir pour son bonheur et celui de ses enfants et petits enfants.

    Les frères et sœurs Maliens doivent se réconcilier tout en REFUSANT L’IMPUNITÉ ET LE TERRORISME et en garantissant à tous, la quiétude, la paix et la sécurité durables.

    LES PARENTS ONT TOUJOURS UN RÔLE MOTEUR POUR LA NÉGOCIATION OU LA RÉCONCILIATION ENTRE DES SŒURS ET FRÈRES, POUR CE FAIRE LA COMPLICITÉ, L’ENTENTE ET L’HARMONIE DOIVENT LES LIER.

    Après une guerre entre Maliens, entre frères et sœurs, la réconciliation nationale sera difficile voire impossible.

    Sachant que la guerre contre le terrorisme, qui doit de toute façon être engagée, exige un front uni (national et international) et une cohésion nationale pour la remporter, ça serait dommage de la démarrer en ordre dispersé.

    Sans accepter l’impunité, le terrorisme, la charia et la scission du pays, les Maliens doivent ouvrir leurs cœurs et s’accepter pour créer un Mali nouveau où plus jamais ce qui s’est passé et ce qui s’était passé ne devront se répéter.

    Pour ce faire, l’engagement responsable de tous (respect des principes et conditions) est indispensable et il n’est jamais tard de changer d’avis pour sauver durablement la famille Malienne.

    J’ai proposé dans la lettre ouverte adressée, en ligne, au Président du Mali et à tous les Maliens, un guide et une plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable et honorable de la crise Malienne, qui intègrent de tels principes et conditions pouvant constituer cet engagement responsable.

    Cet engagement responsable doit être signé par toutes les parties prenantes avant de commencer les négociations.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC et Gouvernance
    E-mail: Webanassane@yahoo.com

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