Lors de son premier briefing tenu le 14 février 2018 au siège du Centre d’Information Gouvernementale du Mali (CIGMA), le nouveau porte-parole du Gouvernement, Amadou Koïta, a donné des assurances sur la tenue de l’élection présidentielle à la date du 29 juillet 2018.
Au cours de cette rencontre avec les hommes de médias, le ministre de la jeunesse et de la construction citoyenne, porte-parole du gouvernement, Amadou Koïta, est revenu sur la visite du premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga en 5è région. « Il y a tout juste quelques jours, le Premier ministre était à Mopti pour s’enquérir des dispositifs militaires qui ont été mis en place afin de sécuriser et de protéger les Maliens. Le Premier ministre a informé les forces vives de Mopti que toutes les écoles communautaires seront des écoles publiques. Le premier ministre a fait une autre annonce importante qui est la tenue des élections présidentielles conformément au délai constitutionnel. La date qui a été annoncée est le 29 juillet 2018 et toutes les conditions seront réunies pour que les élections présidentielles se tiennent à cette date », a-t-il dit.
Le ministre Koïta a également ajouté que le gouvernement créera toutes les conditions pour que cette élection soit crédible et transparente. En plus de ce point, le porte-parole du gouvernement a informé les hommes de médias que le conseil des ministres du 14 février 2018 a adopté trois projets de loi. Le premier concerne le détail des compétences transférées de l’Etat aux Collectivités territoriales en matière d’infrastructures routières. « Désormais, les routes nationales seront gérées par l’Etat, les routes régionales par les conseils régionaux et les routes locales par les conseils locaux », précise-t-il.
Quant au deuxième projet, il porte sur le texte régissant les Chambres de Métier du Mali. Enfin, le troisième est la loi portant modification de la Loi n°99-040 du 10 août 1999 régissant la promotion immobilière. « Ce projet de loi permettra de régulariser les agences immobilières qui se créent de façon anarchique », a déclaré Amadou Koïta.
O. Ballo