Recouvrement de l’intégrité territoriale du pays, organisation d’élections libres et transparentes, ce sont là les principales missions au gouvernement de Transition du Mali confiées.
Cependant, à moins de deux mois après le début des opérations militaires dans le nord malien, le Président Traoré et son gouvernement fixent déjà la date (7 juillet 2013) pour la tenue des élections présidentielle et législative.
“Vitesse ou précipitation” ?
La toute récente déclaration du Président par intérim, Dioncounda Traoré, quant à la tenue des élections avant fin juillet 2013 a suscité beaucoup d’interrogations. Et beaucoup plus encore, quand son gouvernement décide peu après, de tenir ces élections le 7 juillet prochain.
En effet, même s’il est vrai que les troupes maliennes, française et africaine ont pu chasser les jihadistes de certains localités nord du pays, celles-ci ne sont point de nos jours sécurisées. Et pour cause.
La tension reste encore très vive, notamment à Gao où deux attentats suicides se sont produits il y a quelques semaines, suivi d’affrontements entre rebelles islamistes et militaires maliens.
Une ville non sécurisée, peut-elle se prétendre libre ? Que non ! Or, c’est le cas dans les régions nord du Mali.
La phase de sécurisation en ces lieux n’est même pas de nos jours, une réalité. Et, il est loin d’être évident que, dans 5 mois, les régions “libérées” du nord réunissent les conditions nécessaires pour faire face à des élections.
Cela, parce qu’il faudrait avant, installer et faire fonctionner l’administration dans ces localités, et y organiser le retour des populations déplacées.
Selon le HCR, ils sont plus de 500 000 répartis dans certains pays de la sous-région et dans les villes du sud du Mali.
Des élections crédibles ne peuvent se tenir sans le recensement intégral de ces réfugiés et leur participation aux scrutins.
En plus, le choix du fichier électoral n’est toujours pas déterminé.
En effet, les élections, de juillet prochain, se feront-elles sur la base des données du RAVEC (Recensement Administrative à Vocation d’Etat Civil) ou du RACE (Recensement Administrative à Caractère Electoral) ?
Et si, par miracle, tout cela était possible, n’y aurait-il pas cet obstacle naturel qu’est la saison pluvieuse, si vitale pour le monde rural ?
En effet, cette période, (juillet) est sacrée pour le monde rural qui constitue l’essentiel des électeurs. Il est difficile donc d’imaginer que le paysan lambda abandonne ses travaux champêtres pour aller voter.
Par ailleurs, depuis l’accession du Mali à la démocratie, aucune élection ne s’est tenue durant cette période. C’est dire que, si par “chance”, les élections se tenaient en juillet prochain, les bureaux de vote seront très peu fréquentés et les taux de participation, déjà très faibles au cours des élections passées (25 % et 35 %) risqueraient de s’affaisser davantage, et de la manière la plus ridicule.
Qu’à cela ne tienne, les dès sont jetés.
Pour une certaine classe politique qui a même tenté de faire assassiner le Pr. Dioncounda Traoré un certain 21 mai 2012, c’est désormais l’aubaine. Pour crier à la “trahison, au mensonge et à la manipulation” au cas où les élections ne se tenaient pas à la date annoncée du 7 juillet 2013.
C’est pourquoi, quelque soit la situation que traverserait notre pays en juillet prochain, le Pr. Dioncounda et le gouvernement de transition devraient partir.
Ainsi, en ont-ils eux-mêmes décidé.
En attendant, le Peuple malien doit prier, afin que, toutes les conditions d’organisation de ces élections soient réunies (dans la paix et la sérénité) avant cette date du 7 juillet 2013.
Le juillet 2013, lueur ou leurre ?
Le temps nous le dira.
Malick Camara
Avec des politiciens corrompus et sans capacité de projection stratégique en dehors de leur carrière de petits politicards aux ordres des intérêts occidentaux, les Maliens ne sont pas prêts de sortir de l’auberge. Les peuples n’ont jamais rien gagné avec des bulletins de vote et des urnes qui sont les armes favorites de la bourgeoisie corrompue aux affaires. Demandez aux occidentaux lucides. Ils ne se font aucune illusion sur ces mascarades électorales qui servent au maintien des oligarchies au pouvoir; d’où des taux d’abstention élevés. Les Africains et les Maliens seraient bien avisés de repenser autrement le fondement des Etats et non par des folklores électoraux financés de l’extérieur et validés par les mêmes. Plutôt une bonne révolution africaine pour balayer toutes ces ordures politiques qui nous insultent tous les jours par voix de médias (journaux, radios et télés). Rien que des bandes de voleurs et d’incompétents qui empêchent nos peuples d’être debout et libres.
