Le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga a reçu, hier dans ses bureaux à la Primature, les présidents des groupes parlementaires de l’Assemblée nationale. Rien n’a filtré de cette importante rencontre qui, selon une source, portait sur les élections législatives dont le premier tour est officiellement prévu en fin novembre prochain. Hier, nos confrères de la presse privée ont titré sur le report de ces élections, mais aucun communiqué officiel n’a été rendu public dans ce sens.
En tout cas, l’opinion est partagée sur la question. Selon nos informations, une bonne partie de la classe politique n’est pas favorable au report des élections législatives. Il en est de même au sein des organisations de la société civile. Cela est compréhensible dans la mesure où l’élection présidentielle que le pays vient de vivre en juillet et août derniers, s’est déroulée dans le calme sur une bonne partie du territoire national. Cette élection a d’ailleurs été jugée transparente et crédible par les milliers d’observateurs nationaux et internationaux qui étaient déployés sur le terrain. La communauté internationale a également salué la bonne organisation de la présidentielle à l’issue de laquelle le président Ibrahim Boubacar Keïta a été confortablement réélu pour un second mandat.
D’ailleurs, le ministre de l’Administration territoriale, Mohamed Ag Erlaf, en évoquant l’avis de la Cour constitutionnelle, avait dit qu’il n’était juridiquement pas possible de reculer les élections législatives en 2019 pour la simple raison que la loi ne prévoit pas le prolongement du mandat des députés à l’Assemblée nationale.
Auparavant, le chef du gouvernement s’est entretenu avec le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’Homme au Mali, Alioune Tine. Les échanges ont porté sur les défis auxquels est confronté notre pays, notamment sur les plans sécuritaire et économique. Il a aussi été question de la grève des magistrats, des dysfonctionnements du système judiciaire et de l’école. «Sur ces défis, le Premier ministre nous a donné des réponses satisfaisantes», a déclaré Alioune Tine à sa sortie d’audience. L’expert indépendant des Nations unies a souligné l’engagement de Soumeylou Boubèye Maïga à agir rapidement pour mettre fin aux violences basées sur le genre. La situation, à en croire Alioune Tine, est préoccupante surtout à Gao, avec «les viols qui n’épargnent ni les femmes ni les enfants». Autant, l’insécurité sur l’axe Bamako-Gao angoisse ce fervent défenseur des droits de l’Homme, autant il s’est dit rassuré par le chef du gouvernement qui l’a informé de l’organisation prochaine d’une réunion sur ces préoccupations, afin d’y trouver des solutions.
«Comme nous, il trouve effectivement que ces atteintes aux droits humains sont intolérables et qu’il faut mettre un terme», a-t-il confié. Les deux personnalités ont également évoqué la situation des écoles et la grève des magistrats. « Sur ces sujets, nous avons eu également droit à une explication longue, notamment sur les raisons de la grève et les mesures prises par le gouvernement pour trouver une solution rapide», a expliqué Alioune Tine. «Là également», a-t-il poursuivi, «les difficultés consistent à respecter les engagements avec les partenaires». Aussi, la suppression du ministère des Droits de l’Homme s’est-elle invitée dans les échanges. Selon Alioune Tine, le chef du gouvernement, dans sa conception des droits de l’Homme, a estimé qu’il faut renforcer les institutions nationales des droits de l’Homme et les considérer comme des contre-pouvoirs.
«Effectivement, on nous a dit que les capacités de l’institution nationale des droits de l’Homme ont été renforcées. Ce qui est une très bonne chose», s’est réjoui le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’Homme au Mali. Il a affirmé avoir pris bonne note des échanges avec Soumeylou Boubèye Maïga. Et, a-t-il ajouté, «nous ne manquerons pas, dans le cadre de notre mission, de voir comment à la fois identifier les problèmes et interpeller également les acteurs appropriés pour qu’une bonne solution soit portée à ces défis complexes». Alioune Tine s’est déjà rendu dans certaines Régions au nord et au centre du pays pour s’imprégner de la situation.
Issa DEMBÉLÉ
25 novembre et 16 décembre ? SOUMAILA est-il partant ?
TIEBLE peut-il partir ?
CHAUDGUEULE est il partant ?
OUMAR DICKO SOUROUNI peut-il partant?
DABAKOUROUNI DIAWARA peut-il partir ?
Au delà de mes questions, je demande encore à qui vont ils s’adresser dès lors qu’ils ne reconnaissent ni IBK, ni SBM, encore moins AG ERLAF.
DE TOUTES FAÇONS, SOUMAILA A FILÉ À L’ASSEMBLÉE NATIONALE DANS SON BUREAU DE CHEF DE FILE DE L’OPPOSITION NON SANS AVOIR TROMPÉ SES COPAINS EN CRÉANT LE FSD, LE FRONT DES SOTS ET DES DANKADÉNS.
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