Tenue des élections en 2018 : Comment IBK a cloué le bec à ses détracteurs ?

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Ibrahim Boubacar Keïta, Président de la République du Mali

Depuis quelques semaines, des voix s’élèvent pour  faire croire à une hypothétique transition en 2018, en réclamant le report des élections présidentielles constitutionnellement prévues. «Pour l’échéance présidentielle de juillet 2018, nous souhaitons des meilleures conditions pour qu’elle soit effective. C’est important pour nous », a martelé le Président IBK à Paris, clouant ainsi le bec aux détracteurs de la République.

A Paris, le Chef de l’Etat, Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéïta, a donné des assurances pour l’effectivité des élections régionales, de cercles et présidentielles de 2018. C’est lors de la conférence de presse animée au sortir de la réunion internationale sur le G5 Sahel à la Celle Saint-Cloud, près de Paris. Une réunion internationale dont le but est de renforcer la mobilisation du financement en vue de l’opérationnalisation de la force conjointe G5 Sahel et avancer vite, de manière coordonnée, dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.

En effet, pour plus de transparence dans les élections régionales, locales et communales partielles, comme l’ont souhaité plusieurs formations politiques, les autorités maliennes ont jugé nécessaire de repousser ces scrutins, préalablement prévus pour hier, dimanche, 17 décembre 2017 , jusqu’au mois d’avril 2018. Une décision saluée par certains partis, mais inacceptable pour d’autres à l’instar de l’Union pour la République et la Démocratie (URD).

Le principal parti de l’opposition, l’URD, à travers une conférence de presse, déroulée le jeudi 30 novembre 2017, à son siège, a lancé l’anathème sur le Ministre de l’Administration Territoriale, Tiéman Hubert Coulibaly. Et ses Responsables sont allés jusqu’à exiger la  démission de ce dernier.

Le Premier vice-président du parti de la poignée de mains, Pr Salikou Sanogo, a vu en ce report électoral ‘’un aveu d’incompétence, d’amateurisme et d’incapacité du Gouvernement’’. Or, ce report se justifie par l’obligation des autorités en place d’organiser des élections libres, transparentes et acceptables par tous afin de sortir le pays du chaos.

Parlant de ces élections locales reportées en avril 2018 et les présidentielles de juillet de la même année, le Président IBK s’est montré très explicite quand il a déclaré ceci: « Nous avons, pour des raisons internes d’inclusivité, reporté les élections locales au mois d’avril ». Et le Chef de l’Etat de rassurer : « Nous ferons en sorte qu’elles se tiennent. Egalement, pour l’échéance présidentielle de juillet 2018, nous souhaitons des meilleures conditions pour qu’elle soit effective ».

Le Président de la République a fait comprendre que ces élections sont  aussi importantes pour le Mali que pour la Communauté internationale qui nous a soutenu « à bout de bras pour que le pays se retrouve et que ce qui a été fait pour l’accompagner n’ait pas été en vain ».

«Nous souhaitons également que le même souci qui a engagé à nos côtés toute la communauté internationale, à savoir pour la stabilisation du Mali, dans un cadre démocratique, que la démocratie malienne garde tous ses effets et qu’ainsi ce qui est prévu en matière d’agenda électoral se tienne », a souhaité le Président IBK.

Sur la question, la Chancelière allemande apporte son soutien et celui de la Communauté internationale au Chef de l’Etat malien. «Nous soutenons le Président Kéïta dans toute la mesure du possible notamment pour faire progresser la réconciliation politique et puis pour que les élections puissent se dérouler et conférer ainsi une légitimité démocratique au processus de paix», a-t-elle rassuré.

Du côté des opposants à IBK, c’est le silence radio. Signe de la levée de mauvaise foi que certains de ses détracteurs lui (IBK) prêtent.

Cyril ADOHOUN

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5 COMMENTAIRES

  1. Les élections présidentielles auront bel et bien lieu à la date prévue. Il n’y’aura de report comme l’opposition le fait croire aux maliens. C’est le souhait de l’opposition pour avoir la gestion consensuelle du pouvoir que le président IBK leur a refusé depuis 2013.