J AI TOUJOUR DIT QUE VOUS NE VOULLEZ PAS FAIRE CETTE ELECTION SA COMMENCE DEJA LA PREPARATION A L OPUNION SUR L IMPOSSIBILITER D ORGANSER CETTE ELECTION
LE MALI EST LIBERER ET C EST PAS NOUS LES MALIEN QUI ONT LIBERER LE
MALI C EST LA FRANCE ET LES USA QUI ONT LIBERER LE MALI ET VOUS COMMENCEZ AVEC LA GRANDE GUELLE ENCORE
VOUS NE POUVEZ PAS IGNIORER PARS CE QUE VOUS AVEZ L APPAREIL DU POUVOIR AUOURDHUI QUE LE MALI EST DESSURE SUR TOUTE SES FORMES
IL YA DEUX PROBLEME MAJEUR A SAVOIR LA RESTAURATION DE L INTEGRITE
TERRITORIAL ET L ELECTION
COMME UN PROVERBE BAMBARA DIT ON CONNAIT LE DEBU DE LA GUERRE ONT NE POURA JAMAIS PREDIRE LE MOMENT DE LA FIN DU GUERRE
L ESENTIEL EST LA C EST IMPOSSIBLE MM PENDANT 1O ANS DE SECURISER TOTALEMENT LE TERRITOIRE IL NE FAUT PAS SE VALLER LA FACE
L EXEMPLE CLAIR EST L AFGANISTAN ET L IRAQ MALGRE LE CONCOURS DES
SUPER PUISSANCE DU MONDE IL N ONT PAS PUIS SECURISER COMPLETEMENT
SES TERRITOIRE ET POURTANT ET ILS SONT A PLUS DE 2 ESSEANCE ELECTORAL
JUSQU AUJOURDHUI LES REGISTANCE DE PART ET D AUTRE ET DES POINT DE GUERIA SONT ENCORE EN IRAQ ET AFGANISTAN
SE QUI NOUS ONT LIBERER SE SONT EU QUI DEMENDE L ELECTION C EST EN CONNAISSANCE DE CAUSE IL FAUT METTRE UN POUVOIR LEGAL POUR QUE LA DEUXIEME CRISE PUIS ETRE VITE AMORSER POUR L INTERET DE NOUS MALIEN
IL NE FAUT PAS VOUS LEUREZ CHERS MALIEN LES RELATION DE TOUTES LES PUISSANCES DANS LE MONDE SONT SUR DES INTERET TOUT SIMPLEMENT IL DEMANDE L ELECTION PARS CE QUE ILS ON BESOIN DE NEGOCIER AVEC LE POUVOIR LEGAL POUR GARANTIR LEURS EVENTUEL INTERET
ENTANT QUE MALIEN SOUCIEU DU DEVENIR DE MA NATION JE SUIS PAS CANDIDAT
AUX ELECTION PRESIDENTIEL LELCTION ET LA DIPLOMACIE EST LA SEUL PORTE DE SORTIR POUR LE MALI
SE QUE LES UNS ET LES AUTRES RENCONTRE QUE LA FRANCE VEUT DIVISER LE MALI C EST POUR SA QU IL DEMENDE L ELECTION
C EST DES MASONGES SI IL LE VEUT SES TOUT DE SUITE FAIT
ARRETER L HIPOCRISI PARS CE QUE VOUS VOULLEZ CONFISQUER LE POUVOIR
EN REFUSANT L ELECTION QUI VA CERTAINEMENT MARQUER LA FIN DE VOS MANDAT INEGAL ET VOS INTERET EGOISTE ET PERSONNEL.
LE MALI SARRA AU DESSU DE VOUS
Je pense qu’il faut une concertation nationale, pour mettre en place les institutions légales avec un président de la transition, si les élections ne pourront pas se tenir dans le délais prévu.
Si non c’est un autre KO les politiciens préparent pour ce pays qui souffre énormément.
chers maliens, oubliez les élections le temps que votre pays soit entièrement libéré!
Tv en direct pour l’Afrique francophone canalafrique.livetelevision.info
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