Annoncées, souhaitées pour le 31 juillet, les élections couplées présidentielle et législative ressemblent plus à un mirage qu’à une réalité. Si ces élections constituent une conditionnalité de la communauté internationale, elles ne pourront cependant régler aucun des problèmes immédiats du Mali. Elles ne seront donc ni le remède à la crise politique, ni la réponse au problème touareg, ni la solution au problème militaire.
Le Ministre de l’Administration Territoriale, Moussa Sinko Coulibaly, lors d’une récente rencontre avec les acteurs du processus électoral du Mali, a réitéré son engagement à faire en sorte que les élections présidentielles soient organisées courant juillet prochain. Cette détermination rencontre la volonté commune des partenaires au développement du Mali à organiser, à tous prix, les élections afin de permettre au pays de retrouver sa stabilité politique et institutionnelle. En soi, l’ambition commune de tous est de voir le pays orienté dans cette voie, qui ouvre de nouvelles perspectives politiques, sociales et économiques, pour le pays. Qu’à cela ne tienne, au delà de cette volonté forte des uns et des autres, force est de constater que le terrain est parsemé d’embûches car, juillet, c’est trop tôt pour la tenue d’élections propres, transparentes et crédibles. Juillet, c’est aussi le mois de carême, le moment d’intenses travaux champêtres, des inondations et de l’impraticabilité des routes et pistes. Quels candidats oseront sillonnés les régions libérées avec en tête la psychose des mines ? Même les professionnels de la guerre ont conscience et peur du danger qu’ils courent tous les jours.
On se rend compte que, même les partis politiques qui concourent au suffrage universel, sont pressés d’être départagés par les électeurs. Mais, il serait souhaitable que les uns et les autres, comprennent que, organiser ces élections en juillet prochain, ne saurait représenter une avancée significative par rapport à ce que nous vivons aujourd’hui. En effet, si la menace d’islamisation d’une partie du territoire national, n’existe plus, il ne demeure pas moins que l’insécurité est toujours une réalité dans certaines parties du territoire nationale. Comment va-t-on s’y prendre pour envoyer des journalistes et observateurs d’élections sur du terrain encore non sécurisé pour suivre le déroulement des élections ? La question a tout son sens car, nul ne peut jurer qu’aux dates indiquées, il n’y aura plus d’insécurité dans tout le nord. Ainsi, il ressort que l’on s’apprête à organiser les élections sous la pression de l’extérieur, notamment, de la France à travers François Hollande et des Etats Unis. La précipitation avec laquelle on veut aller rapidement à des élections rappelle étrangement le schéma ivoirien, la guerre civile et l’impasse politique à laquelle elle a conduit aujourd’hui. Loin d’aboutir à une légitimation du régime, elle risque bien au contraire de le fragiliser davantage
A analyser la situation, on se rend compte que les uns et les autres se soucient peu de ce qui adviendra à l’issue desdites élections. Il y a à craindre des contestations post électorales qui pourraient se révéler redoutables. Au stade actuel, le Mali n’a pas besoin d’une nouvelle crise politique. Au contraire, il est plus que jamais nécessaire de tout mettre en œuvre pour que la stabilité politique et institutionnelle, soit sauvegardée et consolidée. On se rappelle l’intervention du Pr Aly Nouhoum Diallo, invité de la semaine de notre consoeur l’ORTM qui désapprouve, au même titre que nous, l’organisation, en juillet prochain, d’élections présidentielles.
Ces élections, logiquement, doivent constituer un nouveau départ pour le Mali démocratique grâce auquel les différentes composantes de la société se verraient réconciliées. Sans cela, les élections qui se profilent à l’horizon risqueraient de constituer un gâchis. Il faut craindre que cela traduise un recul par rapport à l’objectif majeur que nous voulons tous atteindre pour un Mali réconcilié, stable et, résolument, engagé vers la voie du progrès sur tous les plans. « Il faut mettre un terme aux parodies électorales et aux démocraties factices en Afrique et ailleurs. Les peuples doivent eux-mêmes construire leur propre souveraineté dans le respect de leur histoire et de leur culture. Les Occidentaux se trompent lourdement dans leur entêtement à continuer à imposer à nos pays des élites dociles et entièrement corrompues », martelait dans un récent écrit le Pr Issa N’Diaye.
Tiémoko Traoré
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😳 c’est une belle maniere de tordre les bras des maliens, ils ne comprendront rien des deux a la fois ❗
😆 nous devrions avoir les legislatives pour balayer et de la fort de la volonte du peuple un president emergerai resultat du renouveau, decidement le negre n’est pas fait pour vivre dans ce monde mais exister et servir les desseins d’autres 😆
Ce sont les mêmes voleurs qui ont accompagné Alpha et ATT qui vont diriger le Mali encore, rien ne presse donc finissons avec cette maudite guerre que nous imposent des fils indignes le mnla et ses acolytes.
Le Mali n’est pas au bord du gouffre; le Mali n’est pas au fond du gouffre, non le mali est mort. Le mali est ingouvernable avec un président par intérim qui doit travailler avec le canon du revolver de Sanogo sur la tempe.
Sanogo ne veut pas d’élections, il n’a pas renoncé à son putch et à prendre les rennes du pouvoir.
L’arrivée des Français a freiné son ardeur. Dés que les français auront tourné le dos il va de nouveau bomber le torse et voudra prendre le pouvoir.
Les observateurs étrangers y compris Français en sont conscients.
C’est pour cette raison qu’ils exigent des élections le plus rapidement possible.
Même si vous devez élire un gouvernement de salut public pour un an ou deux, faite ces élections cela permettra d’éliminer Sanogo et les autres voutours qui tourne autour du cadavre du maliba.
Cessez de nous importuner avec question d’hivernage de carême pour les elections. Vraiment soyez legaliste s’il vous plait il n’y a pas de periode predestiner pour les elections. Si la constitution nous dit d’organiser les elections 40jours après la vacance de la presidence ou le décès du president, il n’a pas dit que si un president decedait en juin il faut attendre la fin de l’hivernage ou du carême pour les elections. Vraiment laisser nous elire qui on veut. Point barre….
Il apparaît très clairement que l’officier sac à dos qu’est le Colonelissime Moussa Sinko Coulibaly, ne veut absolument rien organiser, pour permettre de sortir de ce régime d’exception inutile et dangereux pour le Mali, mais mielleux pour lui et ses spadassins de Kati.
1. Il n’est pas fichu de présenter le moindre fichier électoral après une année de sommeil volontaire et mielleux pour lui et ses apôtres du crime encagoulé.
2. Il met en cause la CENI sans l’accord des partis politiques ni de la société civile qui composent cette institution clé de l’organisation de nos élections.
3. Il ne fournit aucun chronogramme à 4 mois du scrutin de juillet 2013.
Mais que cet avatar du cabinet de Kati soit sûr que notre élection de juillet 2013 se tiendra avec ou sans lui et ses cohortes de Kati.
Même si les élections doivent se faire avec le fichier RACE, nous le ferons.
Même si c’est l’assemblée nationale qui doit prendre l’initiative d’une loi d’appel du collège électoral, nous le ferons.
Mais un nouveau président issu des urnes, élus par le peuple malien, gouvernera le Mali pour mettre fin à cette transition inutile qui paie des salaires de 7 chiffres à des vauriens comme Sanogo et compagnie, alors qu’elle est incapable de donner du courant électrique et de l’eau potable aux Maliens, sans compter l’augmentation du prix des Sotramas par tranche révoltante de 50 FCFA.
Quels Charlots!
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