    Mais qu’ils ne font pas de fausses illusions pour les élections de 2018 car elles auront lieu et le président IBK l’emportera au premier tour. C’est de leur défaite que les opposants maliens ont peur et croire aux gens qu’on ne pourra tenir l’élection en bonne date.

  2. INSULTER LES GENS COMMENCE A DEVENIR UNE HABITUDE SINON UN SPORT.
    MAIS QUAND LES JOURNALISTES S’EN MÊLENT EN ÉCRIVANT QU’IBK A CLOUÉ LE BEC AUX DÉTRACTEURS.
    POUR LE RESTE IL DOIT VIVRE SUR UNE AUTRE PLANÈTE. SINON IL AURAIT SU LE NOMBRE DE FOIS OÙ LES ÉLECTIONS ONT ÉTÉ PROGRAMMÉES, LE CORPS ÉLECTORAL CONVOQUÉS PUIS ANNULÉES OU REPORTÉES SINE DIE.

    LE DRAME C’EST QUE TOUS CES LAUDATEURS NE RÉALISENT PAS QU’ILS FONT DU TORT A CEUX QU’ILS ESSAYENT DE DÉFENDRE ALORS QUE LES CHANTIERS OÙ ILS PEUVENT SE RENDRE UTILES EXISTENT.

  3. Monsieur Coulibaly, Je me demande si vous vivez au Mali ou à l’étranger. Faites preuve d’un peu d’objectivité dans ce que vous dites. En 4 ans, IBK est en train de faire pour l’Armée ce qui lui aurait dû être fait depuis 20 ans. Cessez de prendre la victime pour le bourreau et le bourreau pour la victime.

  4. De toutes les façons nous sommes encore à une bonne distance de cette échéance de juillet 2018. Entre-temps nous espérons que la crise sécuritaire sera plus calme sur l’ensemble du territoire malien. IBK doit avoir un œil critique sur l’armée malienne s’il veut que les autres peuples du monde respectent notre très cher Mali. Nous n’avions pas d’armée et cela n’écorche nullement IBK et son entourage, cela est désastreux pour les responsables d’un pays comme le Mali plus vaste que beaucoup de pays plus armés et plus structurés que le nôtre avec une armée en totale confiture depuis plus de deux décennies. Ne mettons pas notre sécurité sur le dos des autres pays, car cela est une honte sans équivoque et cette honte finira par nous emporter très bientôt. Une armée qui ne peut même pas être habillée par nos autorités alors qu’elles détournent des milliards au nom du peuple, c’est dommage. Il est temps que chaque homme de sécurité ait au moins un équipement digne de ce nom, c’est à dire une arme sophistiquée, des systèmes d’autodéfenses tels des pistolets électriques et les matraques, etc.., systèmes de communication performant de dernier cri, habillement respectueux et non payé par ces porteurs qui souffrent pour leur habillement aujourd’hui, car ils sont obligés de payer de leur poche ces tenues. Comme, ils sont la grande muette de la République, rien ne sort de leur bouche, ils se battent sans moyens et personne parmi eux n’évoque ce sacrifice terrible de la part de ces porteurs d’uniformes. Il faut que nos autorités sachent qu’en mettant nos hommes et femmes de sécurité dans de telle situation tout le monde les vilipende en disant qu’ils sont mal formés alors que la vraie cause se trouve ailleurs, le non-équipement. Les Ministres, les députés tous travaillent dans les conditions les meilleures pour exercer leurs devoirs quotidiens alors que nos hommes de sécurités travaillent sans aucun moyen et personne, mêmes les journalistes n’évoquent cette odieuse situation, cela est une ignominie, un désastre non dénoncé et il temps et grand temps que cette situation soit immédiatement abordée pour le bonheur de la nation malienne. Mais, il faut les responsables militaires de notre pays sachent que personne ne peut aider cette institution sans les gestes d’eux-mêmes, s’ils ne se mouvent pas pas. Il est temps et grand temps que les responsables militaires dénoncent rapidement la situation de leurs hommes et femmes qui se battent sans aucun moyen.

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